יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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jeudi 27 mars 2014

Question de santé - בריאות


Question de santé

C'est une mitsva, un commandement de la Torah, de prendre soin de son corps physique, comme il est dit : « Prends garde à toi et veille attentivement sur ton néfesh [âme en hébreu, désigne également la partie physique]) (דברים Devarim/Deutéronome 4 :9) et : «Veille sur ton âme » (דברים Devarim 4 :17). Le Rambam, qui était rabbin et médecin, donnera beaucoup de conseils, dans son Mishné Torah (ensemble de livres répertoriant toutes les lois de la Torah et les halakhot, les règles permettant de les appliquer), sur la façon de garder son corps en bonne santé. Il dira : "Puisque c'est suivre les voies de D. que d'avoir un corps sain et parfait, alors il ne sera pas possible de comprendre et de savoir quelque chose de la connaissance du Créateur en étant malade. On s'éloignera donc de ce qui est destructeur pour le corps et on s'habituera aux choses qui le rendent sain et fort." (משנה תורה Introduction, hilkhot dé'ot). D'autres Maîtres d'Israël diront : « Sur 100 individus, 99 meurent parce qu'ils ont fauté [en ne prenant pas soin de leur corps], un seul meurt par décret céleste » (Talmud Yéroushalmi שבת Shabbat 43,2 et ויקרא רבה Vayiqra rabbah 16,8).

Prendre garde au corps physique, à son entretien et à la nourriture qui lui est donnée fait partie du processus de sanctification. Car l'âme et le corps ne sont pas séparés (ni dans ce monde, ni dans le monde futur), ni le spirituel du matériel. Nous ne vivons pas et ne vivrons jamais dans les nuages, ni comme une âme désincarnée flottant on ne sait où.

רמח"ל Ramhal dans דרך יהוה Derekh Hashem (« Chemin de L'Éternel ») dit que nous devons travailler dans ce monde pour nous affiner spirituellement. Or, ce travail s'effectue par l'association de l'âme et du corps. Le but de l'homme est donc de lutter contre son mauvais penchant afin de s'élever, et de détruire les mauvaises œuvres du corps et ses mauvaises tendances, afin de s'ouvrir la porte de l'éternité. Comprenons bien : lors de la résurrection, notre âme réintègre notre corps physique revêtu de l'immortalité, et ne s'en séparera jamais ! Le corps n'est pas mauvais, mais les pulsions du yetser hara, du satân, le sont.

Ainsi, pour garder la santé, il faut privilégier les fruits et légumes, de saison notamment. Manger peu de viande et de poisson, ainsi que de produits laitiers, et privilégier les céréales et légumineuses (haricots, pois, lentilles, soja, etc). Ne pas se « goinfrer » mais laisser de la place, afin de ne pas être complètement rassasié. En effet, « l'excès alimentaire est comme un poison mortel pour le corps. C'est là la principale cause de la majorité des maladies humaines, qui surviennent parce que l'homme mange de mauvaises choses, ou parce qu'il mange trop, y compris des aliments sains. Ceci a été dit par le roi Shlomo/Salomon : celui qui préserve sa bouche et sa langue du mal, se protège des malheurs (משלי Mishléi/Proverbes 21:23). Il empêche sa bouche de manger de mauvais aliments ou de se rassasier » (hilkhot dé'ot 4,15) ainsi que « l'homme ne mangera pas au point de se remplir les entrailles. Il laissera un quart de ce qui est nécessaire à sa satiété » (4,2)

Il est également bon de diminuer les apports de gluten (protéine présente principalement dans le blé et le seigle). Aujourd'hui, beaucoup de personnes ont des intolérances au gluten sans le savoir. Avec le temps, des complications peuvent survenir.

Éviter au maximum les sodas et boissons industrielles, et privilégier l'eau et les jus de fruits, ces-derniers (sauf mention contraire) ne contenant que les sucres naturellement présents dans les fruits.

La règle générale sera donc de varier l'alimentation, de l'équilibrer au maximum, et si les finances le permettent, baroukh HaShem, de préférer la nourriture biologique. En effet, varier et équilibrer apportent à notre corps tout ce dont il a besoin, et la nature elle-même nous donne des indications sur l'action des fruits et légumes sur notre être. Par exemple, une tranche de carotte ressemble à un œil humain ; or, cette racine profite principalement à la circulation sanguine dans l’œil et à son bon fonctionnement. De même, la noix a une structure semblable à un cerveau humain, et elle possède de la sérotonine et des vitamines excellentes pour notre matière grise (beaucoup de ressemblances peuvent encore être trouvées : le haricot rouge avec le rein, l'avocat et l'utérus, la tomate et le cœur, la figue et les testicules, etc).

Tous les remèdes se trouvent dans la nature, comme il est écrit : « Et Élohim dit : voici, Je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la Terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture » (בראשית Béréshit/Genèse 1:29)

Enfin, ne pas manger vite et bien mâcher, pour donner moins de travail au système digestif.
A ce propos, sauter un repas par semaine est bon pour le système digestif qui peut se reposer, ainsi que d'effectuer, de temps en temps, un jeûne, plus ou moins long (notons au passage que le jeûne est très bénéfique, non seulement pour le corps physique, mais aussi pour le moral, le psychologique et le spirituel).

Avec une alimentation optimale, la pratique du sport est plus que conseillée, car, parmi tous les bénéfices qui s'y rapportent, il s'y trouvent une régénérescence des cellules et un renforcement de l'organisme.

Pour conclure sur la nourriture, sachons que manger moins et mieux donne une plus belle peau, diminue les risques de cancers, et contribue à un meilleur sommeil.

"Pour quiconque s'habitue à suivre toujours ces principes (d'hygiène naturelle) que nous venons de mentionner, je me porte garant qu'il ne sera jamais affligé par les maladies, vivra très vieux et finira par mourir de vieillesse ; il n'aura pas besoin de recourir aux médecins, à moins que son organisme n'ait été déficient depuis la naissance." (hilkhot dé'ot 4,20).

Rien n’est plus naturel que de souhaiter une longue vie. Mais pour l'obtenir, il faut maîtriser ses sens et se laisser guider totalement par la raison. Les Écritures disent : « Celui qui est maître de lui-même vaut mieux que celui qui prend des villes » (Mishléi/Proverbes 16:32). À l'inverse, « comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même » (Mishléi 25:28).

Une longue vie peut être obtenue par le respect des règles de l'alimentation, mais pas seulement. Une étude a été menée dans les quatre zones géographiques où les gens vivent le plus longtemps, et neuf principes ont été trouvés, permettant la longévité d'un homme : bouger (prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur, le vélo au lieu de la voiture, pratique d'un exercice physique), manger modérément (arrêter de manger quand nous sommes remplis à 80% environ), manger beaucoup plus d'aliments d'origine végétale qu'animale, un verre de vin par jour (pour les antioxydants, que l'on peut retrouver dans certains jus de fruits également), avoir un but dans la vie (donne la motivation pour se lever le matin, et vouloir continuer à vivre), éviter le stress et prendre souvent des moments de détente, avoir la émounah/foi (les personnes ayant foi en D.ieu vivent entre 4 et 14 ans en plus que les autres, selon des statistiques), être parmi sa famille et y avoir sa place dans le respect et l'amour, et enfin appartenir à une communauté (avoir un cercle d'amis, progresser ensemble).

Que nous puissions tous vivre en bonne santé jusqu'à 120 ans, et hériter la vie éternelle !


Sources : Torah תורה
Mishné Torah, de Maïmonide 
« Le jeûne, votre parcours santé » de Lee Bueno 
« Des clés pour la vie » de Zamir Cohen
Blue Zone

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