יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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lundi 14 avril 2014

Détruire l’Égypte et être un vainqueur (2) - פסח


Détruire l’Égypte et être un vainqueur (2)

La Torah est la Parole d'HaShem, elle a donc sa source hors de notre espace-temps ; elle est enracinée dans l'éternité et s'incarne dans ce monde en « s'habillant », c'est-à-dire qu'elle prend diverses configurations selon les époques et les lieux. La Torah d'il y a 3500 ans est donc la même que celle d'aujourd'hui, et ce qu'elle révèle concernant les civilisations de l'époque est toujours valable aujourd'hui. Néanmoins, l'homme a le devoir de la décrypter et de la dévoiler selon la configuration (l'époque et le lieu) dans laquelle il vit.

Ainsi, le système égyptien de l'époque de Moshé/Moïse est toujours présent dans notre monde. Certaines parties de ce système ont changé d'habit, d'autres sont restées identiques tandis qu'une autre partie n'a fait qu'évoluer. Mais intrinsèquement, il s'agit de la même Égypte.

L’Égypte d'antan comptait (et compte toujours aujourd'hui) quantité de « dieux » : Râ, Horus, Anubis, Isis, Seth, etc, dont certains étaient les « dieux-rois », comme Râ et Horus. Un des symboles représentant la « protection » de ces « dieux-rois » est l’œil d’Horus. C'est un œil qui « voit tout » et symbolise la « présence protectrice » de ce « dieu » à ses fidèles. Aujourd'hui, cet œil est toujours présent dans notre Égypte mondiale (ainsi que tout ce qui se cache derrière), et il se trouve d'ailleurs sur les billets d'un dollar américain. La forme, le graphique de l’œil a évolué, mais il s'agit du même symbole.

Les puissances spirituelles qui « gouvernaient » l’Égypte il y a 3500 ans gouvernent toujours notre monde. Ces puissances s'emparent et contrôlent des hommes qui rejettent délibérément la vérité, afin d'en faire leurs esclaves, comme le rav Shaoul/Paul l'a écrit :

« C'est pourquoi HaShem leur envoie ce qui cause leur égarement et qui les pousse à croire au mensonge. Ainsi, tous ceux qui n'auront pas cru à la vérité, mais qui auront pris plaisir au mal seront condamnés » (2ième Lettre aux Thessaloniciens 2:11-12).

La Torah nous fait d'ailleurs une allusion au fait que l’Égypte soit synonyme du mal sous toutes ses formes : en effet, le mot râ (soit le nom du « dieu-roi » du système de l'adversaire) signifie « mal, mauvais » en hébreu ! De plus, sa guématria (valeur numérique) est égale à 270, ce qui est également la guématria de l'expression יקנעם, « possession du peuple » (nous pouvons comprendre, par allusion, que le peuple est possédé) et עֲנָקִים Anakim (la race des géants issue d'unions illicites) ! C'est-à-dire que dans la langue du Créateur, l'hébreu, le mot désignant le mal absolu est celui désignant le « roi-dieu » du monde !

En réalité, chaque divinité égyptienne ancienne représente une force spirituelle mauvaise, un « ange du mal », qui existe encore aujourd'hui. Les anciens peuples, en s'éloignant d'HaShem et en sombrant dans l'occultisme, le spiritisme et l'idolâtrie, ont mis des noms sur ces forces, ces anges mauvais. D'ailleurs, d'après une certaine tradition orale, ce sont les Néphilim, ces anges déchus (voir Béréshit/Genèse 6:1-4), qui ont appris aux hommes comment entrer en contact avec ces forces pour les manipuler et s'en servir. Ces anges puissants pourraient être à l'origine des anciens « dieux » représentés par la suite (voir plus bas), car leur nature est spirituelle, leur puissance colossale et ils donnèrent naissance aux hommes forts et géants (Ces « hommes forts, de renoms » pourraient également être à l'origine de certaines mythologies païennes parlant d'êtres exceptionnels tels Hercules, les Titans, etc. Des bribes de vérités peuvent s'y être glissées car chaque peuple possédait une tradition orale remontant à l'époque de Noah/Noé).

Sur ce passage de la Torah, le Zohar nous apprend (25a et 58a) que ces Bnéi Elohim s'appelaient Aza et Azaël (d'après le Targoum Yonathan, qui a également enseigné que les magiciens de Pharaon s'appelaient Jannès et Jambrès, noms que Paul reprendra en 2 Timothée 3:8), qu' ils « se rebellèrent dans l'En-haut et le Saint, Béni Soit-Il, les en fit tomber. Alors ils se corporéïfièrent sur Terre et y demeurèrent sans ne plus pouvoir se débarrasser de leur forme terrestre. Ils se prostituèrent ensuite aux femmes de ce monde, et jusqu'à notre époque ils subsistent encore, enseignant la sorcellerie aux humains. Ils ont enfanté des fils qu'ils ont appelés Anakim (géants) et Guiborim (héros). Ces Néphilim furent appelés « fils d'Elohim » (voir Béréshit Rabbah 26:5) » (Zohar Béréshit 58a).

Or, un curieux passage du Zohar nous apprend également que ces Néphilim « proviennent des « oiseaux volants sur la Terre » (Béréshit/Genèse 1:20). Ils apparaissent aux hommes sous un aspect humain, mais sache en fait qu'ils peuvent prendre d'innombrables formes : quand ils sont descendus, ils se sont enveloppés de l'air du monde et ils ont ressemblé aux hommes » (Zohar Béréshit 58a).

Il est donc fait mention d'anges déchus, « provenant d'oiseaux volants sur la Terre », et ressemblants aux humains, enseignants la sorcellerie et l'occultisme aux hommes. Or, « l’œil de la providence » rapporté plus haut n'est ni plus ni moins que l’œil d'Horus, Horus étant un « dieu » ressemblant à un homme avec...une tête d'oiseau ! Et son nom signifie entre autre « celui qui est au-dessus »....et qui serait tombé (Néphilim, voir Rachi sur Béréshit 6:4) par la suite ?

Oui, Horus, Râ et les autres sont les « habits » des puissances spirituelles adverses, puissances du mal, et qui « existent » toujours aujourd'hui. Seulement on ne les représentent plus avec des têtes de chacals, et gravés sur des murs de pierres comme dans l'Antiquité en Égypte. Les représentations ont changé, mais les puissances destructrices restent les mêmes.


Or, flirter avec ces puissances entraîne le Jugement Divin, car un homme ne doit rentrer en contact qu'avec le Créateur, HaShem, et non avec des forces spirituelles autres. Mais les peuples étant rebelles, ils sont alors livrés au satân. Et si un homme décide de rester dans ce camp, il reçoit alors (spirituellement) une marque sur la main ou le front (marque qui, selon certains avis, pourrait être physique dans un futur proche, voir Révélation/Apocalypse 13). Les Tsaddikim/Justes reçoivent également une marque à ces emplacements, comme il est dit :

« HaShem lui dit: "Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et tu dessineras un signe sur le front des hommes qui soupirent et gémissent à cause de toutes les iniquités qui s'y commettent." Et aux autres Il dit, à mes oreilles: "Passez dans la ville derrière lui, et frappez; que votre œil n'ait pas d'indulgence et n'ayez pas pitié. Vieillards, jeunes gens et jeunes filles, enfants et femmes, tuez-les, détruisez-les, mais de tout homme qui porte le signe n'approchez pas » (hézqèl/Ézéchiel 9:4-6).

« Ne dévastez pas la Terre, ni la mer ni les arbres jusqu'à ce que nous ayons marqués du sceau le front des serviteurs de notre Elohim » (Révélation 7:3)

Or, il est intéressant de constater que le commandement des Téfilines (Shémot/Exode 13:9) consiste à placer des parchemins de la Torah en signe sur sa main et sur son front. Et pourquoi cette mitsva ? Car la Torah demande à l'homme de matérialiser par cet acte une réalité spirituelle (et pratiquer le commandement de manière physique est aussi important que sa réalité spirituelle !).

Et pourquoi placer une marque le front ? Car la tête est le siège de la pensée, de la volonté. L'homme qui suit HaShem et la vérité engage son libre-arbitre sur le chemin de la vie, et en mettant Sa marque, Son signe sur le front, HaShem dit d'un tel homme : « lui M'appartient ».

Ainsi, chaque Juif doit mettre les Téfilines chaque jour (sauf Shabbat et jour de Fête) car c'est un rappel, une marque physique de l'appartenance à Israël, le peuple et l'épouse d'HaShem. Ceci est extrêmement important !

Pour conclure cette préparation à Péssah/pâque, que signifie détruire l’Égypte ? C'est détruire ce système qui cherche à mettre l'homme à la place d'HaShem, c'est détruire sa sœur jumelle Babylone, c'est détruire les Néphilim, c'est détruire 'Amaleq, c'est tout simplement détruire tout ce qui est contraire à la vérité et à la vie !

Le monde n'a pas changé. Il est toujours rempli d'idoles, d'Anakim, de forces spirituelles mauvaises. L’Égypte ancienne existe toujours, et la grande masse humaine continue toujours à casser des pierres, et à les tailler, pour construire des pyramides, des temples aux idoles. Nous continuons toujours d'offrir nos enfants à Molèkh/moloch (dont l'esprit aujourd'hui anime l'immense majorité des programmes à la télévision, comme l'a dit David Wilkerson). Les maîtres d’œuvres qui font avancer les travaux sont les politiques, les stars d'Hollywood et les chanteurs pervers de tout bord, simplement le micro a remplacé le fouet.

« Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le Soleil » (Kohélèt/Ecclésiaste 1:9)

L’Égypte, Babylone, appelons-la comme nous le voulons, voit néanmoins ses jours comptés, car le Roi Messie vient mettre un terme à cette folie débutée il y a plus de 5000 ans. Maintenant le véritable Royaume arrive et va pulvériser l’Égypte, qui deviendra de la paille soufflée par le vent, et l'on entendra plus jamais parler d'elle.

Détruire l’Égypte ? C'est vaincre la mort, amener la Délivrance Finale, le Royaume Messianique et ressusciter pour la vie éternelle, la Véritable Vie !

Sources : Tanakh (Première Alliance)
B'rit Hadasha (Alliance Renouvelée)
Zohar, sur Béréshit
« Sonne la trompette et avertis mon peuple » de David Wilkerson


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