Détruire
l’Égypte et être un vainqueur (2)
La Torah est la Parole
d'HaShem, elle a donc sa source hors de notre espace-temps ;
elle est enracinée dans l'éternité et s'incarne dans ce monde en
« s'habillant », c'est-à-dire qu'elle prend diverses
configurations selon les époques et les lieux. La
Torah
d'il y a 3500 ans est donc la même que celle d'aujourd'hui, et ce
qu'elle révèle concernant les civilisations de l'époque est
toujours valable aujourd'hui. Néanmoins, l'homme a le devoir de la
décrypter et de la dévoiler selon la configuration (l'époque et le
lieu) dans laquelle il vit.
Ainsi,
le système égyptien de l'époque de Moshé/Moïse
est toujours présent dans notre monde. Certaines
parties de ce système ont changé d'habit, d'autres sont restées
identiques tandis qu'une autre partie n'a fait qu'évoluer. Mais
intrinsèquement, il s'agit de la même Égypte.
L’Égypte d'antan comptait (et
compte toujours aujourd'hui) quantité de « dieux » :
Râ, Horus, Anubis, Isis, Seth, etc, dont certains étaient les
« dieux-rois », comme Râ et Horus. Un des symboles
représentant la « protection » de ces « dieux-rois »
est l’œil d’Horus. C'est un œil qui « voit tout »
et symbolise la « présence protectrice » de ce « dieu »
à ses fidèles. Aujourd'hui, cet œil est
toujours présent dans notre Égypte mondiale (ainsi que tout ce qui
se cache derrière), et il se trouve d'ailleurs sur les billets d'un
dollar américain. La forme, le graphique de l’œil a évolué,
mais il s'agit du même symbole.
Les
puissances spirituelles qui « gouvernaient » l’Égypte
il y a 3500 ans gouvernent toujours notre monde. Ces
puissances s'emparent et contrôlent des hommes qui rejettent
délibérément la vérité, afin d'en faire leurs
esclaves, comme le rav Shaoul/Paul l'a écrit :
« C'est
pourquoi HaShem leur envoie ce qui cause leur égarement et qui les
pousse à croire au mensonge. Ainsi, tous ceux qui n'auront pas cru à
la vérité, mais qui auront pris plaisir au mal seront condamnés »
(2ième Lettre aux Thessaloniciens 2:11-12).
La Torah nous fait
d'ailleurs une allusion au fait que l’Égypte soit synonyme du mal
sous toutes ses formes : en
effet, le mot râ (soit le nom du « dieu-roi » du système
de l'adversaire) signifie « mal, mauvais » en hébreu !
De plus, sa guématria (valeur numérique) est égale à 270,
ce qui est également la guématria de l'expression יקנעם,
« possession du peuple » (nous pouvons comprendre,
par allusion, que le peuple est possédé) et עֲנָקִים
Anakim (la race des géants issue d'unions illicites) !
C'est-à-dire que dans la langue du Créateur,
l'hébreu, le mot désignant le mal absolu est celui désignant le
« roi-dieu » du monde !
En réalité, chaque divinité
égyptienne ancienne représente une force spirituelle mauvaise, un
« ange du mal », qui existe encore aujourd'hui. Les
anciens peuples, en s'éloignant d'HaShem et en sombrant dans
l'occultisme, le spiritisme et l'idolâtrie, ont mis des noms sur ces
forces, ces anges mauvais. D'ailleurs, d'après une certaine
tradition orale, ce sont les Néphilim, ces anges déchus
(voir Béréshit/Genèse 6:1-4), qui ont appris
aux hommes comment entrer en contact avec ces forces pour les
manipuler et s'en servir. Ces anges puissants pourraient être à
l'origine des anciens « dieux » représentés par la
suite (voir plus bas), car leur nature est spirituelle, leur
puissance colossale et ils donnèrent naissance aux hommes forts et
géants (Ces « hommes forts, de renoms » pourraient
également être à l'origine de certaines mythologies païennes
parlant d'êtres exceptionnels tels Hercules, les Titans, etc. Des
bribes de vérités peuvent s'y être glissées car chaque peuple
possédait une tradition orale remontant à l'époque de Noah/Noé).
Sur ce passage de la Torah,
le Zohar nous apprend (25a et 58a) que ces Bnéi
Elohim s'appelaient Aza et Azaël (d'après le
Targoum Yonathan, qui a également enseigné que les
magiciens de Pharaon s'appelaient Jannès et Jambrès,
noms que Paul reprendra en 2 Timothée 3:8), qu' ils
« se rebellèrent dans l'En-haut et le Saint, Béni Soit-Il,
les en fit tomber. Alors ils se corporéïfièrent sur Terre et y
demeurèrent sans ne plus pouvoir se débarrasser de leur forme
terrestre. Ils se prostituèrent ensuite aux femmes de ce monde, et
jusqu'à notre époque ils subsistent encore, enseignant la
sorcellerie aux humains. Ils ont enfanté des fils qu'ils ont appelés
Anakim (géants) et Guiborim (héros). Ces Néphilim furent appelés
« fils d'Elohim » (voir Béréshit
Rabbah 26:5) » (Zohar Béréshit 58a).
Or, un curieux passage du Zohar
nous apprend également que ces Néphilim « proviennent
des « oiseaux volants sur la Terre » (Béréshit/Genèse
1:20). Ils apparaissent aux hommes sous un aspect humain, mais
sache en fait qu'ils peuvent prendre d'innombrables formes :
quand ils sont descendus, ils se sont enveloppés de l'air du monde
et ils ont ressemblé aux hommes » (Zohar
Béréshit 58a).
Il est donc fait mention d'anges
déchus, « provenant
d'oiseaux volants sur la Terre », et
ressemblants aux humains,
enseignants la sorcellerie et l'occultisme aux hommes. Or, « l’œil
de la providence » rapporté plus haut n'est ni plus ni moins
que l’œil d'Horus, Horus étant un « dieu »
ressemblant à un homme
avec...une tête d'oiseau !
Et son nom signifie entre autre « celui qui est
au-dessus »....et qui serait tombé (Néphilim, voir
Rachi sur Béréshit 6:4) par la suite ?
Oui, Horus, Râ et les autres sont
les « habits » des puissances spirituelles adverses,
puissances du mal, et qui « existent » toujours
aujourd'hui. Seulement on ne les
représentent plus avec des têtes de chacals, et gravés sur des
murs de pierres comme dans l'Antiquité en Égypte. Les
représentations ont changé, mais les puissances destructrices
restent les mêmes.
Or, flirter avec ces puissances
entraîne le Jugement Divin, car
un homme ne doit rentrer en contact qu'avec le Créateur, HaShem, et
non avec des forces spirituelles autres. Mais les
peuples étant rebelles, ils sont alors livrés au satân. Et
si un homme décide de rester dans ce camp, il reçoit alors
(spirituellement) une marque sur la main ou le front (marque qui,
selon certains avis, pourrait être physique dans un futur proche,
voir Révélation/Apocalypse 13).
Les Tsaddikim/Justes reçoivent également une marque à ces
emplacements, comme il est dit :
« HaShem
lui dit: "Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem,
et tu dessineras un signe
sur le front
des hommes qui
soupirent et gémissent à cause de toutes les iniquités qui s'y
commettent." Et aux autres Il dit, à mes oreilles: "Passez
dans la ville derrière lui, et frappez; que votre œil n'ait pas
d'indulgence et n'ayez pas pitié. Vieillards, jeunes gens et
jeunes filles, enfants et femmes, tuez-les, détruisez-les, mais de
tout homme qui porte le signe n'approchez pas »
(Yéhézqèl/Ézéchiel
9:4-6).
« Ne
dévastez pas la Terre, ni la mer ni les arbres jusqu'à ce que nous
ayons marqués du sceau
le front des serviteurs de notre Elohim »
(Révélation 7:3)
Or, il est intéressant de
constater que le commandement des Téfilines (Shémot/Exode
13:9) consiste à placer des parchemins de la Torah en signe
sur sa main et sur son front. Et pourquoi cette mitsva ?
Car la Torah demande à l'homme de matérialiser par cet acte
une réalité spirituelle (et pratiquer le commandement de manière
physique est aussi important que sa réalité spirituelle !).
Et pourquoi placer une marque le
front ? Car la tête est le siège de la pensée, de la volonté.
L'homme qui suit HaShem et la vérité engage son
libre-arbitre sur le chemin de la vie, et en mettant Sa marque, Son
signe sur le front, HaShem dit d'un tel homme : « lui
M'appartient ».
Ainsi, chaque Juif doit
mettre les Téfilines chaque jour (sauf Shabbat et jour
de Fête) car c'est un rappel, une marque physique de
l'appartenance à Israël, le peuple et l'épouse d'HaShem.
Ceci est extrêmement important !
Pour conclure cette préparation à
Péssah/pâque, que signifie
détruire l’Égypte ? C'est détruire ce système qui cherche
à mettre l'homme à la place d'HaShem, c'est détruire sa
sœur jumelle Babylone, c'est détruire les Néphilim,
c'est détruire 'Amaleq, c'est tout
simplement détruire tout ce qui est contraire à la vérité et à
la vie !
Le monde n'a pas changé. Il est
toujours rempli d'idoles, d'Anakim, de forces spirituelles
mauvaises. L’Égypte ancienne existe toujours, et la grande masse
humaine continue toujours à casser des pierres, et à les tailler,
pour construire des pyramides, des temples aux idoles. Nous
continuons toujours d'offrir nos enfants à Molèkh/moloch
(dont l'esprit aujourd'hui anime l'immense majorité des programmes à
la télévision, comme l'a dit David Wilkerson). Les
maîtres d’œuvres qui font avancer les travaux sont les
politiques, les stars d'Hollywood et les chanteurs pervers de tout
bord, simplement le micro a remplacé le fouet.
« Ce
qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se
fera, il n'y a rien de nouveau sous le Soleil »
(Kohélèt/Ecclésiaste 1:9)
L’Égypte, Babylone, appelons-la
comme nous le voulons, voit néanmoins ses jours comptés, car
le Roi Messie
vient mettre un terme à cette folie débutée il y a plus de 5000
ans. Maintenant le véritable Royaume
arrive et va pulvériser l’Égypte, qui deviendra de la paille
soufflée par le vent, et l'on entendra plus jamais parler d'elle.
Détruire l’Égypte ? C'est
vaincre la mort, amener la Délivrance Finale, le Royaume
Messianique et ressusciter pour la vie éternelle, la
Véritable Vie !
Sources :
Tanakh (Première Alliance)
B'rit Hadasha
(Alliance Renouvelée)
Zohar, sur Béréshit
« Sonne la trompette et
avertis mon peuple » de David Wilkerson
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