"Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ;
ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient
chaque jour le Tanakh, pour voir si ce qu'on leur disait était
exact" (Actes 17:11)
La
« Trinité »
Le christianisme enseigne que
« Dieu est trois personnes en une », soit le Père, le
Fils et le Saint-Esprit. Cela est-il la vérité ?
Pour commencer, il est bon de
revenir à la source afin de vérifier la véracité de ces propos.
Le cœur de la Torah, que le Juif dit le matin à son lever et
le soir à son coucher durant la prière, enseigne :
שְׁמַע
יִשְׂרָאֵל יְהוָה אֱלֹהֵינוּ יְהוָה
אֶחָד
Shéma' Israël HaShem Eloheinou
HaShem Ehad
Ecoute
Israël, HaShem notre D., HaShem Est Un
(דברים Devarim/Deutéronome
6:4)
Le משיח Messie dira également
qu'il s'agit de la mitsva, du commandement le plus important
de la Torah (voir Marc 12:29). Le שמע
ישראל Shéma' enseigne
l'Unicité du Créateur, c'est-à-dire qu'Il est indivisible, et
c'est que rappellera הרב
משה בן מימון le Rambam : « D.ieu
n'est pas deux ou plusieurs entités, mais une seule entité d'une
seule unicité encore plus singulière qu'aucune autre chose
singulière dans la création ... Il ne peut être divisé en
parties. De ce fait il est impossible pour lui d'être autre chose
que UN. C'est un commandement positif de savoir cela car il est écrit
"écoute Israël HaShem est notre D.ieu, HaShem est Ehad! »
(מִשְׁנֶה
תּוֹרָה Mishné
Torah Mada
1:7).
Le
Nom Elohim
Beaucoup
enseignent que le Nom Élohim est une preuve de la
« pluralité » du Créateur, mais il s'agit simplement
d'une méconnaissance de la langue hébraïque. Élohim est le
premier Nom de D.ieu qui apparaît dans la Torah, et
signifie, dans ce contexte, « les forces créatrices »,
pas dans le sens qu'il existent plusieurs divinités (hass
véshalom), mais dans le
sens qu'HaShem a créé le monde par le biais de plusieurs
« canaux ».
Ensuite,
quand il est dit, par exemple : « Confondons
leur langage », רבי
שלמה בן יצחק הצרפתי Rachi
explique comme suit l'utilisation de la première personne du
pluriel : « D.ieu,
dans Son extrême modestie, a consulté Son tribunal
(מדרש
תנחומא Midrach
Tanhouma
58, 18) ». De même lors du récit de la Création,
la première personne est employée afin de montrer que le
Créateur a
consulté les autorités divines, les mélakhim/anges,
concernant la formation de l'Adâm,
comme cela est expliqué : « Il
est vrai que personne n’a aidé D.ieu dans l’œuvre de la
création, de sorte que les hérétiques pourraient être incités
[par le pluriel « faisons »] à Le dénigrer. Cependant,
le texte n’a pas voulu manquer l’occasion de donner une leçon de
savoir-vivre et d’enseigner la valeur de la modestie : le
supérieur doit prendre l’avis de son subordonné et lui demander
son autorisation (בראשית
רבה Beréchith
Rabbah
8, 7). S’il avait été écrit : « je vais faire
l’homme », cela ne nous aurait pas appris que D.ieu a
consulté son beith din, mais nous aurions compris qu’Il a décidé
seul. Quant à la réponse aux hérétiques, elle figure au verset
suivant : « Elohim créa l’homme », et non :
« créèrent » ».
Plus
encore, le Midrash
nous dit la chose suivante : « Rabbi
Shmouel Ben Nahman
a dit au nom de Rabbi Yonathan: 'Au moment où Moïse écrivit la
Torah, il a du écrire l’œuvre tous le jours. Quand il est venu au
verset qui dit 'faisons l'homme à notre image, selon notre
ressemblance' (Gen. 1:26), il dit 'Maître de l'univers! pourquoi
donnes-tu une excuse aux hérétiques?' Il lui répondit 'Ecrit et
que
celui qui veut se tromper se trompe »
(Midrash
Béréshit Rabbah
8:8) !
Élohim,
de plus, ne désigne pas forcément HaShem,
car les Écritures
l'emploie pour désigner Moshé/Moïse,
comme il est dit : « HaShem
dit à Moshé : Vois, Je te fais Élohim pour Pharaon »
(Shémot/Exode
7:1), Sh'mouel/Samuel :
« Je
vois un Élohim qui monte de la Terre »
(Premier
Livre de
Sh'mouel,
28:13), les juges du peuple d'Israël :
« Élohim
se tient dans l'assemblée d'El, Il juge au milieux des Élohim »
(Téhilim/Psaume
82:1), et même les idoles : « Il
n'y aura pas pour toi d'autres élohim sur Ma Face »
(Devarim/Deutéronome
5:7) ! Or, Moshé,
Sh'mouel,
un juge ou encore une idole sont-ils tous divisés en trois ?
Sont-ils des « pluralités unifiées » ? Bien
évidement que non. Élohim
est un titre, un adjectif, un pluriel de majesté, et non un nom
désignant une « trinité ».
Les
« preuves » de l'Alliance Renouvelée
Seule הברית
החדשה l'Alliance Renouvelée apporterait des « preuves »
en faveur d'une « trinité ». Or, là également, une
simple recherche suffit à faire écrouler toute une doctrine. Voici
les deux principaux passages sur lesquels reposent les arguments :
« Allez,
faites de toutes les Nations des talmidim. Immergez-les
au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »
(Matityahou/Matthieu 28:19)
« Car
il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père,
la Parole et l'Esprit Saint. Et ces trois sont un » (1 Jean
5:7)
Concernant
le passage de Matthieu 28:19, il faut savoir que ce verset est un
rajout postérieur, et n'apparaît pas dans les manuscrits originaux
(dans la version syriac, ce passage est absent, de même que
dans tous les plus anciens manuscrits). Par exemple, Eusèbe de
Césarée, lorsqu'il cite ce passage plusieurs fois, écrit
toujours : « Allez, faites de
toutes les Nations des talmidim et enseignez-leur à observer tout ce
que je vous ai prescrit ». Il n'y a aucune mention
d'une immersion faite au nom de trois personnes. Plus encore, quand
nous lisons les différentes immersions effectuées par la suite,
dans les Actes par exemple, toutes sont faites seulement au
nom du Mashiah Yéshou'a, simplement.
Ouvrons
à ce stade une petite parenthèse : concernant l'immersion, il
faut savoir que les Juifs de la Communauté du Messie
n'ont rien inventé : jusqu'à aujourd'hui, lors d'une
conversion au Judaïsme, un non-Juif passe par les eaux du
mikvé, c'est-à-dire par le bain rituel (d'après une
ordonnance de la Torah). Quand un converti passe par les eaux
du mikvé, il est considéré comme un enfant d'Israël.
Or,
d'après l'image prise par le rav Shaoul dans sa lettre
adressée aux Romains, les Gentils doivent passer par le
mikvé, les eaux pour l'immersion, afin d'être greffés sur
l'olivier franc qu'est Israël. Et cette immersion se fait au
nom du Mashiah Yéshou'a seulement, qui
est le Rabbi de la Communauté. Et une fois greffés
sur cet olivier, ce n'est pas au Gentil à amener ses
connaissances païennes au peuple, mais c'est à lui à recevoir
d'Israël. Ce n'est pas la branche sauvage qui amène la sève
à l'arbre, c'est la sève d'Israël qui nourrit le non-Juif
greffé, chose que la plupart ont malheureusement oublié (ce qui a
donné nos derniers 2000 ans d'histoires comme triste héritage de
cela).
Pour
ce qui est de 1 Jean 5:7, sachons également que ce passage ne
se trouve que dans certains manuscrits apparus tardivement, et
n'apparaît jamais dans les manuscrits les plus anciens (une simple
lecture d'une note de ce verset dans la version de la Bible dite
« Thompson » permet de le vérifier facilement).
Ces
deux versets ont donc été rajoutés par la suite dans les écrits
de ces Juifs afin de pouvoir valider la doctrine païenne et
idolâtre de la trinité naissante. Heureusement, certaines versions
ont déjà supprimé le verset la première lettre de Jean, cependant
celui de Matthieu a la vie dure. Alors terminons le travail !
Les
Origines de la « Trinité »
Au
début, la Communauté du Messie était composée
exclusivement de Juifs, puis petit à petit les Gentils
sont rentrés au sein du Corps du Messie. Avec le temps, ils
furent de plus en plus nombreux, mais le problème c'est qu'ils
amenaient avec eux leurs « bagages spirituels » de leurs
anciennes religions et croyances. Et parmi ces croyances païennes se
trouvait celle de la triade capitoline qui était une trinité de
faux dieux constituée de Jupiter, Mars et Quirinus. Cette triade de
faux dieux n'était pas l'apanage de Rome : bien avant, les
anciennes religions avaient regroupé plusieurs de leurs « dieux »
en trinité, comme les égyptiens, avec la triade « Osiris –
Isis et Horus » pour la plus connue, et les babyloniens et leur
trinité « Sin – Shamash et Ishtar ». Fait intéressant,
les triades égyptiennes étaient souvent composées d'un « dieu
père », une « déesse mère » et un « dieu
fils ».
Ainsi,
à l'époque romaine, les noms des « dieux » étaient
différents car les temps et les formes extérieures évoluent, mais
le fond est resté le même. Arrivés dans la Communauté du
Messie, le pas à franchir pour changer à nouveau les noms de
leur triade a été rapide : HaShem devient le
« dieu-père », le Rouah
HaKodesh/le Souffle Divin devient la « déesse-mère »,
et le Mashiah/Messie se transforme en
« dieu-fils ».
De
quelle « Marie » parle-t-on ?
Toujours
dans le registre « plagiat », notons également que la
« Marie » que vénère une partie du christianisme n'est
pas la véritable Myriam, jeune Juive vivant la Torah,
et mère du Roi Mashiah.
La
spécialité des fausses religions a toujours été « d'emprunter »
les dieux de leurs petits camarades pour construire leur propre
mythologie. Encore une fois, les noms changent, les histoires
évoluent, mais les puissances spirituelles ténébreuses restent les
mêmes en arrière plan !
Ainsi,
« Marie » n'est plus ni moins qu'Astarté déguisée,
aussi connue sous le nom de la « reine du ciel ». Voici
déjà les mises en gardes d'un navi, un prophète d'Israël
de l'époque :
« Les
enfants ramassent du bois, leurs pères allument le feu et les femmes
pétrissent de la pâte pour confectionner des gâteaux en l'honneur
de la reine des cieux, pour faire des libations aux dieux étrangers,
avec l'intention de me blesser. Mais est-ce moi qu'ils blessent?
dit l'E.ternel; n'est-ce pas plutôt eux-mêmes, à
leur propre confusion ? »
(Yirméyahou/Jérémie 7:18-19)
« Mais,
au contraire, nous sommes résolus à faire tout ce que nos lèvres
ont proféré: brûler de l'encens à la Reine des cieux, répandre
des libations en son honneur, comme nous l'avons fait, nous et nos
pères, nos rois et nos princes, dans les villes de yéhoudah et les
rues de Yéroushalayim; car alors nous mangions du pain à satiété,
nous vivions heureux et ne connaissions pas les revers. Mais du
jour où nous avons cessé de brûler de l'encens à la Reine des
cieux et de lui offrir des libations, nous avons manqué de tout, et
nous avons été décimés par le glaive et par la famine. Et
lorsque nous brûlons de l'encens à la Reine des cieux et répandons
des libations en son honneur, est-ce donc à l'insu de nos époux que
nous lui confectionnons des gâteaux pour la traiter en divinité et
que nous lui faisons des libations?" Yirméyahou répliqua
au peuple réuni; aux hommes, aux femmes, à toute cette foule qui
lui avait tenu tête: "Précisément, dit-il, cet acte que
vous avez commis de brûler de l'encens dans les villes de yéhoudah
et les rues de Yéroushalayim, vous et vos pères, vos rois et vos
princes, ainsi que les gens du peuple, l'E.ternel s'en est souvenu et
il l'a pris à cœur. Aussi l'E.ternel n'a-t-il pu patienter
davantage à la vue de la perversité de vos œuvres et des
abominations que vous vous permettiez, et votre pays est devenu une
ruine, une solitude, un lieu maudit, que personne n'habite, comme
aujourd'hui » (Yirméyahou/Jérémie
44 : 17 à 22)
Astarté,
Ishtar, Aphrodite, Turan, Vénus, Marie....une carte d'identité
plutôt bien remplie pour une seule et même femme. Fait intéressant,
Astarté est une déesse tantôt vierge tantôt mère...comme une
certaine « mère de dieu » catholique. Bien évidement,
la vraie Myriam a conçu Yéshou'a sans connaître
d'homme car le Mashiah est le second Adâm,
il est donc lié à l'homme pécheur par sa naissance commune à tous
les hommes, et lié à la nouvelle humanité en la débutant, car il
a été créé directement par HaShem sans passer par une
semence d'homme masculin (ish, homme en hébreu), comme Adâm
harishon, le premier homme, ne provient pas non plus d'une
semence masculine.
Que
le Roi Mashiah revienne rapidement, ramène tout
le 'Am Israël à la Torah, et que la véritable
connaissance d'HaShem puisse remplir enfin le monde !
Shabbat
Shalom lékoulam !
Sources :
Tanakh (Torah –
Prophètes - Ecrits)
B'rit
Hadasha (Alliance
Renouvelée)
Midrash
Rabbah
Diverses
sources historiques
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