יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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vendredi 9 mai 2014

La "trinité" - השילוש הקדוש

"Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour le Tanakh, pour voir si ce qu'on leur disait était exact" (Actes 17:11)

La « Trinité »



Le christianisme enseigne que « Dieu est trois personnes en une », soit le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Cela est-il la vérité ?



Pour commencer, il est bon de revenir à la source afin de vérifier la véracité de ces propos. Le cœur de la Torah, que le Juif dit le matin à son lever et le soir à son coucher durant la prière, enseigne :



שְׁמַע יִשְׂרָאֵל יְהוָה אֱלֹהֵינוּ יְהוָה אֶחָד



Shéma' Israël HaShem Eloheinou HaShem Ehad



Ecoute Israël, HaShem notre D., HaShem Est Un



(דברים Devarim/Deutéronome 6:4)


Le משיח Messie dira également qu'il s'agit de la mitsva, du commandement le plus important de la Torah (voir Marc 12:29). Le שמע ישראל Shéma' enseigne l'Unicité du Créateur, c'est-à-dire qu'Il est indivisible, et c'est que rappellera הרב משה בן מימון le Rambam : « D.ieu  n'est pas deux ou plusieurs entités, mais une seule entité d'une seule unicité encore plus singulière qu'aucune autre chose singulière dans la création ... Il ne peut être divisé en parties. De ce fait il est impossible pour lui d'être autre chose que UN. C'est un commandement positif de savoir cela car il est écrit "écoute Israël HaShem est notre D.ieu, HaShem est Ehad! » (מִשְׁנֶה תּוֹרָה Mishné Torah Mada 1:7).


Le Nom Elohim



Beaucoup enseignent que le Nom Élohim est une preuve de la « pluralité » du Créateur, mais il s'agit simplement d'une méconnaissance de la langue hébraïque. Élohim est le premier Nom de D.ieu qui apparaît dans la Torah, et signifie, dans ce contexte, « les forces créatrices », pas dans le sens qu'il existent plusieurs divinités (hass véshalom), mais dans le sens qu'HaShem a créé le monde par le biais de plusieurs « canaux ».



Ensuite, quand il est dit, par exemple : « Confondons leur langage », רבי שלמה בן יצחק הצרפתי Rachi explique comme suit l'utilisation de la première personne du pluriel : « D.ieu, dans Son extrême modestie, a consulté Son tribunal (מדרש תנחומא Midrach Tanhouma 58, 18) ». De même lors du récit de la Création, la première personne est employée afin de montrer que le Créateur a consulté les autorités divines, les mélakhim/anges, concernant la formation de l'Adâm, comme cela est expliqué : « Il est vrai que personne n’a aidé D.ieu dans l’œuvre de la création, de sorte que les hérétiques pourraient être incités [par le pluriel « faisons »] à Le dénigrer. Cependant, le texte n’a pas voulu manquer l’occasion de donner une leçon de savoir-vivre et d’enseigner la valeur de la modestie : le supérieur doit prendre l’avis de son subordonné et lui demander son autorisation (בראשית רבה Beréchith Rabbah 8, 7). S’il avait été écrit : « je vais faire l’homme », cela ne nous aurait pas appris que D.ieu a consulté son beith din, mais nous aurions compris qu’Il a décidé seul. Quant à la réponse aux hérétiques, elle figure au verset suivant : « Elohim créa l’homme », et non : « créèrent » ».


Plus encore, le Midrash nous dit la chose suivante : « Rabbi Shmouel Ben Nahman a dit au nom de Rabbi Yonathan: 'Au moment où Moïse écrivit la Torah, il a du écrire l’œuvre tous le jours. Quand il est venu au verset  qui dit 'faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance' (Gen. 1:26), il dit 'Maître de l'univers! pourquoi donnes-tu une excuse aux hérétiques?' Il lui répondit 'Ecrit et que celui qui veut se tromper se trompe » (Midrash Béréshit Rabbah 8:8) !



Élohim, de plus, ne désigne pas forcément HaShem, car les Écritures l'emploie pour désigner Moshé/Moïse, comme il est dit : « HaShem dit à Moshé : Vois, Je te fais Élohim pour Pharaon » (Shémot/Exode 7:1), Sh'mouel/Samuel : « Je vois un Élohim qui monte de la Terre » (Premier Livre de Sh'mouel, 28:13), les juges du peuple d'Israël : « Élohim se tient dans l'assemblée d'El, Il juge au milieux des Élohim » (Téhilim/Psaume 82:1), et même les idoles : « Il n'y aura pas pour toi d'autres élohim sur Ma Face » (Devarim/Deutéronome 5:7) ! Or, Moshé, Sh'mouel, un juge ou encore une idole sont-ils tous divisés en trois ? Sont-ils des « pluralités unifiées » ? Bien évidement que non. Élohim est un titre, un adjectif, un pluriel de majesté, et non un nom désignant une « trinité ».



Les « preuves » de l'Alliance Renouvelée



Seule הברית החדשה l'Alliance Renouvelée apporterait des « preuves » en faveur d'une « trinité ». Or, là également, une simple recherche suffit à faire écrouler toute une doctrine. Voici les deux principaux passages sur lesquels reposent les arguments :



« Allez, faites de toutes les Nations des talmidim. Immergez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matityahou/Matthieu 28:19)



« Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et l'Esprit Saint. Et ces trois sont un » (1 Jean 5:7)



Concernant le passage de Matthieu 28:19, il faut savoir que ce verset est un rajout postérieur, et n'apparaît pas dans les manuscrits originaux (dans la version syriac, ce passage est absent, de même que dans tous les plus anciens manuscrits). Par exemple, Eusèbe de Césarée, lorsqu'il cite ce passage plusieurs fois, écrit toujours : « Allez, faites de toutes les Nations des talmidim et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ». Il n'y a aucune mention d'une immersion faite au nom de trois personnes. Plus encore, quand nous lisons les différentes immersions effectuées par la suite, dans les Actes par exemple, toutes sont faites seulement au nom du Mashiah Yéshou'a, simplement.



Ouvrons à ce stade une petite parenthèse : concernant l'immersion, il faut savoir que les Juifs de la Communauté du Messie n'ont rien inventé : jusqu'à aujourd'hui, lors d'une conversion au Judaïsme, un non-Juif passe par les eaux du mikvé, c'est-à-dire par le bain rituel (d'après une ordonnance de la Torah). Quand un converti passe par les eaux du mikvé, il est considéré comme un enfant d'Israël.

Or, d'après l'image prise par le rav Shaoul dans sa lettre adressée aux Romains, les Gentils doivent passer par le mikvé, les eaux pour l'immersion, afin d'être greffés sur l'olivier franc qu'est Israël. Et cette immersion se fait au nom du Mashiah Yéshou'a seulement, qui est le Rabbi de la Communauté. Et une fois greffés sur cet olivier, ce n'est pas au Gentil à amener ses connaissances païennes au peuple, mais c'est à lui à recevoir d'Israël. Ce n'est pas la branche sauvage qui amène la sève à l'arbre, c'est la sève d'Israël qui nourrit le non-Juif greffé, chose que la plupart ont malheureusement oublié (ce qui a donné nos derniers 2000 ans d'histoires comme triste héritage de cela).



Pour ce qui est de 1 Jean 5:7, sachons également que ce passage ne se trouve que dans certains manuscrits apparus tardivement, et n'apparaît jamais dans les manuscrits les plus anciens (une simple lecture d'une note de ce verset dans la version de la Bible dite « Thompson » permet de le vérifier facilement).



Ces deux versets ont donc été rajoutés par la suite dans les écrits de ces Juifs afin de pouvoir valider la doctrine païenne et idolâtre de la trinité naissante. Heureusement, certaines versions ont déjà supprimé le verset la première lettre de Jean, cependant celui de Matthieu a la vie dure. Alors terminons le travail !




Les Origines de la « Trinité »

Au début, la Communauté du Messie était composée exclusivement de Juifs, puis petit à petit les Gentils sont rentrés au sein du Corps du Messie. Avec le temps, ils furent de plus en plus nombreux, mais le problème c'est qu'ils amenaient avec eux leurs « bagages spirituels » de leurs anciennes religions et croyances. Et parmi ces croyances païennes se trouvait celle de la triade capitoline qui était une trinité de faux dieux constituée de Jupiter, Mars et Quirinus. Cette triade de faux dieux n'était pas l'apanage de Rome : bien avant, les anciennes religions avaient regroupé plusieurs de leurs « dieux » en trinité, comme les égyptiens, avec la triade « Osiris – Isis et Horus » pour la plus connue, et les babyloniens et leur trinité « Sin – Shamash et Ishtar ». Fait intéressant, les triades égyptiennes étaient souvent composées d'un « dieu père », une « déesse mère » et un « dieu fils ».

Ainsi, à l'époque romaine, les noms des « dieux » étaient différents car les temps et les formes extérieures évoluent, mais le fond est resté le même. Arrivés dans la Communauté du Messie, le pas à franchir pour changer à nouveau les noms de leur triade a été rapide : HaShem devient le « dieu-père », le Rouah HaKodesh/le Souffle Divin devient la « déesse-mère », et le Mashiah/Messie se transforme en « dieu-fils ».

De quelle « Marie » parle-t-on ?

Toujours dans le registre « plagiat », notons également que la « Marie » que vénère une partie du christianisme n'est pas la véritable Myriam, jeune Juive vivant la Torah, et mère du Roi Mashiah.
La spécialité des fausses religions a toujours été « d'emprunter » les dieux de leurs petits camarades pour construire leur propre mythologie. Encore une fois, les noms changent, les histoires évoluent, mais les puissances spirituelles ténébreuses restent les mêmes en arrière plan !

Ainsi, « Marie » n'est plus ni moins qu'Astarté déguisée, aussi connue sous le nom de la « reine du ciel ». Voici déjà les mises en gardes d'un navi, un prophète d'Israël de l'époque :

« Les enfants ramassent du bois, leurs pères allument le feu et les femmes pétrissent de la pâte pour confectionner des gâteaux en l'honneur de la reine des cieux, pour faire des libations aux dieux étrangers, avec l'intention de me blesser. Mais est-ce moi qu'ils blessent? dit l'E.ternel; n'est-ce pas plutôt eux-mêmes, à leur propre confusion ? » (Yirméyahou/Jérémie 7:18-19)

« Mais, au contraire, nous sommes résolus à faire tout ce que nos lèvres ont proféré: brûler de l'encens à la Reine des cieux, répandre des libations en son honneur, comme nous l'avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos princes, dans les villes de yéhoudah et les rues de Yéroushalayim; car alors nous mangions du pain à satiété, nous vivions heureux et ne connaissions pas les revers. Mais du jour où nous avons cessé de brûler de l'encens à la Reine des cieux et de lui offrir des libations, nous avons manqué de tout, et nous avons été décimés par le glaive et par la famine. Et lorsque nous brûlons de l'encens à la Reine des cieux et répandons des libations en son honneur, est-ce donc à l'insu de nos époux que nous lui confectionnons des gâteaux pour la traiter en divinité et que nous lui faisons des libations?"  Yirméyahou répliqua au peuple réuni; aux hommes, aux femmes, à toute cette foule qui lui avait tenu tête: "Précisément, dit-il, cet acte que vous avez commis de brûler de l'encens dans les villes de yéhoudah et les rues de Yéroushalayim, vous et vos pères, vos rois et vos princes, ainsi que les gens du peuple, l'E.ternel s'en est souvenu et il l'a pris à cœur. Aussi l'E.ternel n'a-t-il pu patienter davantage à la vue de la perversité de vos œuvres et des abominations que vous vous permettiez, et votre pays est devenu une ruine, une solitude, un lieu maudit, que personne n'habite, comme aujourd'hui » (Yirméyahou/Jérémie 44 : 17 à 22)

Astarté, Ishtar, Aphrodite, Turan, Vénus, Marie....une carte d'identité plutôt bien remplie pour une seule et même femme. Fait intéressant, Astarté est une déesse tantôt vierge tantôt mère...comme une certaine « mère de dieu » catholique. Bien évidement, la vraie Myriam a conçu Yéshou'a sans connaître d'homme car le Mashiah est le second Adâm, il est donc lié à l'homme pécheur par sa naissance commune à tous les hommes, et lié à la nouvelle humanité en la débutant, car il a été créé directement par HaShem sans passer par une semence d'homme masculin (ish, homme en hébreu), comme Adâm harishon, le premier homme, ne provient pas non plus d'une semence masculine.

Que le Roi Mashiah revienne rapidement, ramène tout le 'Am Israël à la Torah, et que la véritable connaissance d'HaShem puisse remplir enfin le monde !

Shabbat Shalom lékoulam !

Sources : Tanakh (Torah – Prophètes - Ecrits)
B'rit Hadasha (Alliance Renouvelée)
Midrash Rabbah
Diverses sources historiques


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