יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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jeudi 22 mai 2014

Le Shabbat - שבת


Shabbat

Qu'est-ce que le Shabbat ?

La Torah nous dit : « Elohim mit fin, le septième jour, à l’œuvre faite par Lui ; et Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu'Il avait faite. Elohim bénit le septième jour et le proclama saint, parce qu'en ce jour Il se reposa de l’œuvre entière qu'Il avait produite et organisée » (Béréshit/Genèse 2:2-3)

Avant l'apparition du peuple d'Israël, avant le don de la Torah, le Créateur avait décrété le septième jour de la semaine comme Shabbat, jour de cessation des activités créatrices dans ce monde. Durant cette période, la construction du monde cesse et la Création revient (tashouv, retour = Shabbat) vers HaShem. Ce Jour est donc kadosh (saint, réservé, mis à part) pour le Créateur, ce qui se traduit par une halte dans les activités profanes.

Quand le Shabbat a-t-il été aboli par les Gentils ?

A partir du moment où les conceptions païennes sont rentrées dans la partie du Klal, de la Communauté d'Israël qui avait reconnu Yéshou'a comme le Roi Mashiah. A l'époque de Constantin, empereur de Rome, il a été décrété que « le Seigneur » serait adoré le dimanche, jour où il adorait l'idole sol invictus. Voici ce que l'histoire nous apprend :

« Au IVe siècle, et pour les raisons que l'on devine, Sylvestre ler, évêque de Rome (314-337), dans sa tentative de débarrasser la terminologie chrétienne des réminiscences païennes, décida que le dies solis/sol invictus qui rappelait l'origine mithriaque du dimanche s'appellerait désormais dies dominica, en souvenir de la résurrection du Christ ». C'est comme pour la marijuana : quand on arrive pas à éradiquer, on légalise.

Yéshou'a, devenu donc un « Jésus chrétien romain », s'est vu calquer sur cette aberration, déjudaïser, et devenir le nouveau dieu de l'empire à respecter et adorer.

Et voici ce qui en résultera :

«On observe le dimanche au lieu du samedi, non pas en vertu d’un commandement divin, mais en vertu de la constitution de l’Église et de la coutume du peuple chrétien
(Thomas d’Aquin, Somme Théologique, art.122-4.)

Ceci rappelant cela : « Pourquoi transgressez-vous la mitsva/commandement d'HaShem par votre tradition ? » (Matityahou/Matthieu 15:3).

«Si les Protestants suivaient la Bible, ils adoreraient Dieu le jour du sabbat. En observant le dimanche, ils suivent une loi de l’Église Catholique.»
(Albert Smith, Chancelier de l’archidiocèse de Baltimore, lettre datée du 10 février 1920)

Et encore :

« Le Père Enright affirme sans ambiguïté :
« C'est l'Église catholique qui a transféré le jour du repos du Samedi au dimanche, du 7e jour au 1er jour de la semaine. Non seulement elle a rendu obligatoire l'observation du dimanche, mais au concile de Laodicée, en 364, elle a prononcé l'anathème contre ceux qui observent le Sabbat ».
En résumé, ceux qui veulent suivre le Messie qui est le Roi Juif et observer ses commandements devaient en fait renoncer à la Torah, se « convertir » au christianisme et adopter la « torah » romaine pour suivre le Jésus chrétien ! Car celui qui voulait observer les Écritures se voyait buter à un anathème ! Le monde à l'envers, accomplissant cette prophétie :

« Il [L'empire romain] opprimera les saints [le peuple d'Israël] d'Eliyôn, et il espérera changer les Temps [des Fêtes et du Shabbat] et la Torah » (Daniel 7:25)

Le christianisme étant apparu au sein de l'empire romain, il s'est développé au fil du temps avec cette Torah abolie en son sein, remplaçant Fêtes et Shabbatot du Créateur contre les rajouts païens, se privant par là, malheureusement pour lui, de nombreuses brakhot, bénédictions.

Le Messie ressuscité un dimanche ?

Certains pourraient répliquer que le Messie étant ressuscité un dimanche, on lui dédie ce jour. Pour commencer, le Messie n'est pas ressuscité un dimanche mais le Shabbat soir (motsaé shabbat). De plus, quand bien même il serait ressuscité un dimanche, il n'a jamais demandé de « fêter » son retour du shéol, et encore moins d'abolir le Shabbat par la même occasion. Voyons donc :

Pour beaucoup, le Messie est mort un vendredi après-midi (le « vendredi saint ») et ressuscité un dimanche. Or, de vendredi en fin de journée à dimanche matin, ça fait un jour et des poussières, disons, pour être un peu large, 1,5. Or, les prophéties nous disent que le Messie resterait trois jours et trois nuits, donc 3 [jours]. La Torah nous demande ici un calcul complexe, savoir compter jusqu'à 3. Aux dernières nouvelles, et les mathématiques n'ayant pas évoluées, 1,5 n'est pas égal à 3. Quelle est la véritable chronologie ?

Comme Yona/Jonas, Yéshou'a devait donc rester 3 jours et 3 nuits entiers dans le shéol, le séjour des morts.
Le Mashiah est mort juste avant Pessah/Pâque. Et le Texte dit que le jour juste après sa mort était un "grand Shabbat" (voyez Yohanan/Jean 19:31). Or, le "Grand Shabbat" dans la Torah, en hébreu Shabbat HaGadol, désigne le premier jour de Pessah. Et l'on sait que quand Myriam vient au tombeau, tôt le premier jour de la semaine, le Messie est déjà ressuscité ! Et il est mort le soir, avant le début de Pessah. Donc pour faire vraiment un compte de 3 jours et 3 nuits, il doit ressusciter un soir, étant mort un soir.

Si nous enlevons 3 jours depuis le soir du Shabbat, cela nous donne : Mercredi soir.

Voilà la véritable chronologie : Yéshou'a est mort un mercredi soir, avant le début de Pessah/Pâque appelé le Shabbat HaGadol par la Torah et Yohanan, qui tombe à cette époque un jeudi. Et la résurrection a lieu juste avant la fin du Shabbat.

Au final, non seulement les traditions humaines ont pris le dessus sur le commandement Divin, mais en plus elles sont basées sur des postulats complètements faux.

Le Jour compte-t-il vraiment ?

Tout ceci étant dit, certains peuvent quand même répliquer que le jour même n'a aucune importance, après tout HaShem regarde au cœur ! HaShem regarde au cœur ? Oui ! Mais pas seulement.

Lors du don de la Torah, les Bnéi Israël ont dit : « na'asséh vénishma' », ce qui se traduit pas « nous ferons et nous comprendrons » (Shémot/Exode 24:7).
Sous-entendu, nous T'obéirons, nous suivrons Tes commandements, que nous les comprenions ou non, et plus tard, Tu nous en révéleras la raison. C'est comme cela que ça marche avec HaShem : d'abord le pas de émounah, de confiance, puis plus tard l'explication. Or, aujourd'hui, beaucoup tournent à l'envers : « je » réfléchis, « je » pèse le pour et le contre, « je » vois si ça me convient, « je », « je » , « je »....et si ça rentre dans « ma logique », dans ce que « j'accepte », alors « je » le ferai.

Si HaShem s'est dévoilé sur le Mont Sinaï et a donné des dates bien précises pour les Shabbatot et les Fêtes, est-ce pour faire joli ou pour « remplir » le blanc du rouleau de la Torah ? De profonds et magnifiques secrets se cachent dans l'espace-temps, et lors des dates précisées dans les Écritures où se passent ces miqraei kodesh, ces Saintes Convocations, des « portes spatio-temporelles » s'ouvrent, des « passages » pour que les bénédictions du Créateur se déversent sur Son peuple.

Ceci permet de répondre à la question : Pourquoi le peuple d'Israël a-t-il réussi à traverser l'histoire malgré toutes les catastrophes qui lui sont tombées sur la tête ? Parce qu'en respectant la Torah, il s'est littéralement « branché » à HaShem Lui-même, ainsi, l'éternité s'est déversée dans ce peuple qui, de même, devient éternel ! Les païens eux-mêmes l'ont reconnu, comme il est dit par cet auteur païen, Tolstoï  :

« Qu'est-ce qu'un Juif ? Cette question n’est pas aussi étrange que cela puisse paraître à première vue. Examinons cette créature libre qui a été isolée et opprimée, foulée aux pieds et poursuivie, brûlée et noyée par tous les dirigeants et les nations, mais qui n’en est pas moins vivante et prospère en dépit de tout le monde.
Qu’est-ce qu’un juif qui n’a pas succombé à toutes les tentations mondaines offertes par ses oppresseurs et persécuteurs, de sorte qu’il aurait renoncé à sa religion et qu’il aurait abandonné la foi de ses pères ? Un juif est un être sacré qui s’est procuré un feu éternel du ciel et, avec lui, il éclaire la terre et ceux qui y vivent. 

Il est le printemps et la source d’où le reste des nations ont puisé leurs religions et leurs croyances. Un juif est un pionnier de la culture. Depuis des temps immémoriaux, l’ignorance était impossible en Terre Sainte, de même que de nos jours dans l’Europe civilisée. En outre, au moment où la vie et la mort d’un être humain ne valaient rien, Rabbi Akiva s’est prononcé contre la peine de mort qui est maintenant considérée comme une peine acceptable dans la plupart des pays civilisés. 

Un juif est un pionnier de la liberté. Retour dans les temps primitifs, quand la nation avait été divisée en deux classes, les maîtres et les esclaves, l’enseignement de Moïse interdit la tenue d’une personne comme esclave pendant plus de six ans. 

Un juif est le symbole de la tolérance civile et religieuse : «Donc montrez votre amour pour l’étranger car vous avez été étrangers dans le pays de l’Egypte ». 

Ces paroles ont été prononcées au cours des lointains et barbares temps où il était communément acceptable entre les nations d’asservir les autres. 

En termes de tolérance, la religion est loin de recruter des adhérents. Bien au contraire, le Talmud stipule que si un non-juif veut se convertir à la foi juive, il faut lui expliquer combien il est difficile d’être juif et que les justes des autres religions aussi héritent le royaume céleste. 

Un juif est un symbole de l’éternité. La nation que ni combat ni torture  ne pourrait exterminer, la nation que ni le feu ni le passage des civilisations n’ont été en mesure d’effacer de la surface de la terre, la nation qui la première annonce la Parole de Dieu, la nation qui a préservé la prophétie depuis si longtemps et qui l’a transmise au reste de l’humanité, une telle nation ne peut pas disparaître.

         Un juif est éternel, il est une incarnation de l’éternité ». 

Comment le Juif devient-il éternel ? En se branchant à la Torah, aux commandements, dont le Shabbat.

Et concernant le jour, il faut également savoir que le samedi est bien le Shabbat, puisque ce mot, provenant du latin sambati dies, et issu d'une variante d'origine grecque du latin sabbati dies signifie « Jour du Shabbat ».

Le Messie et ses élèves ont-ils cessé d'observer le Shabbat ?

« Et Shaoul, selon son habitude, s'y rendit ; et pendant trois Shabbatot, il donna des explications à partir du Tanakh » (Actes 17:2)

« Car depuis les temps anciens, il y a dans chaque ville ceux qui proclament Moshé et qui lisent ses paroles dans les synagogues chaque Shabbat » (Actes 15:21)

« Le Jour du Shabbat il alla à la synagogue selon son habitude » (Luc 4:16)

« Le Shabbat les femmes se reposèrent, conformément au commandement » (Luc 23:56)

Les Gentils doivent-ils suivre le Shabbat ?

« Toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches […] ainsi tu es devenu co-participant de la racine généreuse de l'olivier » (Lettre aux Romains 11:17)

« A chaque Rosh Hodesh [nouvelle Lune] et à chaque Shabbat, toute chair viendra se prosterner devant Moi » (Yésha'yahou/Isaïe 66:23)

Il n'est pas interdit de se réunir le dimanche, le lundi ou le jeudi bien sûr, mais à partir du moment où un jour profane remplace et prend autorité sur le Shabbat, et est déclaré « jour du seigneur » cela devient une transgression au même titre qu'un adultère, une autre des 10 Paroles, ou qu'un vol.

Shabbat Shalom !

Sources : Tanakh (Torah – Néviim/Prophètes – Kétouvim/Hagiographes)
B'rit Hadasha (Alliance Renouvelée)
« L'église messianique se lève » de Robert Heidler

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