יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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jeudi 10 juillet 2014

L'"église" n'existe pas


L'« église » n'existe pas

A partir de la mauvaise traduction d'un seul mot, une nouvelle religion a vu le jour, de nouveaux dogmes, et 2000 ans d'erreurs. Pour un seul mot ! Et quel est-il? L'église.

La première mention de ce terme dans les Écrits de la ברית חדשה B'rit Hadasha, l'Alliance Renouvelée (le « nouveau testament »), est dans מתיתיהו Matityahou/Matthieu 16:18 :

« De plus, moi, je t'affirme que tu es Pétros, et sur ce rocher, je bâtirai mon « église » ».

Or, le mot « église » traduit le mot grec εκκλησια, ekklésia, qui signifie assemblée. Ce mot n'était pas inconnu des Juifs de l'époque puisque dans la traduction grecque du תנך Tanakh (L'Alliance du Sinaï et les Prophètes, appelé faussement « ancien testament »), la septante, le mot ekklésia traduit le mot hébreu קהל qahal, signifiant assemblée, comme par exemple dans ce passage :

« Moshé [Moïse] et Aharôn [Aaron] tombent sur leur face, en face de toute l'assemblée [ קהל qahal] de la Communauté d'Israël » (במדבר Bamidbar/Nombres 14:5)

Or, le grand problème des traducteurs, c'est que dans les Écrits de l'Alliance Renouvelée, au lieu de traduire le grec ekklésia par le mot assemblée, ils ont inventé un nouveau mot, le mot « église », qui est une confusion entre les consonnes du mot hébreu qahal et du mot grec ekklésia.

Se pose ainsi un immense problème de compréhension des Textes : en effet, cela peut faire penser à l'émergence d'un « nouveau peuple », d'un « nouvel Israël sortant d'Israël », à une théologie de substitution dans ses formes les plus extrêmes.

Mais remettons-nous dans le contexte de l'époque : le « christianisme » n'existe pas, « l'église » n'existe pas, le « nouveau testament » n'existe pas. Seul est le Judaïsme, composé de différents mouvements (p'roushim/pharisiens (il s'agit du mouvement dont le משיח Messie était le plus proche), les tzadouqim/sadducéens, les esséniens, les zélotes, etc). Dans le mouvement des p'roushim par exemple existent différentes écoles, comme dans le Judaïsme d'aujourd'hui qui compte les loubavitch, les breslev, les lituaniens, etc. Ces écoles sont différentes mais complémentaires l'une de l'autre, mettant chacune en avant une facette de la vérité. Toutes réunies, elles reflètent la vérité unifiée.

Ainsi, quand le Messie annonce qu'il va fonder son assemblée, sa communauté sur un rocher (le rocher étant le symbole de ce qui est immuable, dans ce contexte signifiant que sur la vérité qu'il est le Messie, ceux qui le suivent seront inébranlables) il n'est pas en train de mettre en place une nouvelle institution. Il est simplement en train d'annoncer à ses talmidim, ses disciples Juifs que son école (une parmi plusieurs à l'époque) va se fonder sur la réalité que lui, ישוע Yéshou'a, est le Roi Messie, et qu'elle va durer dans le temps jusqu'à la géoula, la Délivrance Finale (signification de « les portes du Shéol [le séjour des morts] ne prévaudront pas contre elle »). Cette école concerne les Juifs puis les Gentils (les Non-Juifs) qui s'y intégreraient et qui n'aboliraient pas, bien évidement, la Torah.

Donc, établir aujourd'hui deux entités distinctes, ישראל Israël et une autre appelée « église » est une pure aberration, puisqu'il n'y a aucune dualité à ce niveau-là. Ce qu'on appelle l'épouse du Messie, dans un sens imagé, c'est Israël terrestre (la seule, l'unique, la vraie) et les Gentils qui se greffent à cet Israël terrestre. Et il n'y a pas de peuple terrestre et de peuple céleste comme beaucoup l'enseignent. Il n'y a qu'un peuple, qui est terrestre et céleste. Il n'y a qu'une Communauté, celle des enfants d'Israël dans la chair, descendants d'Avraham, Yitshak et Ya'aqov, et les Gentils qui adhèrent à eux. Tout simplement !

Il n'y a pas de « grâce » pour les uns et de « loi » pour les autres, mais une תורה Torah nourrissant tout le monde et un héssed, une grâce qui concerne tout le monde et qui se trouve autant chez les Gentils que chez les Juifs, orthodoxes ou non. Il n'y a qu'un seul rouah hakodesh, Esprit saint, qui anime autant les Gentils qui suivent Yéshou'a que les Juifs qui pratiquent la Torah, les deux cheminant sur la route de la vérité. Les premiers ont pour mission d'annoncer le Retour du Roi tandis que les seconds dévoilent la vérité sur Terre, les mécanismes spirituels régissant le monde, et la nature des mondes spirituels.

Quand vous lirez les Écrits de l'Alliance Renouvelée, à chaque mention du mot « église », pensez à la réalité de ce concept, c'est-à-dire : une communauté Juive, mise en place par un רבי Rabbi il y a 2000 ans et choisi par HaShem, D., pour être le Messie, où les personnes qui s'y trouvent respectent la Torah et annoncent la venue du Royaume. Une école parmi tant d'autres au sein du Judaïsme.

Puissions-nous comprendre, réaliser et vivre que nous sommes tous dans le même bateau, avec les mêmes aspirations, et qu'au final, nous héritons tous du même Royaume, du même 'olam haba, monde à venir.

Sources : Tanakh (TorahProphètes - Écrits)
B'rit Hadasha (Alliance Renouvelée)


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