יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


לעלוי נשמת

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lundi 3 novembre 2014

Qui a les yeux bandés ?


Qui a les yeux bandés ?

Dans peu de temps, l'écrasante majorité des croyants Gentils (dits chrétiens) du monde fêteront « noël », la « naissance de Jésus ». Extrêmement peu fêteront Hanoukka, la Fête de la Dédicace, commémorant la victoire d'Israël sur les Grecs, Fête instaurée par les rabbanim et respectée par le Mashiah, le Messie Yéshou'a, lui-même.
Les Fêtes d'HaShem, les Saintes Convocations, sont abolies par les Gentils, mais les fêtes d'origines païennes et idolâtres sont célébrées. Dernièrement a eu lieu Soukkot, mais pas un mot dans les assemblées des Gentils. Or, ces-derniers sont concernés par Soukkot directement.

La Torah nous dit :

חַג הַסֻּכֹּת תַּעֲשֶׂה לְךָ שִׁבְעַת יָמִים בְּאָסְפְּךָ מִגָּרְנְךָ, וּמִיִּקְבֶךָ וְשָׂמַחְתָּ בְּחַגֶּךָ אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ וְעַבְדְּךָ וַאֲמָתֶךָ וְהַלֵּוִי וְהַגֵּר וְהַיָּתוֹם וְהָאַלְמָנָה אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ שִׁבְעַת יָמִים תָּחֹג לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ בַּמָּקוֹם אֲשֶׁר־יִבְחַר יְהוָה כִּי יְבָרֶכְךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ בְּכֹל תְּבוּאָתְךָ וּבְכֹל מַעֲשֵׂה יָדֶיךָ וְהָיִיתָ אַךְ שָׂמֵחַ שָׁלוֹשׁ פְּעָמִים בַּשָּׁנָה יֵרָאֶה כָל־זְכוּרְךָ אֶת־פְּנֵי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ בַּמָּקוֹם אֲשֶׁר יִבְחָר בְּחַג הַמַּצּוֹת וּבְחַג הַשָּׁבֻעוֹת וּבְחַג הַסֻּכּוֹת וְלֹא יֵרָאֶה אֶת־פְּנֵי יְהוָה רֵיקָם

« Tu célébreras la fête des cabanes durant sept jours, quand tu rentreras les produits de ton aire et de ton pressoir et tu te réjouiras pendant la fête et, avec toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, et le Lévite, l'étranger, l'orphelin, la veuve qui seront dans tes murs. Tu fêteras ces sept jours en l'honneur d'HaShem ton Elohim, dans le lieu qu'il aura choisi; car il te bénira, HaShem ton Elohim, dans tous tes revenus, dans tout le labeur de tes mains, et tu pourras t'abandonner à la joie. Trois fois l'an, tous tes mâles paraîtront en présence de l'Adôn ton Elohim, dans l'endroit qu'il aura élu: à la fête des azymes, à celle des semaines et à celle des tentes. Et que l'on ne paraisse pas les mains vides en présence d'HaShem » (Devarim/Deutéronome 16:13-16) 

Nos Maîtres nous apprennent que 70 korbanot (« sacrifices ») étaient présentés dans le Temple durant la Fête, représentant les 70 Nations fondamentales (Israël étant la 71ème) devant le Créateur (Soukka 55b). Ceci nous apprend que Soukkot est la Fête par excellence de l'humanité tout entière. D'ailleurs, il est écrit dans Zékharyah ha'navi/Zacharie le voyant :

וְהָיָה כָּל־הַנּוֹתָר מִכָּל־הַגּוֹיִם הַבָּאִים עַל־יְרוּשָׁלִָם וְעָלוּ מִדֵּי שָׁנָה בְשָׁנָה לְהִשְׁתַּחֲו‍ֹת לְמֶלֶךְ יְהוָה צְבָאוֹת וְלָחֹג אֶת־חַג הַסֻּכּוֹת

« Et quiconque aura survécu, parmi tous les peuples qui seront venus contre Jérusalem, devra s'y rendre chaque année pour se prosterner devant le Roi, HaShem Tsévaôt, et pour célébrer la fête des Tentes » (14:16)

Les Nations ne monteront par à Yéroushalayim/Jérusalem parce que la « loi », la Torah est soit-disant un « joug », pas parce que c'est une obligation, mais elles reconnaîtront d'elles-mêmes que la Torah c'est la Liberté, la Porte qui ouvre les flux des Bénédictions Divines. Seules les plus entêtées et rebelles n'y monteront pas (à leur risque et péril).
Celui qui met en pratique la Torah, non seulement est justifiée par elle (Lettre aux Romains, 2:13 et Ya'aqov/Jacques 2:24) mais il se place sur la route qui mène droit à la Volonté Divine pour sa vie, et donc se place sous la Faveur d'HaShem.

Plus que ça : les personnes qui abolissent cette Fête, qui ne la pratique pas en connaissance de cause, ne font pas partie de l’Épouse du Messie (qui est Israël « dans la chair », donc le vrai, plus les Gentils qui sont greffés sur la Torah avec eux, par le Messie) il sont complètement rejetés. En effet, Yohanan/Jean, dans sa Révélation, nous enseigne :

« Je vis devant moi une grande foule, si importante qu'on ne pouvait la dénombrer, de toutes les Nations, tribus, peuples et langues [il s'agit des Gentils greffés parmi les Juifs sur Israël]. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, vêtus de robes blanches et de palmes d'arbres dans leurs mains » (Révélation 7:9).

Il se s'agit pas d'un bande de zouaves s'amusant avec des branches d'arbres, on parle ici des Gentils qui fêtent Soukkot avec Israël dans l'enceinte du Temple, dans le parvis qui leur est réservés (le Trône d'HaShem, qui est une image, se trouvant sur le Mont du Temple).

Et chaque détail de ce passouk/verset ne peut se comprendre qu'à la lumière du Judaïsme, de la Torah.

א] Pourquoi des palmes d'arbres dans les mains ? Car la Torah nous dit :

וּלְקַחְתֶּם לָכֶם בַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן פְּרִי עֵץ הָדָר כַּפֹּת תְּמָרִים וַעֲנַף עֵץ־עָבֹת וְעַרְבֵי־נָחַל וּשְׂמַחְתֶּם לִפְנֵי יְהוָה אֱלֹהֵיכֶם שִׁבְעַת יָמִים

« Vous prendrez, le premier jour, du fruit de l'arbre hadar, des branches de palmier, des rameaux de l'arbre aboth et des saules de rivière; et vous vous réjouirez, en présence d'HaShem votre Elohim, pendant sept jours » (Vayiqra/Lévitique 23:40)

ב] Se tiennent debout : car durant Soukkot, nous lisons le Hallel (Téhilim/Psaumes 113 à 118) où l'on se tient debout et l'on agite dans un ordre précis les branches que nous tenons à la main dans les quatre directions (nord sud ouest est).

ג] Habillés en blanc : car Soukkot vient juste après Yom Kippour, le Jour des Expiations, où la coutume est de s'habiller en blanc, symbole de pureté et de téshouvah (repentance). De plus, il existe également la coutume de s'habiller en blanc le jour d'Hoshanna Rabbah, le dernier jour de Soukkot.

La Soukka des énergies constructives

Les deux mitsvot/commandements principaux de la Fête de Soukkot sont les ארבעת המינים, arba'at haminim (tenir et agiter les 4 espèces comme vu plus haut) et résider dans une cabane durant sept jours, cabane appelée soukka en hébreu. Approfondissons ce dernier point. En hébreu, trois mots possèdent la même valeur numérique (guématria) :

85 Milah (circoncision) → 5 + 30 + 10 + 40 → מילה
85 Péh (Bouche) 5 + 80 → פה (Shé.4:10)
85 Soukkah (Cabane) → 5 + 20 + 60 → סכה (Yésh.1:8)
86 (85 + 1, le Kollel) → Elohim (le Maître des Forces) → 40 + 10 + 5 + 30 + 1 → אלהים

Le Séfer Béréshit (le Livre de la Genèse) nous apprend que l'Adâm, l'homme, a été créé à partir d'une image modelée par Elohim. Tout au long des six jours du commencement, nous voyons que pour créer les différents mondes (le monde des hommes, le monde des anges, etc), Elohim utilise la Parole, qui est porteuse d'énergies créatrices. De même, l'homme, par sa faculté qu'il a de pouvoir communiquer intelligemment et au niveau du Créateur, est capable de créer des réalités spirituelles (les grands Maîtres d'Israël, nous conte le Talmud, s'étaient tellement purifiés et sanctifiés que par leurs paroles ils pouvaient, littéralement, créer des choses physiques, comme leur Père dans les Cieux. A notre petit niveau cela est bien sûr impossible, néanmoins aucune parole ne reste sans effet, et qu'elles soient positives ou négatives, porteuses de vie ou de mort, encourageantes ou décourageantes, etc, elles agissent bien concrètement dans nos vies, à plus ou moins long terme et à plus ou moins grande échelle).

Ainsi, étant forgés selon Son Image, nous pouvons créer par notre bouche, et également par nos organes reproducteurs, qui peuvent transmettre la vie. Qu'est-ce que cela nous apprends ? Qu'une personne qui maîtrise parfaitement son organe sexuel et ce qui sort de sa bouche, qui fait un travail approfondi sur lui à ces niveaux-là, atteint son but dans ce monde, car ces deux éléments sont à la base de la vie humaine matérielle et spirituelle.

« Circoncire » sa bouche (en français apprendre à la fermer) est une grande chose comme il est dit :

« Chimone son fils dit : « Toute ma vie, j’ai grandi parmi les Sages et je n’ai rien trouvé de plus bénéfique pour l’individu, que le silence » (Pirké Avot/Maximes des Pères 1:17)

Circoncire sa chair, pour un Juif, est non seulement un commandement de la Torah obligatoire, mais également une grande source de bénédiction (se référer au Zohar, qui contient un grand nombre de louanges, promesses et bénédictions pour l'homme qui travaille à ce niveau-là).

Cependant, pour arriver à se maîtriser à ces deux niveaux-là, il n'y a qu'un seul chemin possible : celui de la Soukka (même guématria que la bouche et la milah, voir plus haut). Car que représente la Soukka ? La Maison d'étude, là où s'apprend la Connaissance d'HaShem, la Torah sous toutes ses formes (Torah écrite/Bible, Torah Orale/Talmud, Midrash, Zohar, Hassidout, Kabbale, Écrits des grands Maîtres). Seule une personne étudiant la Torah, marchant donc avec le Roi Messie, peut arriver à adhérer à l'Image d'Elohim, car l'étude de Torah mènera l'homme à mettre en pratique tout ce qu'il a appris, et ainsi il s'élèvera toujours plus haut, et cela est le premier pas pour nous sortir d’Égypte (en hébreu Mitsraïm, signifiant « limites, étroitesses ») nous et nos descendants, comme il est écrit :

« Vous vous souviendrez de Mes mitsvot/commandements [étude de Torah], vous les mettrez en pratique, et vous serez consacrés pour votre Elohim » (Bamidbar/Nombres 15:40).

Sans la Torah, impossible de parvenir au but ! Sans l'exemple que nous laissent les Maîtres d'Israël, dont le plus grand d'entre eux, le Mashiah Yéshou'a, notre korban Pessah (« agneau pascal ») la Route sera bouchée, inaccessible, et l'on ne pourra pas sortir de notre esclavage.



 

Le choix t'appartient

La Torah et ses explications sont là, et la connaissance se trouve à la portée de tous, chacun fera donc son choix : les Convocations Saintes d'HaShem (Pessah et la matsah/pain azyme, Shavouôt/Pentecôte, Soukkot/Fête des cabanes) ou les fêtes d'origines païennes. Les mitsvot/commandements comme les Téfilines, l'étude de Torah, les Tsitsit, etc, ou alors les conceptions gréco-romaines.

« Trois fois par années, tous les mâles se présenteront devant la Face de l'Adôn HaShem » (Shémot/Exode 23:17)

« Moi et ma maison, nous servirons HaShem » (Yéhoshou'a/Josué 24:15 »

PS : les Maîtres d'Israël interdisent catégoriquement à un Juif de posséder un « sapin de noël » et de participer à cette fête de près ou de loin. Encore une fois chacun fera comme il veut, il est de toute façon averti. Bien évidement, malgré tout le respect et l'amour que nous portons à nos frères et sœurs Gentils croyants en Yéshou'a, dans les assemblées dites « chrétiennes », il faudra se montrer ferme sur le sujet et ne pas, en tant que Juif, participer à cette célébration, sous quelque forme que ce soit.

 Appendice : Noël

1] Le Messie ne nous a jamais demandé de fêter sa naissance. Dans les Écritures, seuls les grands réshaïm/méchants célébraient leur naissance (Paroh/Pharaon, Hérode, etc).

2] Le Messie n'est pas né à « noël » mais durant la période septembre-Octobre, et plus précisément durant la Fête de Soukkot.

3] Pourquoi, de plus, reprendre une fête païenne et l'incorporer à la Torah ? Sachant qu'il est dit :

« Quand l'Éternel, ton Dieu, aura fait disparaître devant toi les peuples que tu vas déposséder, quand tu les auras dépossédés et que tu occuperas leur pays, prends garde de te fourvoyer sur leurs traces, après les avoir vus périr; ne va pas t'enquérir de leurs divinités et dire: "Comment ces peuples servaient-ils leurs dieux? Je veux faire comme eux, moi aussi." Non, n'agis point de la sorte envers l'Éternel, ton Dieu! Car tout ce qu'abhorre l'Éternel, tout ce qu'il réprouve, ils l'ont fait pour leurs dieux » (Devarim/Deutéronome 12:29-31)

4] L'ancêtre du sapin de noël est déjà décrit par les prophètes d'Israël :

« Car les coutumes des autres peuples sont chose vaine; en effet, on coupe dans la forêt un arbre que le charpentier façonne à coups de hache; puis on le décore d'argent et d'or, on le consolide avec des clous et des marteaux, pour qu'il ne bouge pas. De tels dieux sont comme un épouvantail dans un champ de concombres, ils ne parlent pas, on est obligé de les porter, car ils ne peuvent faire un pas. Ne craignez rien d'eux, car ils ne font pas de mal; mais faire du bien n'est pas davantage en leur pouvoir. Nul n'est semblable à toi, ô Eternel! Tu es grand, et grand est ton nom, grâce à ta puissance. Qui ne te vénérerait, ô Roi des nations, comme cela t'est dû? Assurément, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes, nul n'est semblable à toi. Ensemble ils font preuve de déraison et de sottise, le bois [qu'ils adorent] montre le néant de leur doctrine » (Yirméyahou/Jérémie 10:3-8)


Sources : Tanakh (Alliance du Sinaï)
B'rit Hadasha (Alliance Renouvelée)
Torah orale
 

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