Qui
a les yeux bandés ?
Dans peu de temps, l'écrasante
majorité des croyants Gentils (dits chrétiens) du monde fêteront
« noël », la « naissance de Jésus ».
Extrêmement peu fêteront Hanoukka, la Fête de
la Dédicace, commémorant la victoire d'Israël sur les
Grecs, Fête instaurée par les rabbanim
et respectée par le Mashiah,
le Messie Yéshou'a,
lui-même.
Les Fêtes
d'HaShem,
les Saintes Convocations,
sont abolies par les Gentils,
mais les fêtes d'origines païennes et idolâtres sont célébrées.
Dernièrement a eu lieu Soukkot, mais pas un mot dans les
assemblées des Gentils. Or, ces-derniers sont concernés par Soukkot
directement.
La Torah nous dit :
חַג
הַסֻּכֹּת תַּעֲשֶׂה לְךָ שִׁבְעַת
יָמִים בְּאָסְפְּךָ מִגָּרְנְךָ,
וּמִיִּקְבֶךָ וְשָׂמַחְתָּ
בְּחַגֶּךָ אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ
וְעַבְדְּךָ וַאֲמָתֶךָ וְהַלֵּוִי
וְהַגֵּר וְהַיָּתוֹם וְהָאַלְמָנָה
אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ שִׁבְעַת יָמִים
תָּחֹג לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ בַּמָּקוֹם
אֲשֶׁר־יִבְחַר
יְהוָה כִּי יְבָרֶכְךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ
בְּכֹל תְּבוּאָתְךָ וּבְכֹל מַעֲשֵׂה
יָדֶיךָ וְהָיִיתָ אַךְ שָׂמֵחַ שָׁלוֹשׁ
פְּעָמִים בַּשָּׁנָה יֵרָאֶה כָל־זְכוּרְךָ
אֶת־פְּנֵי
יְהוָה אֱלֹהֶיךָ בַּמָּקוֹם אֲשֶׁר
יִבְחָר בְּחַג הַמַּצּוֹת וּבְחַג
הַשָּׁבֻעוֹת וּבְחַג הַסֻּכּוֹת וְלֹא
יֵרָאֶה אֶת־פְּנֵי
יְהוָה רֵיקָם
« Tu
célébreras la fête des cabanes durant sept jours, quand tu
rentreras les produits de ton aire et de ton pressoir et tu te
réjouiras pendant la fête et, avec toi, ton fils et ta fille, ton
serviteur et ta servante, et le Lévite, l'étranger, l'orphelin, la
veuve qui seront dans tes murs. Tu fêteras ces sept jours en
l'honneur d'HaShem ton Elohim, dans le lieu qu'il aura choisi; car il
te bénira, HaShem ton Elohim, dans tous tes revenus, dans tout le
labeur de tes mains, et tu pourras t'abandonner à la joie. Trois
fois l'an, tous tes mâles paraîtront en présence de l'Adôn ton
Elohim, dans l'endroit qu'il aura élu: à la fête des azymes, à
celle des semaines et à celle des tentes. Et que l'on ne paraisse
pas les mains vides en présence d'HaShem »
(Devarim/Deutéronome 16:13-16)
Nos Maîtres nous apprennent
que 70 korbanot (« sacrifices ») étaient
présentés dans le Temple durant la Fête,
représentant les 70 Nations fondamentales (Israël
étant la 71ème) devant le Créateur (Soukka
55b). Ceci nous apprend que Soukkot est la Fête par
excellence de l'humanité tout entière. D'ailleurs, il est écrit
dans Zékharyah ha'navi/Zacharie le voyant :
וְהָיָה
כָּל־הַנּוֹתָר
מִכָּל־הַגּוֹיִם
הַבָּאִים עַל־יְרוּשָׁלִָם
וְעָלוּ מִדֵּי שָׁנָה בְשָׁנָה
לְהִשְׁתַּחֲוֹת לְמֶלֶךְ יְהוָה
צְבָאוֹת וְלָחֹג אֶת־חַג
הַסֻּכּוֹת
« Et
quiconque aura survécu, parmi tous les peuples qui seront venus
contre Jérusalem, devra s'y rendre chaque année pour se prosterner
devant le Roi, HaShem Tsévaôt, et pour célébrer la fête des
Tentes » (14:16)
Les Nations ne monteront par à
Yéroushalayim/Jérusalem parce que la « loi », la
Torah est soit-disant un « joug », pas parce que
c'est une obligation, mais elles reconnaîtront d'elles-mêmes que la
Torah c'est la Liberté, la Porte qui ouvre les flux des
Bénédictions Divines. Seules les plus entêtées et rebelles n'y
monteront pas (à leur risque et péril).
Celui
qui met en pratique la Torah, non seulement est justifiée par elle
(Lettre aux Romains, 2:13 et Ya'aqov/Jacques
2:24) mais il se place sur la route qui mène droit à la Volonté
Divine pour sa vie, et donc se place sous la Faveur d'HaShem.
Plus que
ça : les personnes qui abolissent cette Fête,
qui ne la pratique pas en connaissance de cause, ne font pas partie
de l’Épouse du Messie
(qui est Israël
« dans la chair », donc le vrai, plus les Gentils qui
sont greffés sur la Torah
avec eux, par le Messie)
il sont complètement
rejetés. En effet, Yohanan/Jean,
dans sa Révélation, nous enseigne :
« Je
vis devant moi une grande foule, si importante qu'on ne pouvait la
dénombrer, de toutes les Nations, tribus, peuples et langues [il
s'agit des Gentils greffés parmi les Juifs sur Israël].
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, vêtus de
robes blanches et de palmes d'arbres dans leurs mains »
(Révélation 7:9).
Il se s'agit pas d'un bande de
zouaves s'amusant avec des branches d'arbres, on parle ici des
Gentils qui fêtent Soukkot avec Israël dans
l'enceinte du Temple, dans le parvis qui leur est réservés
(le Trône d'HaShem, qui est une image, se trouvant sur le
Mont du Temple).
Et chaque détail de ce
passouk/verset ne peut se comprendre qu'à la lumière du
Judaïsme, de la Torah.
א]
Pourquoi des palmes d'arbres dans les
mains ? Car la Torah nous dit :
וּלְקַחְתֶּם
לָכֶם בַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן פְּרִי עֵץ
הָדָר כַּפֹּת תְּמָרִים וַעֲנַף עֵץ־עָבֹת
וְעַרְבֵי־נָחַל
וּשְׂמַחְתֶּם לִפְנֵי יְהוָה אֱלֹהֵיכֶם
שִׁבְעַת יָמִים
« Vous
prendrez, le premier jour, du fruit de l'arbre hadar, des branches de
palmier, des rameaux de l'arbre aboth et des saules de rivière; et
vous vous réjouirez, en présence d'HaShem votre Elohim, pendant
sept jours »
(Vayiqra/Lévitique
23:40)
ב]
Se tiennent debout :
car durant Soukkot, nous lisons le Hallel
(Téhilim/Psaumes
113 à 118) où l'on se tient debout et l'on agite dans un ordre
précis les branches que nous tenons à la main dans les quatre
directions (nord sud ouest est).
ג]
Habillés en blanc :
car Soukkot vient juste après Yom Kippour, le Jour des
Expiations, où la coutume est de s'habiller en blanc, symbole de
pureté et de téshouvah (repentance). De plus, il existe
également la coutume de s'habiller en blanc le jour d'Hoshanna
Rabbah, le dernier jour de Soukkot.
La
Soukka des énergies constructives
Les deux mitsvot/commandements
principaux de la Fête de Soukkot sont les ארבעת
המינים, arba'at haminim
(tenir et agiter les 4 espèces comme vu plus haut) et résider dans
une cabane durant sept jours, cabane appelée soukka en
hébreu. Approfondissons ce dernier point. En hébreu, trois mots
possèdent la même valeur numérique (guématria) :
85
→ Milah
(circoncision) → 5 + 30 +
10 + 40 → מילה
85 →
Péh (Bouche) → 5
+ 80 → פה
(Shé.4:10)
85
→ Soukkah
(Cabane) → 5 + 20 + 60 → סכה
(Yésh.1:8)
86
(85 + 1, le Kollel) → Elohim
(le Maître des Forces) → 40 + 10 + 5 + 30 + 1 → אלהים
Le Séfer Béréshit (le
Livre de la Genèse) nous apprend que l'Adâm, l'homme, a été
créé à partir d'une image modelée par Elohim. Tout au long
des six jours du commencement, nous voyons que pour créer les
différents mondes (le monde des hommes, le monde des anges, etc),
Elohim utilise la Parole, qui est porteuse d'énergies
créatrices. De même, l'homme, par sa
faculté qu'il a de pouvoir communiquer intelligemment et au niveau
du Créateur,
est capable de créer des réalités spirituelles (les grands Maîtres
d'Israël, nous conte le
Talmud,
s'étaient tellement purifiés et sanctifiés que par leurs paroles
ils pouvaient, littéralement, créer des choses physiques, comme
leur Père dans les Cieux.
A notre petit niveau cela est bien sûr impossible, néanmoins aucune
parole ne reste sans effet, et qu'elles soient positives ou
négatives, porteuses de vie ou de mort, encourageantes ou
décourageantes, etc, elles agissent bien concrètement dans nos
vies, à plus ou moins long terme et à plus ou moins grande
échelle).
Ainsi,
étant forgés selon Son Image, nous pouvons créer par notre bouche,
et également par nos organes reproducteurs, qui peuvent transmettre
la vie. Qu'est-ce que cela nous apprends ? Qu'une personne qui
maîtrise parfaitement son organe sexuel et ce qui sort de sa bouche,
qui fait un travail approfondi sur lui à ces niveaux-là, atteint
son but dans ce monde, car ces deux éléments sont à la base de la
vie humaine matérielle et spirituelle.
« Circoncire » sa
bouche (en français apprendre à la fermer) est
une grande chose comme il est dit :
« Chimone
son fils dit : « Toute ma vie, j’ai grandi parmi les
Sages et je n’ai rien trouvé de plus bénéfique pour l’individu,
que le silence » (Pirké Avot/Maximes
des Pères 1:17)
Circoncire sa chair, pour un Juif,
est non seulement un commandement de la Torah obligatoire,
mais également une grande source de bénédiction (se référer au
Zohar, qui contient un grand nombre de louanges, promesses et
bénédictions pour l'homme qui travaille à ce niveau-là).
Cependant, pour arriver à se
maîtriser à ces deux niveaux-là, il n'y a qu'un seul chemin
possible : celui de la Soukka (même guématria
que la bouche et la milah, voir plus haut). Car que représente
la Soukka ? La Maison d'étude, là où s'apprend la
Connaissance d'HaShem,
la Torah sous toutes ses formes (Torah écrite/Bible,
Torah Orale/Talmud, Midrash, Zohar,
Hassidout, Kabbale, Écrits des grands
Maîtres). Seule une personne étudiant la Torah, marchant
donc avec le Roi Messie, peut arriver à adhérer à l'Image
d'Elohim, car l'étude de Torah mènera l'homme à
mettre en pratique tout ce qu'il a appris, et ainsi il s'élèvera
toujours plus haut, et cela est le premier pas pour nous sortir
d’Égypte (en hébreu Mitsraïm, signifiant « limites,
étroitesses ») nous et nos descendants, comme il est écrit :
« Vous
vous souviendrez de Mes mitsvot/commandements [étude
de Torah], vous les mettrez en pratique,
et vous serez consacrés pour votre Elohim »
(Bamidbar/Nombres 15:40).
Sans la Torah, impossible de
parvenir au but ! Sans l'exemple que nous laissent les Maîtres
d'Israël, dont le plus grand d'entre eux, le Mashiah
Yéshou'a, notre korban Pessah (« agneau
pascal ») la Route sera bouchée, inaccessible, et
l'on ne pourra pas sortir de notre esclavage.
Le
choix t'appartient
La Torah et ses
explications sont là, et la connaissance se trouve à la portée de
tous, chacun fera donc son choix : les Convocations Saintes
d'HaShem (Pessah et la matsah/pain
azyme, Shavouôt/Pentecôte, Soukkot/Fête des cabanes)
ou les fêtes d'origines païennes. Les mitsvot/commandements comme
les Téfilines, l'étude de Torah, les Tsitsit,
etc, ou alors les conceptions gréco-romaines.
« Trois
fois par années, tous les mâles se présenteront devant la Face de
l'Adôn HaShem » (Shémot/Exode 23:17)
« Moi
et ma maison, nous servirons HaShem »
(Yéhoshou'a/Josué 24:15 »
PS : les Maîtres d'Israël
interdisent catégoriquement à un Juif de posséder un
« sapin de noël » et de participer à cette fête de
près ou de loin. Encore une fois chacun fera comme il veut, il est
de toute façon averti. Bien évidement, malgré tout le respect et
l'amour que nous portons à nos frères et sœurs Gentils croyants en
Yéshou'a, dans les assemblées dites « chrétiennes »,
il faudra se montrer ferme sur le sujet et ne pas, en tant que Juif,
participer à cette célébration, sous quelque forme que ce soit.
Appendice : Noël
Appendice : Noël
1] Le Messie ne nous a
jamais demandé de fêter sa naissance. Dans les Écritures,
seuls les grands réshaïm/méchants célébraient leur
naissance (Paroh/Pharaon, Hérode, etc).
2] Le Messie
n'est pas né à « noël » mais durant la période
septembre-Octobre, et plus précisément durant la Fête de Soukkot.
3] Pourquoi,
de plus, reprendre une fête païenne et l'incorporer à la Torah ?
Sachant qu'il est dit :
« Quand
l'Éternel, ton Dieu, aura fait disparaître devant toi les peuples
que tu vas déposséder, quand tu les auras dépossédés et que tu
occuperas leur pays, prends garde de te fourvoyer sur leurs
traces, après les avoir vus périr; ne va pas t'enquérir de leurs
divinités et dire: "Comment ces peuples servaient-ils leurs
dieux? Je veux faire comme eux, moi aussi." Non, n'agis
point de la sorte envers l'Éternel, ton Dieu! Car tout ce qu'abhorre
l'Éternel, tout ce qu'il réprouve, ils l'ont fait pour leurs
dieux » (Devarim/Deutéronome
12:29-31)
4] L'ancêtre du sapin de noël est
déjà décrit par les prophètes d'Israël :
« Car
les coutumes des autres peuples sont chose vaine; en effet, on coupe
dans la forêt un arbre que le charpentier façonne à coups de
hache; puis on le décore d'argent et d'or, on le consolide avec des
clous et des marteaux, pour qu'il ne bouge pas. De tels dieux sont
comme un épouvantail dans un champ de concombres, ils ne parlent
pas, on est obligé de les porter, car ils ne peuvent faire un pas.
Ne craignez rien d'eux, car ils ne font pas de mal; mais faire du
bien n'est pas davantage en leur pouvoir. Nul n'est semblable à
toi, ô Eternel! Tu es grand, et grand est ton nom, grâce à ta
puissance. Qui ne te vénérerait, ô Roi des nations, comme
cela t'est dû? Assurément, parmi tous les sages des nations et dans
tous leurs royaumes, nul n'est semblable à toi. Ensemble ils
font preuve de déraison et de sottise, le bois [qu'ils adorent]
montre le néant de leur doctrine »
(Yirméyahou/Jérémie
10:3-8)
Sources :
Tanakh (Alliance du Sinaï)
B'rit Hadasha
(Alliance Renouvelée)
Torah
orale
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