Voici Colossiens 2:16-17 dans une version biblique
actuelle standard : "Que personne donc ne vous juge au sujet du manger
ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats
: c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ."
Compréhension actuelle : "que
personne ne vous juge, vous qui êtes "libérés" du ""joug"" de la "loi",
comme ces fêtes "juives" car c'était qu'un "brouillon" de ce que nous
connaissons maintenant : """la grâce de christ""" qui nous sort de cet
"esclavage" (car les paroles de D. mènent à l'esclavage, c'est bien connu et très logique)
Bref, voici après un aperçu sérieux du Texte grec, au mot à mot :
« Que nul ne décrète contre vous
sur une nourriture ou une boisson, sur des Fêtes, des Rosh Hodashim
ou des Shabbatot. Cela, c'est l'aperçu de ce qui arrive, et le Corps
du Mashiah »
(Lettre adressée aux Colossiens, 2:16-17).
Regardez déjà le changement d'un seul mot : le "mais" devient "et", soit l'opposition devient continuation !
Une lecture superficielle pourrait laisser penser que le rav
Shaoul/Paul traite les Saintes Convocations d'HaShem à
la légère : si vous voulez obéir, obéissez, sinon ce n'est
pas grave ! (n'étant plus sous la loi, il est donc permis de transgresser tout Lévitique 18 ou encore tout Exode 20)
Il s'agit d'une compréhension totalement erronée, car comment
celui qui a dit « Je n'ai rien fait
contre les TRADITIONS de nos pères » (merci de réveiller ceux qui se sont évanouis dans la salle en entendant ce mot)(Actes
des Talmidim 28:17) pourrait-il cesser d'observer une des 613
mitsvot et enseigner de même, alors que le Mélèkh
Ha'Mashiah/le Roi Messie affirme :
« Quiconque désobéit à la plus
petite de ces mitsvot et enseigne aux autres à faire de même sera
appelé le plus petit dans le Royaume des Cieux »
(Matityahou/Mathieu 5:19) ainsi que : « Si
tu veux obtenir la vie éternelle, garde les mitsvot »
(Matityahou/Mathieu 19:17), rappelant les dires de la
Torah : « Prenez à cœur
toutes les Paroles que je vous conjure aujourd'hui de recommander à
vos enfants, afin qu'ils observent et mettent en pratique toutes les
Paroles de cette Torah, car ce n'est pas une chose vide de vous,
c'est votre vie » (Devarim/Deutéronome
32:46-47).
Voici la compréhension de ce passage : les personnes qui
sont les destinataires de cette lettre étaient des païens qui sont
venus à la connaissance de la vérité de la Torah. Autrefois
religieux idolâtres, comme cela est précisé ici :
« Si avec le Mashiah,
vous êtes morts aux éléments spirituels du monde [vos
anciennes pratiques idolâtres], pourquoi
vous laissez-vous diriger par ses règles [qui n'ont
aucune racine dans la vérité et sont contraires à la Torah],
comme si vous apparteniez encore au monde : « ne touche
pas ceci, ne mange pas cela, ne prends pas celui-là » ! »
(Colossiens 2:20-21)
Ainsi que :
« Si donc vous avez été relevés
de la mort avec le Mashiah
[si vous avez quittés vos anciennes pratiques qui menaient à la
mort, comme il est dit : « Car
ce sont là toutes les abominations qu'ont commises les hommes du
pays, qui y ont été avant vous, et le pays en a été souillé »
(Vayiqra/Lévitique 18:27)], cherchez alors
les choses d'en-haut [les vérités de la Torah, comme il
est dit : « vous
observez Mes mitsvot »
(Vayiqra/Lévitique 18:30) » (3:1)
Et
« Il est vrai que, dans la vie que
vous meniez autrefois, vous pratiquiez ces choses
[l'immoralité prohibée par HaShem] » (3:7)
Ils ont commencé à respecter la Torah ;
or, il est bien entendu impossible de pratiquer tout en un laps de
temps très court, il faut étudier et avancer pas à pas. A ce
stade, les colossiens commençaient à respecter les Saintes
Convocations, ainsi que des principes de casherout (aliments permis
et interdits). Cependant, ils furent jugés sur leur manière de
pratiquer ces choses, qui en était encore à leur balbutiement. Le
rav Shaoul, alors, leur répond : la façon de pratiquer est
encore incomplète, certes, mais elle est l'image, l'ombre de ce qui
arrive, c'est-à-dire d'une pratique bien meilleure et complète,
qu'ils acquerront au contact de la synagogue et des rabbanim, et de
ceux qui ont adhéré au Mashiah, car Israël est le Corps, et le
Mashiah la tête.
En bref, cette traduction est aussi valable, même plus,
que celle des Bibles actuelles. Mais alors, pourrait-on répliquer,
qu'est-ce qui prouve quand même que cette lecture est vraie,
contrairement à celle qui est faite dans la religion chrétienne depuis
2000 ans ? Peut-être est-ce celle-là qui est tirée par les cheveux ?
A
cela, une réponse très claire et totalement irréfutable : ça s’imbrique
parfaitement avec celui qui a dit, où dont il a été dit :
« Je n'ai rien fait
contre les traditions de nos pères » (Actes
des Talmidim 28:17)
« Toi aussi [en parlant de Shaoul] tu marches en gardant
la Torah » (Actes des Talmidim 21:24)
« Dans mon être intérieur, je me
délecte dans la Torah d'HaShem » (Lettre
adressée aux Romains 7:22)
« La Torah est sainte, la mitsvah est sainte, juste et
bonne» (Romains 7:12)
« Les lettres de Shaoul renferment
parfois des points qui sont difficiles à comprendre, des points dont
certaines personnes sans instruction et instables tordent le sens,
ainsi que celui des autres Écritures, pour leur propre destruction »
(2ème Lettre de Shi'môn Kéfa, 3:16)
« Toute accusation doit être réglée sur la déposition de deux ou trois témoins » (2 Corinthiens 13:1) dans Deutéronome 19:15
Ici, non seulement cette traduction est donc tout à fait possible, mais
c'est la SEULE qui n'entre pas en contradiction avec TOUT le reste des
Écritures, contrairement à celle des Bibles actuelles qui, au final,
disent tout et leur contraire, donc du néant.
Équation résumée
: traduction "mal traduite" + hors contexte + méconnaissance du
Judaïsme + pas de prise en compte des autres Textes hébraïques = dans le
mur = christianisme
CQFDD2A,MAT
(Ce Qu'il Fallait Démontrer Depuis 2000 Ans, Merci Aux Traducteurs)
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