בְּצֵאת
יִשְׂרָאֵל מִמִּצְרָיִם בֵּית יַעֲקֹב
מֵעַם לֹעֵז הֶהָרִים רָקְדוּ כְאֵילִים
גְּבָעוֹת כִּבְנֵי־צֹאן
"Quand
Israël sortit d'Egypte, quand la maison de Ya'aqov s'éloigna d'un peuple
barbare, les montagnes sautèrent comme des béliers et les collines
comme des agneaux" (Téhilim/Psaume 114)
Le Roi ne pourra régner que
sur un peuple unis sur sa Terre. Il
est temps que les Juifs rentrent en Erets Israël, seulement là-bas
ils seront en sécurité. Il faut commencer les démarches pour
pouvoir partir car il arrivera à un moment où ce sera trop tard.
Les néviim
(voyants ou prophètes) nous ont avertis depuis
des milliers d'années : viendra un temps où les
chasseurs arriveront pour débusquer les Juifs là où ils se
trouvent. Tous celui qui restera en-dehors d'Israël périra,
qu'il soit Juif athée, assimilé dans le christianisme,
l'islam ou une autre religion ou idéologie.
אֶשְׁלַח
לְרַבִּים צַיָּדִים וְצָדוּם מֵעַל
כָּל־הַר
וּמֵעַל כָּל־גִּבְעָה
וּמִנְּקִיקֵי הַסְּלָעִים
« J'enverrai
une multitude de chasseurs, et ils les chasseront de toutes les
montagnes et de toutes les collines, et des fentes des rochers »
(Yirméyahou/Jérémie 16:16)
Le temps presse, tous ces meurtres
de Juifs sont des avertissements, afin que le peuple se
prépare à partir. Le seul avenir c'est la Terre qu'HaShem a
promis à la descendance d'Avraham.
Pourquoi cette Terre est-elle si importante ? Car
comme cela avait été dit, chaque âme humaine est liée à une
partie de terre. L'âme d'un Juif
est liée à la Terre d'Israël et seulement là-bas elle peut se
développer, grandir et atteindre des niveaux inégalés.
Le concept de Terre est si important que l'homme est appelé
Adâm, du mot terre adâma dans la Torah, que le
Gan 'Eden était une portion de Terre physique
hautement élevée dans la spiritualité, que toute la Torah,
les prophètes et l'Alliance Renouvelée parlant de
Yéshou'a ne tournent qu'autour de ce concept.
Pour conclure avant de présenter
la lettre qui suit, il faut également savoir qu'un ancien Midrash
(Texte homilétique sur la Torah)
enseigne que juste avant la Délivrance
Finale et le Retour du Roi, les enfants d'Ishmaël feront beaucoup
souffrir les enfants de Ya'aqov, et le monder entier. Et le Ba'al
Hatourim, un commentateur de la Torah, nous apprends que le Fils de
David « pousse » sur les Arabes, c'est-à-dire que son
retour est fonction des actions d'Ishmaël dans ce monde. Quand ils
auront atteint le seuil critique dû à leur méchanceté, alors le
Mashiah
viendra.
Lettre
suite aux attentats (source :
http://www.aish.fr/israel/monde_juif/Lettre-ouverte-a-mes-freres-et-surs-en-France.html?s=show)
À l’attention de mes frères
et sœurs en France,
Mon cœur saigne en découvrant
l’épouvantable attaque dans un supermarché juif de Paris ;
la tragédie des victimes, l’état critique des blessés, la
panique des otages. Je me rappelle avec beaucoup de tendresse comment
vous, la communauté juive parisienne, m’avez accueillie il y a
trois ans lors d’une conférence. Vos sourires chaleureux et votre
accueil enthousiaste m’ont fait sentir que nous faisons
effectivement tous partie d’une seule et même famille, le peuple
juif.
Cette visite semble remonter à
une éternité. Nous étions « avant Toulouse »,
où le rav Sandler et ses deux jeunes enfants, ainsi que la petite
Myriam Monsonégo de 8 ans, fut assassiné devant une école juive.
Nous étions « avant la quenelle »,
ce salut antisémite qui déferla sur la France. Nous étions « avant
l’attaque de la Synagogue
de la Roquette », quand des milliers d’émeutiers portant
le kefiyeh, et armés de haches, couteaux et barres de fer, piégèrent
200 fidèles juifs dans la peur pendant plus de deux heures. Nous
étions avant l’époque où les hommes juifs devaient enlever leurs
kippot dans les rues des villes française par crainte d’être
attaqués, et où les filles juives vivaient dans la peur d’être
aspergées de gaz lacrymogène, ou pire.
Aujourd’hui, au regard de
l’indicible douleur qui est la vôtre – et la mienne – je suis
hantée par une histoire que m’a raconté une amie de famille de
Los Angeles. Ses quatre grands-parents étaient des Juifs aisés et
assimilés, qui appartenaient à la haute société des Juifs
allemands avant la Deuxième guerre mondiale. Et pourtant ces deux
familles connurent des sorts très différents.
La famille de son père, les
Adler, détenait une usine qui employait un millier d’employés. En
1936, un an après l’entrée en vigueur des lois de Nuremberg, le
gouvernement allemand confisqua les passeports de la famille. Mais
Herr Adler avait beaucoup de contacts. Il parvint à récupérer ses
passeports. Toutefois, il comprit que, bien que ses ancêtres eussent
vécu en Allemagne pendant des siècles, sa famille se trouvait
maintenant en danger du fait de sa judaïté. Il prit la décision de
fuir l’Allemagne sans aucun délai, mais il se doutait bien que les
autorités nazis suivaient le moindre de ses faits et gestes. Alors
il élabora un plan audacieux.
À l’occasion de la Bar Mitsva
de leurs fils Heinz, les Adler organisèrent une fête somptueuse,
avec animation musicale et des centaines d’invités. Au milieu des
réjouissances, alors que les invités allaient et venaient, Herr
Adler, accompagné de son épouse et ses deux fils, s’échappa
par une porte latérale où un employé de confiance l’attendait
dans une automobile, avec quelques bagages. Ils n’avaient mis
personne au courant, pas même leur personnel. Et à l’heure où
leur disparition fut découverte, ils étaient déjà sains et saufs
au-delà de la frontière suisse.
Ils laissèrent tout derrière
eux – leurs luxueuses automobiles, leur demeure cossue, leur
somptueux mobilier. Ils n’emportèrent avec eux qu’une poignée
de diamants cousus dans leurs vêtements, dont ils se servirent pour
acheter leur passage clandestin de la Suisse vers l’Angleterre,
puis vers les États-Unis. À leur arrivée sur les rives
américaines, il leur restait à peine de quoi s’offrir une ferme
d’élevage de poulets.
Frau Adler n’avait jamais lavé
une assiette de sa vie. En la voyant pelleter du fumier de poule vers
la fin des années 1940, une connaissance lui demanda si elle
ressentait de l’amertume par tout ce qu’elle avait perdu. La
question la stupéfia. Elle était en vie, elle, son mari et ses
enfants. Qui pouvait parler d’amertume ?
Quant aux parents maternels de
mon ami, ils connurent un tout autre destin. Même après les lois de
Nuremberg et Kristallnacht, ils nourrissaient l’illusion que les
Juifs en Allemagne n’étaient pas en danger de mort. Ce n’est
qu’en 1939 qu’ils envoyèrent l’une de leur fille (qui
deviendrait la mère de mon amie) en Angleterre. À l’heure où le
reste de la famille essaya de fuir l’Allemagne, il était déjà
trop tard. Et tous périrent dans la Shoah.
De
cette histoire j’ai appris que si l’on ne se sauve pas « au
beau milieu des festivités », il est fort possible que l’on
ne puisse jamais le faire.
Certes, la France en 2015 n’est
pas l’Allemagne de 1939. Dans la France actuelle, l’antisémitisme
n’est pas parrainé par l’État. Mais depuis trop longtemps, il
est renié par l’État. Jusqu’aux attaques des deux synagogues,
l’été dernier, les dirigeants français ont l’un après l’autre
refusé d’appeler la violence qui vous ciblait comme de
l’antisémitisme. Ils prétendaient que ce n’était que de
l’antisionisme. Mais vous, mes frères et sœurs français, vous
savez pertinemment que l’antisionisme n’est qu’un antisionisme
recouvert d’un très mince voile. Vous savez pertinemment que la
police française, malgré toute sa bonne volonté, est incapable de
vous protéger de la haine féroce de hordes de Musulmans qui
composent 10% de la population française. Vous savez pertinemment
que la police française, malgré tous ses efforts, est incapable de
vous protéger de la barbarie de ces djihadistes solitaires entrainés
par Al-Quaïda ou l’État Islamique.
La
vérité – la douloureuse vérité – c’est qu’il n’y
a plus d’avenir pour les Juifs en France, ou en Ukraine, ni
d’ailleurs où que ce soit d’autre en Europe.
Alors, j’en appelle à vous,
mes frères et sœurs juifs, rentrez à la maison, en Israël. C’est
un choix que j’ai moi-même fait 30 ans en arrière. Je ne me suis
pas installée ici parce que je fuyais l’antisémitisme dans mon
Amérique natale. Ni parce que j’avais été endoctrinée par le
rêve assimilant la vie ici à une utopie sioniste. Ni parce que
j’ignorais que les Juifs d’ici étaient, eux aussi, en prise au
terrorisme. Si je me suis installé ici c’est parce que j’étais
fermement convaincue que, comme la Torah le répète à de nombreuses
reprises, Dieu souhaite que le peuple juif vive en Israël.
Je suis partie « au beau
milieu des festivités. » J’avais 37 ans et j’étais
célibataire. Je suis venue sans amis, ni famille ni économies en
Israël. Je n’emportais qu’une seule chose avec moi ; la
promesse de la Torah voulant que « le regard de Dieu se pose en
permanence sur la terre d’Israël. » Ce qui signifie que tout
ce qui arrive ici en Israël est placé sous la supervision divine
directe. Ceux d’entre vous qui ont déjà passé du temps en Israël
le savent. Ils le sentent. Dans cette terre baignée de la présence
de Dieu, nos bénédictions, tout comme nos défis, proviennent
directement de Dieu. Comme ‘Haya Levine, qui a quitté les états
unis pour Israël et dont le mari a été assassiné dans l’attentat
d’Har Nof, l’a déclaré : « Nous ne sommes pas des
victimes des circonstances ou du terrorisme. Nous sommes un peuple
maître de nos choix. »
Et le choix des Juifs en Israël
est de vivre avec l’ensemble du peuple juif dans la patrie juive.
Je vous en prie, rejoignez-vous.
Avec amour et chagrin, votre
sœur,
Sara Yoheved Rigler
Sara Yoheved Rigler
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.