Alors
qu'un Juif américain roulait dans une rue new-yorkaise, un vieillard
traversa soudain sans crier gare. La rencontre fut inévitable et
boom ! Le Juif renversa renversa le vieil homme qui mourut sur
le coup. Après enquête et procès, notre Juif fut acquitté, il
n'était en rien responsable de cet accident puisque le piéton avait
traversé en dehors du passage lui étant réservé et surgi sur la
chaussée d'entre les voitures garées le long du trottoir.
Acquitté
certes, mais terriblement marqué ! Ce n'est pas rien de tuer
une personne ! L'homme n'avait pas la conscience tranquille, il
ne pouvait se pardonner d'avoir causé la mort d'un homme. Chaque
fois qu'il passait près de l'endroit de l'accident, il sombrait dans
une profonde mélancolie qui ne le quittait que de longs jours plus
tard. Des amis, voyant de quel état de déprime il se trouvait, lui
conseillèrent de voyager en Erets Israël afin de déverser son cour
devant l'un des grands Rav de la génération. Il écouta ce conseil
qu'il vit comme précieux et qui lui redonna l'espoir de pouvoir un
jour aimer la vie comme auparavant, il voyagea à la première
occasion.
C'est
ainsi qu'il se rendit chez Rabbi Haïm Kanievsky (chlita). Il lui
raconta en détails le tragique accident et conclut avec une
question : que faire afin d'expier son acte ? Le Rav le
regarda fixement et lui répondit : « Ne t'attriste pas !
Au contraire, réjouis-toi d'avoir accompli la Mitsva d'effacer le
souvenir d'Amalek ! » L'homme reste bouche bée en
entendant ces paroles....Que devait-il comprendre ? « Effacer
le nom d'Amalek ?! Mais qu'est-ce que cela veut dire ? »
Impossible de comprendre le lien qui pouvait exister entre le
vieillard américain renversé par accident et la terrible et maudite
race des descendants d'Amalek. Il faut ajouter que même les proches
du Rav furent très étonnés de sa réponse. Cette anecdote resta
pendant longtemps une véritable énigme, toutefois personne ne
chercha à percer le mystère, tous prêtant foi simplement et
totalement aux paroles du Sage.
Un certain
temps s'écoula, pourtant les remords rongeaient toujours notre
pauvre Juif américain. A tel point que sa femme, sentant qu'il ne
fallait vite faire quelque chose, eut l'idée de lui proposer de
déménager, peut-être ce changement lui ferait-il oublier ce
tragique épisode....l'idée trouva grâce aux yeux de son mari et
ils mirent tous deux à la recherche d'une nouvelle maison. Ce fut
très rapidement conclu, une bonne affaire à saisir, la maison d'un
homme défunt, que les héritiers souhaitaient vendre plus vite afin
de partager les bénéfices.
Quelque
temps plus tard, nous sommes après l’emménagement de notre couple
Juif américain, le héros de notre histoire fait du rangement dans
la maison et découvre une petite boîte dissimulée presque
complètement en haut d'une armoire. Curieux, il l'ouvre...et se
trouve devant tout un tas de vieilles photos, de documents officiels
et de carnets personnels. Il se met à regarder les photos les unes
après les autres....Au comble de l'étonnement, il découvre que le
principal personnage qui revient sans cesse sur les photos est...un
maudit officier SS.
Il
continue à faire défiler les photos entre ses mains fébriles et
voit le personnage vieillir au fil des clichés. C'est alors que
soudain, son cœur manque de s'arrêter de battre, là, devant lui,
il hésite, il scrute, il transpire, non il ne se trompe pas, il
connaît ce visage, c'est celui de quelqu'un qu'il ne parvient pas à
oublier depuis de longs mois, l'officier SS n'est autre que le
vieillard qu'il a renversé ! Il était bouleversé ! Et
tout à coup, les paroles de Rabbi Haïm Kanievsky revinrent à sa
mémoire. Une photo montrait le SS, jeune encore, posant dans son
« splendide » uniforme. Les papiers témoignaient qu'il
avait été un officier nazi pendant la deuxième guerre mondiale !
Il
continua à examiner soigneusement les documents lorsque son regard
s'arrêta sur une interminable liste où figuraient des noms de
Juifs. La liste de tous ceux qu'il avait personnellement et
cruellement tués....de ses propres mains ou sous ses ordres (que D.
venge leur sang) ! C'est alors qu'un détail le bouleversa
définitivement...tous les noms étaient répertoriés par ville. Cet
assassin avait pris la peine de noter chaque nom de ses victimes et
l'endroit où il les avait assassinées. Lorsqu'il vit le nom de la
ville de ses parents (qui avaient disparu pendant la Shoah) un
frisson glacial parcourut son corps. Il rechercha dans la liste
et...il trouva...il trouva le nom de son père et de sa mère !
Les
paroles de Rabbi HaÏm Kanievsky résonnèrent de nouveau dans sa
tête : « Ne t'attriste pas ! Au contraire,
réjouis-toi d'avoir accompli la Mitsva d'effacer le souvenir
d'Amalek ! » La boucle était bouclée, il n'avait pas
seulement tué un Amaleki, mais il avait mérité de venger le sang
de ses parents et de tous les Juifs assassinés de ses mains.
Qu'HaShem
réserve le même sort à tous Ses ennemis. Que le monde ouvre les
yeux et reconnaisse qu'il y a UN juge et UN jugement... !
Source :
« La
Paracha Devarim »
d'Eliaou Hassan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.