יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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lundi 19 novembre 2018

Le Talmud et le dragon de l'Apocalypse



Dans la Guémara, nous trouvons écrit :

« Il a été enseigné dans une B'raïta : il existe trois créatures qui, plus elles vieillissent, plus elles deviennent fortes, et les voici : le poisson, le serpent et le porc » (Shabbat 77b)

Quel est le sens de cette Guémara ? Le but est-il de nous donner un cours de zoologie ?

Bien sûr que non ! En réalité, il se cache ici un trésor de sagesse qui ne demande qu'à s'ouvrir !

Nos Maîtres comparent les Juifs qui étudient et pratiquent la Torah aux poissons, et la Torah elle-même à la mer. Plus Israël s'adonnent à la Torah, et plus il devient fort à tous points de vus, comme il est dit : « HaShem fera de toi la tête et non la queue » (Dévarim/Deutéronome 28:13). Ainsi, comme le poisson gagne en force avec l'âge, Israël gagne en force grâce à la Torah et devient, en fin d'histoire, le chef et la Lumière de toutes les Nations.

Le serpent, c'est le satân. Or, dans la Révélation de Yohanân (Jean), celui-ci est décrit comme un dragon surtout : « Il saisit le dragon, le serpent, l'antique, c'est le diable et le satân » (Révélation 20:2). Au début, dans le Gan 'Eden, avec Adâm le premier homme, il n'est qu'un serpent, car le mal n'existe pas encore en l'homme. Puis, avec le temps, il se nourrit des péchés des hommes, grossit, et devient un dragon, le plus grand de tous les reptiles. C'est donc par nos fautes que le dragon existe.

Le porc, selon nos Maîtres, a toujours désigné dans l'optique de la Torah Edom, c'est-à-dire la civilisation chrétienne-occidentale. Dans la Révélation, il est parlé d'une deuxième bête : « une bête rouge, pleine des noms de blasphème, avec sept têtes et dix cornes » (Révélation 17:3).
Pourquoi préciser une « bête rouge » ? Rouge, en hébreu, c'est Edom/Esaü, comme il est écrit : « Et 'Essav dit à Ya'aqov : laisse-moi, je t'en pris, manger de ce rouge, de ce rouge-la, car je suis fatigué. C'est la raison pour laquelle on lui a donné le nom d'Edom (rouge) » (Béréshit/Genèse 25:0). Là encore, comment passe-t-on d'un porc à une bête ? A cause des péchés, des fautes « mangés » par cette civilisation, mais surtout par le sang (edom) ingurgité au fil de l'histoire, en particulier le sang Juif (pogroms, inquisition, shoah, etc).

Le Talmud nous livre donc en allusion les trois entités qui vont traverser l'histoire et se retrouver aux Temps de la fin, et si nous résumons cela nous donne :

Israël, comparé à un poisson. Plus il nage dans la Torah, plus il devient fort.
Le satân, comparé à un serpent. Plus nous péchons, plus il se nourrit de nos fautes, et il grandit pour devenir un dragon.
Edom (la civilisation chrétienne-occidentale), comparé à un porc. Plus il se nourrit de sang, plus il grandit pour devenir une énorme bête rouge.

Il est tout simplement fascinant de voir comment la Torah est en avance sur le futur et comment elle décrit le monde occidental et la religion chrétienne ! Un principe fondamentale est que la première apparition d'un mot, d'une lettre, d'un personnage, de sa prise de parole, d'un objet, dans le Texte Biblique, définit son essence profonde. Regardons- donc à nouveau en détail la première véritable apparition d'Essav dans la Torah :

« Et 'Esav dit à Ya'aqov : laisse-moi, je te prie, manger de ce rouge, de ce rouge-la, car je suis fatigué […] Voici, je vais mourir, à quoi me sert mon droit d'aînesse ? » (Béréshit/Genèse 25:30 et 32)

« Je t'en prie » : c'est une marque de raffinement, de politesse, mais juste une façade. Derrière ce savoir-vivre se cache une véritable bête (selon la Révélation !). La shoah n'a-t-elle pas eu lieu dans la lumineuse Allemagne des années 40 ? Un antisémitisme virulent n'est-il pas sorti des « Lumières » françaises ? L'inquisition n'a-t-elle pas eu lieu dans la grande Espagne d'il y a plusieurs siècles, lors de son âge d'or ?

Les plus grandes persécutions religieuses ne sont-elles pas sorties de la « religion de l'amour » qui se « fonde » sur « aime ton prochain comme toi-même » ? N'est-ce pas les adeptes du christianisme qui se donnaient à cœur joie, de fendre les ventres des femmes juives enceintes, après une réunion du dimanche matin ?

« manger de ce rouge, de ce rouge-la » : 'Esav ne désigne pas le plat sous son nom (lentilles) mais se contente de se concentrer sur son aspect extérieur, sa couleur. C'est comme si vous alliez dans un restaurant et au lieu de demander des frites vous disiez : « donnez-moi de ces jaunes-là ! ». Cela signifie que la civilisation occidentale est très superficielle, très « bling-bling ». Les belles voitures, les belles maisons, la mode, etc. Dans l'absolu, il n'y a pas de mal dans ces choses. Le problème c'est que, grattez un peu, et vous verrez le vide en-dessous. Car le matériel règne sans aucune spiritualité. Les gens de cette civilisation sont vides en vérité : extérieurement on souris, on affiche nos biens, on poste des milliers de photos sur les réseaux sociaux pour « prouver » au «monde » que notre vie est « intéressante », « remplie », « joyeuse » et « fun ». Mais grattez un peu derrière ces choses, et vous trouverez, à la place, les mots « dépression », « peurs », « angoisses », « vide », « malheureux ». N'oubliez jamais que les gens ne présentent (que ce soit sur les réseaux sociaux ou par d'autres moyens) que les événements « heureux » de leur vie. Ils ne vous montreront jamais des photos quand ils pleurent, quand ils sont angoissés, quand ils viennent de se disputer avec leur conjoint, de leurs problèmes psychologiques, de leurs questions existentielles angoissantes, de leur dépression ou de leurs épreuves. Ils ne montrent que « ce rouge-là », ce vernis brillant qui attire l’œil, mais qui cache tout simplement une carcasse vide.

Côté religion, pouvons-nous trouver une meilleure description également ? Le christianisme est une religion superficielle, sans saveur. Tout ne passe que par le « sang de Jésus ». La Parole n'est jamais creusé, la Torah orale, l'âme de la Bible, est rejetée. Il n'y a qu'un seul cri : « donne-moi de ce rouge-là ! ». Traduction moderne ? « Donne-moi de ce sang-là ! De ce sang de ce Jésus-là ! Je mange ce que je veux, comme je veux et où je veux. Plus de commandements, juste la grâce ! Juste l'extérieur de la Torah, juste le vernis ! Donne-moi de ce Jésus-là, superficiel, sans saveur, juste pour « échapper » aux « flammes éternelles », c'est tout ce qui m'intéresse ! »

« Car je suis fatigué » : la civilisation du moindre effort, aujourd’hui tout fatigue ! « Ne me casse pas les pieds », laisse-moi devant ma télévision, devant mes émissions idiotes, avec mes loisirs.
Côté religion : la grâce suffit, ne me demande rien d'autre, rien sinon la grâce ! Jésus a tout fait pour moi, alléluia ! Ne me fatigue pas avec la Torah, je n'ai rien à faire !
D'ailleurs, nos Maîtres enseignent depuis des milliers d'années (donc bien avant l'apparition de cette religion) que quand 'Esav a appris la responsabilité de « premier-né » (la Torah et les mitsvot, les commandements), il a de suite rejeté cela, préférant « s'amuser » ! Regardez la précision scientifique de nos Maîtres, c'est phénoménale !

« Voici, je vais mourir, à quoi me sert mon droit d'aînesse ? » : à ce moment-là, 'Esav est encore adolescent. Un jeune refuse-t-il quelque chose sous prétexte « qu'un jour il va mourir » ? Cela traduit bien la pensée du monde : mangeons, buvons, car demain nous mourrons. Donne les femmes, le pouvoir, l'argent, les loisirs à outrance, et éclatons-nous ! La vie est courte, donc profitons !
Côté religion (admirez la beauté de la prophétie cachée !) : Je vais mourir (avec Jésus) donc à quoi me sert mon droit d'aînesse (la Torah et les mitsvot) ? Ne suis-je pas mort à la « loi » ? Pourquoi donc m'embarrasser de cela ? (!!)

'Esav/le christianisme ne se base que sur « ce rouge-la », la lecture superficielle. Il en résulte de fausses compréhensions et doctrines, ce qui aboutit à « je vais mourir, à quoi cela sert-il ? »

Voilà comment en deux versets, la Torah authentique d'Israël décrit 2000 d'histoire ! Et quel sera la fin de tout cela ? Pour le « poisson », le peuple d'HaShem :

« Tout Israël sera délivré » (Lettre envoyée aux Romains)
« Tout Israël a part au Monde Futur » (Talmud)
Le peuple d'Israël devient la Lumière des Nations, l’Épouse d'HaShem, la Gloire Divine sur Terre, pour l'éternité.

Pour le dragon :

« Il sera jeté dans le lac de feu et de soufre » (Révélation 20:10)

Pour le porc, soit les idéologies occidentales et la religion chrétienne (on parle ici d'idéologies, de théologies, chacun homme étant jugé par HaShem Seul) :

« Lac de feu et de soufre...où se trouve aussi la bête » (Révélation 20:10)

Toutes les religions vont disparaître, toutes les fausses idéologies et théologies, tous les péchés et les manquements. Mais il restera une seule et unique chose :

« De Tsiôn sortira la Torah, et de Yéroushalayim la Parole d'HaShem » (Yésha'yahou/Isaïe 2:3)

Et alors :

« HaShem sera Roi sur toute la Terre, en ce jour HaShem sera Un et Son Nom » (Zékharyah/Zacharie 14:9)

Sources : inspirés des cours du Rav Dynovisz, du Rav Chaya, étude personnelle.

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