יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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samedi 4 mai 2013

Yéshou'a et l'observance de la Torah - ישוע והתורה


 
Yéshou'a a abolit la Torah, or le Mashiah/Messie doit faire exactement le contraire. Comment peut-il donc être le Serviteur, l'envoyé d'Hashem/D., tout en détruisant Sa Parole ?

→ Pour commencer, il est important de savoir que le Yéshou'a que le « christianisme » professe n'est pas le véritable Yéshou'a Juif. En effet, ce « Jésus chrétien » a été totalement dépouillé et déjudaïsé, et se trouve bien loin du Yéshou'a Juif qui a vécu il y a 2000 ans et qui reviendra très bientôt sur cette Terre en tant que Mélèkh Israël, Roi d'Israël, et des Nations.

Cette vérité étant rappelée, penchons-nous maintenant sur la relation qu'avait Yéshou'a (ainsi que ses talmidim/élèves, et plus tard Sha'oul/Paul) avec la Torah et les coutumes de nos pères.

Prenons la B'rit Hadasha/L'Alliance Renouvelée (appelé très improprement par le christianisme le « nouveau testament ») au Séfèr Matityahou (livre de Matthieu) au chapitre 5. Nous y lisons Yéshou'a expliquer la Torah au peuple d'Israël. Comme chaque proushim/pharisiens de son époque (et rabbins aujourd'hui), Yéshou'a prend des passages du Tanakh/Première Alliance et les explique aux personnes réunies autour de lui. Il commente la Parole du Maître du Monde, en expliquant comment bien la mettre en pratique dans nos vies.

Puis nous entendons le Mashiah dire :

« Ne croyez pas que je sois venu abolir la Torah ou les Névi'im/Prophètes, je ne suis pas venu abolir mais accomplir. Amen, je vous le dis, jusqu'à ce que les cieux et la Terre passent, un seul Yod et un seul trait de lettre ne passera pas de la Torah jusqu'à ce que tout ce qui doit arriver soit arrivé.
C'est pourquoi, quiconque désobéit la plus petite de ces mitsvot et enseigne aux autres à faire de même, sera appelé le plus petit dans le Royaume des Cieux.
Mais celui qui obéit et qui enseigne à faire de même sera appelé grand dans le Royaume des Cieux » (Matityahou 5:17 à 19)

En lisant ce passage, nous devons avoir en tête que Yéshou'a utilise une terminologie hébraïque, et donc les mots que nous lisons ne sont pas à comprendre comme nous les comprenons depuis longtemps. Déjà, « Je suis venu » est un idiome hébraïque indiquant une intention, un objectif. Ainsi, il ne parle pas ici de son incarnation sur Terre, mais de sa mission. En paraphrasant, cela donne pour nous : « Mon intention, en tant qu'enseignant de la Torah, n'est pas de détruire les commandements, mal enseigner leur pratique, mais d'accomplir, de vous montrer comment et dans quel esprit les mettre en pratiques ». Yéshou'a, contrairement à notre pensée, sublime la Torah !

Ensuite, les termes « abolir » et « accomplir » sont également des mots utilisés dans la terminologie hébraïque, plus particulièrement chez les proushim/pharisiens, et plus tard les rabbins. Si un sage d'Israël interprétait mal la Torah, un autre pouvait lui dire : « tu détruit la Torah ». Et inversement, en interprétant bien, il aurait dit : « tu accomplit la Torah ». Il s'agit ni plus ni moins que de méthodes d'interprétations. Si vous pouviez faire un voyage dans le temps et venir à l'époque de Yéshou'a et de ses élèves, si vous leur dites « vous avez aboli la Torah, nous n'avons plus à accomplir les commandements », ils vous regarderaient bizarrement, en ayant du mal à croire que vous êtes censé être leur postérité spirituelle !

Ainsi, certains pharisiens de l'époque (de l'école de Shammaï, l'école la plus rigide) contestaient sa façon d'interpréter la Torah, mais en aucun cas Yéshou'a ou les sages d'Israël avaient en tête l'abolition de la Torah comme nous le comprenons aujourd'hui !
D'ailleurs, la suite du Texte nous le confirme puisque Yéshou'a reprend quelques mitsvot/commandements de la Torah (l'interdit d'adultère, de meurtre,...) en les expliquant plus profondément. Yéshou'a était plus proche de l'école d'Hillel que de celle de Shammaï, tout en étant singulier dans certaines positions. Par exemple, le Roi nous rapporte qu'un homme ne doit pas divorcer (donner le guet) à sa femme sauf pour cause d'infidélité, alors qu'Hillel était beaucoup plus souple sur le sujet et permettait à des hommes de divorcer de leur femme pour des motifs bien moins graves.

En fait contre quoi Yéshou'a s'est-il levé ? Tout simplement contre la façon d'observer les mitsvot/commandements. Matityahou 23 en est un très bon exemple : il fustige ce groupe de proushim sur leur façon d'observer la Torah, car ils font tout pour se mettre en avant. Téfilines/phylactères plus grosses, Tsitsiyot/franges plus longues, longues Téfilot/prières en publique, Tsédaka/charité à la vue de tous, passer plus de temps sur les détails (comme donner le maasser/dîme de la menthe) au détriment de la miséricorde, qu'ils n'exerçaient pas envers les veuves, etc.
En résumé, ils « filtrent le moucheron mais laissent passer le chameau » (notons que dans le Talmud lui-même, les sages d'Israël tournent en dérision les proushim) ! Relevons cependant que Yéshou'a nous rappelle de faire « ces choses [importantes de la Torah] sans négliger le reste !

Aujourd'hui, des Juifs religieux sont toujours dans ce système de « ne vivre que pour la halakha [prescriptions rabbiniques, donnant les détails des lois] » et à l'inverse, des croyants des Nations (chrétiens) ont complètement aboli la Torah, cela dû à une mauvaise compréhension des Textes. L'équilibre est dur à trouver, mais le chemin et l'exemple se trouve dans le Mashiah Yéshou'a qui est la Vérité, Emeth (voir Yohanan/Jean 14:6). Pour preuve, le mot Vérité/Emeth en hébreu se dit אמת, et se compose de la première, dernière, et lettre du milieu de l'alphabet hébraïque, établissant l'équilibre parfait entre les extrêmes :

א ב ג ד ה ו ז ח ט י כ ך ל מ ם נ ן ס ע פ ף צ ץ ק ר ש ת

Yéshou'a est donc l'Aleph א, le Tav ת, et le Mashiah משיח (voir Révélation de Yohanan 22:13)


Source : « Comprendre les mots difficiles de Jésus », de David Bivin et Roy Blizzard Jr
«Jewish New Testament Commentary » by David H. Stern
« La Torah de Moïse, la Torah du Messie, la Torah de D.ieu » du Rav Haïm Bitoun



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