יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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jeudi 15 mars 2018

Le mariage cesse-t-il avec la mort ?


Le mariage est-il éternel ou cesse-t-il avec la mort ?

[mode compréhension Juive du "nouveau testament" activée. Alerte, cibles édomiques, compréhension gréco-romaine, activation turbo-laser, destruction des cibles. Terrain dégagé, la compréhension authentique peut venir]


Le christianisme enseigne, à partir des paroles de Jésus, que dans le monde futur (appelé improprement le « paradis »), il n'y aura plus ni homme ni femme ni mariage. La Torah d'Israël enseigne l'absolu contraire. Voyons ce qu'il en est vraiment !

La religion d'Edom se base sur cet unique passage de l'Alliance Renouvelée pour avancer ses dires. Cependant, il se pourrait fort bien que leur compréhension de ces paroles de notre Rabbi soit faussée. Examinons cela...

« Quelques-uns des tsaddouqim, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à Yéshou'a cette cheela : Rabbi, voici ce que Moshé nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants. Le second et le troisième épousèrent la veuve; il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d'enfants. Enfin, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme? Car les sept l'ont eue pour femme.
Yéshou'a leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils d'HaShem, étant fils de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moshé a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle l'Adôn l'Elohé d'Avraham, l'Elohé d'Ytshaq, et l'Elohé de Ya'aqov.
Or, HaShem n'est pas l'E.lohim des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Quelques-uns des sopherim, prenant la parole, dirent : Rabbi, tu as bien parlé » (Luc 20:27-39)

Les tsaddouqim (Sadducéens) formaient un groupe de Juifs, à l'époque du Second Temple, qui ne croyait pas en la Torah orale, ni dans l'existence des anges ou encore dans la survie de l'être après la mort physique.

La première chose à relever, c'est donc qu'il s'agit d'un groupe dissident d'Israël qui pose cette cheela, cette question à notre Rabbi. La seconde chose, c'est que les sopherim (scribes) disent : « Rabbi, tu as bien parlé ». Or, les scribes sont d'obédience Pharisienne et les pharisiens croient à la résurrection, les anges et...les retrouvailles des âmes-sœurs dans le 'olam haba et dans le monde de la résurrection. Cela signifie donc que la réponse de Yéshou'a est en plein accord ici avec la Torah Orale qu'enseignaient les sopherim au peuple.

Le problème vient donc de nous, de notre lecture de ce passage.

D'abord la question des tsaddouqim : elle porte sur la résurrection en elle-même. N'y croyant pas, et pensant que cette doctrine soulève quantité de problèmes insolubles, ils inventent une histoire à Rabbi Yéshou'a, qui pourrait être possible dans la réalité, afin de le « coincer » dessus. Une femme qui aurait été mariée à sept reprise, puis elle-même meurt à la suite. A la résurrection, qui épouserait-elle alors, si résurrection il y a ? Un homme serait-il plus chanceux que les six autres ?

Maintenant, nous allons lire ce passage dans la version Chouraqui, la plus proche du texte grec, et nous allons comprendre ce Texte comme il se doit, en prenant le total contre-pied de la religion d'Edom et en l'harmonisant à la perfection avec la Torah d'Israël :

« Au relèvement, la femme, duquel sera-t-elle donc la femme? Oui, les sept l'ont eue pour femme ». Yéshou'a leur répond et leur dit : « les fils de cette ère épousent, et elles sont épousées, mais ceux qui ont mérité d'avoir part à l'ère qui vient et au relèvement des morts n’épouseront pas et ne seront pas épousés. Non, ils ne peuvent plus mourir : devenus semblables aux messagers, ils seront fils d'HaShem, étant fils du relèvement »

Maintenant, comprenons : dans notre ère actuelle (le 'olam hazé), la mort règne, et parfois il faut des remariages pour pouvoir assurer la descendance. Donc les « fils de cette ère » (soumise au péché et à la mort) épousent (par lévirat, yiboum en hébreu) et elles (les femmes) sont épousées (par lévirat), cependant, ceux qui se relèveront des morts et qui auront part à l'ère qui vient (donc plus soumis au péché et à la mort) n'épouseront pas (par des mariages léviratiques) et ne seront pas épousés (par ces mêmes mariages léviratiques). Pourquoi ? CAR ils ne pourront plus mourir (plus de mort, donc plus de cas semblable au cas du lévirat dans notre ère actuelle!) : comme les messagers célestes (les anges) ne meurent pas, de même nous ne mourrons pas.

Et cette femme donc, de qui sera-t-elle la femme ? Réponse : de son mari véritable, le premier de tous, son véritable zivoug (âme-sœur en hébreu). Car de même qu'Adâm et Havah étaient ensemble, unis en couple, avant la faute et le péché et le règne de la mort, de même après la faute, le péché et la mort, les couples âmes-sœurs se retrouveront dans le monde futur ! Monde dans lequel il n'y aura plus ni lévirat (car plus de mort), ni divorce, ni remariages...

La question des tsaddouqim porte sur le lévirat, Yéshou'a répond donc en fonction du lévirat !

Et cela est bien clair, puisque le Zohar (section Béréshit) enseigne que dans le monde futur, chaque enfant d'Israël sera uni à sa véritable âme-sœur, pour l'éternité ! Car « Tout Israël sera sauvé », « Tout Israël a part au monde Futur » (Rabbi Shaoul et Talmud Sanhédrîne) !

« Les époux vont se retrouver et continuer à vivre ensemble dans le monde futur » (Ben Ish H, Rav Péalim)
 

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