יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



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jeudi 23 mai 2013

Le Retour de Yéshou'a (1) - בִּימֵי בֶן־הָאָדָם


Le Retour de Yéshou'a (1)

Shalom,

Nous avons parlé il y a peu du mariage pour tous qui va accélérer les jugements d'Elohim sur notre société, et des signes prochains donnés par la Lune, qui sera rouge les premiers jours des fêtes de Pessah et Soukkot. Allons un peu plus loin :

Yéshou'a nous dit :

« Car l'avènement du Ben Adam sera semblable aux jours de Noah » (Matityahou 24:37)

« Ce qui s'est passé au temps de Noah, doit se passer au jour du Ben Adam […] de même à l'époque de Lot » (Luc 17:26-28)

Noah

L'état de notre société sera donc le même que celui de ces anciennes générations. Commençons par nous pencher sur la génération du maboul/déluge :

«Et HaShem (יהוה) vit que la méchanceté des hommes était grande sur la Terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Béréshit/Genèse 6:5)

« La Terre était corrompue devant Elohim (אלהים), la Terre était pleine de violence. Elohim regarda la Terre, et voici, elle était corrompue, car toute chair avait corrompu sa voie sur Terre » (Béréshit 6:11)

Dans un premier temps, une question se pose : pourquoi la Torah utilise-t-elle en premier le Nom Sacré (Yod-Hé-Vav-Hé), puis plus loin utilise-t-elle le Nom Elohim ?
HaShem (qui signifie littéralement « Le Nom », imprononçable) est le Nom utilisé pour désigner l'attribut de miséricorde du Créateur, tandis que le Nom Elohim est utilisé pour désigner Son attribut de rigueur, de justice. Le Texte nous montre donc qu'en premier D. regarde le monde corrompue avec des « yeux de miséricorde » afin de voir si il existe des Tsaddikim/Justes dans la génération prête d'être jugée. Le Texte nous dit alors au verset 8 :

« Mais Noah trouva grâce aux Yeux d'HaShem »

Puis, juste après, au verset 11, D. regarde Son monde avec les « yeux de justice », prêt à juger Son monde. Cela se trouve d'ailleurs confirmer plus tard, à l'époque d'Avraham, quand nous voyons le patriarche plaider devant Adonaï pour sauver S'dome de la destruction. Et effectivement, une fois Lot mit à l'abri, S'dome est détruite.

Nous pouvons donc voir que dès qu'une société est mûre pour le jugement, HaShem « repère » ceux qui Lui appartiennent et qui Le suivent, afin de les mettre à l'abri, puis alors Il juge.
Voyons maintenant ce qui a provoqué la Colère Divine :
Le commentateur Rachi nous apprend que « la Terre était corrompue » dans le sens de l'immoralité (homosexualité, échangisme, etc) et de l'idolâtrie (voir Talmud traité Sanhédrin 57a et b), et que « la Terre fut remplie de violence » dans le sens du vol. Yéshou'a, quant à lui, rajoutera que durant cette génération :

« Les gens mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noah entra dans l'arche » (Matityahou 24:38)

Notons que le Roi ne fait pas mention des péchés de cette époque mais de choses tout à fait légitimes et bonnes en elles-mêmes. Ce qui est mis en relief ici c'est que toutes ces choses de la vie, tous ces plaisirs ont pris la place du Créateur, se sont substituées à Lui : elles sont devenues les élohim/dieux des hommes ! Le rav Sha'oul nous le dira :

« Aimant le plaisir plutôt qu'Elohim » (2ième Lettre à Timothée, 3:4)

Nous nous trouvons donc dans un mélange de péchés et de plaisirs, régissant la vie des hommes, et occultant la Torah du Maître du Monde.

Lot

Concernant la génération de Lot, les choses ne sont guère mieux :

« Et HaShem dit : le cri contre S'dome et 'Amorah s'est accru, et leur péché est énorme » (Béréshit/Genèse 18:20)

« Fais-les sortir vers nous pour que nous les connaissions » (Béréshit/Genèse 19:5)

Le Talmud (traité Sanhédrin 109b) nous rapporte que ce « cri » dont il est fait mention au verset 20 est celui d'une jeune fille qui a été torturée par les habitants de S'dome pour avoir donné à manger à un pauvre. Dans cette ville, il était devenu interdit de faire la charité, comme il est dit :

« Voici quel a été le crime de S'dome ta sœur : elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fais disparaître, quand J'ai vu cela » (hézqèl/Ezéchiel 16:49-50)

Yéshou'a mettra, quant à lui, autre chose en évidence (de complémentaire) :

« De même à l'époque de Lot, les gens mangeaient et buvaient, achetaient et vendaient, plantaient et construisaient ; mais le jour où Lot quitta S'dome, le feu et le soufre tombèrent du ciel et ils furent tous détruits » (Luc 17:28-29)

N'est-ce pas là une description de tout ce qui caractérise notre société de consommation et de péché ? Voyons à nouveau les péchés de S'dome décrits dans le Séfèr Yéhézqèl/Livre d'Ezéchiel : partage des richesses inégale, orgueil et abomination. Or, dans la Torah, la notion d'abomination est, entre autre, reliée à l'homosexualité :

« Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme, c'est une abomination » (Vayikra/Lévitique 18:22)

Tout cela nous décrit parfaitement : l'écart entre riches et pauvres qui se fait de plus en plus grand, les richesses des classes moyennes sont de plus en plus spoliées par des gouvernements tombant en lambeaux, l'orgueil caractérise notre époque plus qu'aucune autre et les abominations sexuelles règnent comme jamais auparavant.

Nous avons à nouveau le même schéma qui se répète : une société bien « grasse » en plaisir, et « chargée » en péchés, vivant dans l'insouciance la plus totale, tandis que les quelques Tsaddikim/Justes qui restent se préparent à partir pour ne pas boire avec eux la Coupe de la Colère d'Adonaï.

La Torah nous dévoile donc quelques péchés qui déclenchent la Colère d'Elohim, comme par exemple le manque de Tsédaka/charité. Or, il est intéressant de constater, comme le fait remarquer le rav Mena'hem Berros, que la valeur numérique (guématria) de l'expression « HaTévat HaNoah », l'arche de Noah, est égale à celle de l'expression « Malkhout ché ba'Héssed », le Royaume de la générosité, soit 870 !

Garder ses richesses égoïstement, ou même simplement ne pas donner à un pauvre selon nos moyens, peut nous faire grincer des dents plus tard.

Mais ceci n'est qu'une goutte de la préparation, car comme Yéshou'a l'a dit à un frère qui se trouvait dans le coma (voir plus loin ci-dessous), nous devons nous purifier et nous sanctifier. Tout ce dont nous avons besoin de savoir se trouve dans la Torah orale du Mashiah, qui se trouve en concentré dans Matityahou/Matthieu 5:1 à 7:29 : ici se trouvent les clés de la préparation.

La préparation

Rappelons encore une fois les Paroles que Yéshou'a a adressé à notre frère Emmanuel Polimeini, croyant des Nations et amoureux d'Israël, quand il était dans le coma, il y a quelques années :

« Tu voulais connaître quelle est ta mission, et bien tu vas redescendre et tu vas prévenir mon peuple. Sonne de la trompette et préviens mon peuple que je reviens très bientôt. Tous ceux qui se sont éloignés, qu’ils reviennent. Purifiez-vous, sanctifiez-vous car Je reviens très bientôt »

J’étais tellement bien que je ne voulais surtout pas revenir et je dis
- « Mais Seigneur, qui mieux que ton peuple sait que tu reviens très bientôt ? ».
À ce moment-là, le Seigneur me répondit :
-« Non, mon peuple ne m’attend pas. Mon peuple ne se réjouit pas de ma venue. Les soucis de la vie vous voilent ma face ».

« Tu seras le Noé de ces derniers temps, tu crieras à qui veut l’entendre : préparez-vous parce que je reviens très bientôt, purifiez-vous, sanctifiez-vous. »


Dans son songe sur l'enlèvement de l'Epouse, David Wilkerson voyait beaucoup de croyants qui n'étaient pas pris. La B'rit Hadasha nous avertit : beaucoup d'appelés, peu d'élus. Et ce témoignage d'Emmanuel continue de nous le confirmer : au fond, qui se réjouit vraiment du Retour du Roi ? Combien de croyants, Juifs et Gentils, s'impatientent de voir une fin à cette société ? Non, pas le Retour maintenant ! Laissez-moi faire ma vie, profiter, m'éclater, kiffer, jouer, faire mes projets, construire ma maison, etc.

Mais un véritable croyant peut-il réellement continuer à vouloir faire sa vie dans une société corrompue où l'on marie les personnes de même sexe ? Où les enfants rentrant de l'école, ayant appris la théorie des genres, disent à leurs parents : « c'est vrai que si je veux je peux être une fille ? Que je ne suis pas ce que je crois être ? »? Où l'euthanasie va devenir une norme ? Où les fausses religions et doctrines envahissent notre vie ? Où les meurtres, les viols, les vols, les mensonges sont monnaies courantes ?

« Mon Royaume n'est pas de ce monde » nous dira le Roi, et donc le nôtre également (normalement). Le Roi ne vient pas chercher une prostituée qui fait passer le Fils de D. au dernier rang de ses priorités, mais il vient chercher une Epouse qui soupire après le péché (Révélation 7:3), et ne souhaite ardemment qu'une chose : pénétrer enfin dans ce Royaume. Qu'est-ce qui a le plus de valeur : l'éternité ou 80 ans de vie ?

Que chacun choisisse son camp maintenant et se prépare, que chacun se purifie (ôte le péché de sa vie) et se sanctifie (se mette à part), car le Shofar sonne déjà !


« Moshé (Yéshou'a) se plaça à la porte du camp et dit : à moi ceux qui sont pour HaShem » (Shémot/Exode 32:26)

« Moi et ma maison, nous servirons HaShem » (Yéhoshou'a/Josué 24:15)

« En ce jour l'on sonnera du Shofar Gadol [le grand Shofar/Cor] » (Yésha'yahou/Isaïe 27:13)


Sources : Tanakh (Première Alliance)
B'rit Hadasha (Alliance Renouvelée)


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