יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


לעלוי נשמת

Karen Yemima bat Rosa Cecilia

Yael Yekutiel

Erez Orbach

Shir Hajaj

Shira Tzur

רפואה שלמה

Lizzie bat Sarah



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lundi 19 novembre 2018

Le Talmud et le dragon de l'Apocalypse



Dans la Guémara, nous trouvons écrit :

« Il a été enseigné dans une B'raïta : il existe trois créatures qui, plus elles vieillissent, plus elles deviennent fortes, et les voici : le poisson, le serpent et le porc » (Shabbat 77b)

Quel est le sens de cette Guémara ? Le but est-il de nous donner un cours de zoologie ?

Bien sûr que non ! En réalité, il se cache ici un trésor de sagesse qui ne demande qu'à s'ouvrir !

Nos Maîtres comparent les Juifs qui étudient et pratiquent la Torah aux poissons, et la Torah elle-même à la mer. Plus Israël s'adonnent à la Torah, et plus il devient fort à tous points de vus, comme il est dit : « HaShem fera de toi la tête et non la queue » (Dévarim/Deutéronome 28:13). Ainsi, comme le poisson gagne en force avec l'âge, Israël gagne en force grâce à la Torah et devient, en fin d'histoire, le chef et la Lumière de toutes les Nations.

Le serpent, c'est le satân. Or, dans la Révélation de Yohanân (Jean), celui-ci est décrit comme un dragon surtout : « Il saisit le dragon, le serpent, l'antique, c'est le diable et le satân » (Révélation 20:2). Au début, dans le Gan 'Eden, avec Adâm le premier homme, il n'est qu'un serpent, car le mal n'existe pas encore en l'homme. Puis, avec le temps, il se nourrit des péchés des hommes, grossit, et devient un dragon, le plus grand de tous les reptiles. C'est donc par nos fautes que le dragon existe.

Le porc, selon nos Maîtres, a toujours désigné dans l'optique de la Torah Edom, c'est-à-dire la civilisation chrétienne-occidentale. Dans la Révélation, il est parlé d'une deuxième bête : « une bête rouge, pleine des noms de blasphème, avec sept têtes et dix cornes » (Révélation 17:3).
Pourquoi préciser une « bête rouge » ? Rouge, en hébreu, c'est Edom/Esaü, comme il est écrit : « Et 'Essav dit à Ya'aqov : laisse-moi, je t'en pris, manger de ce rouge, de ce rouge-la, car je suis fatigué. C'est la raison pour laquelle on lui a donné le nom d'Edom (rouge) » (Béréshit/Genèse 25:0). Là encore, comment passe-t-on d'un porc à une bête ? A cause des péchés, des fautes « mangés » par cette civilisation, mais surtout par le sang (edom) ingurgité au fil de l'histoire, en particulier le sang Juif (pogroms, inquisition, shoah, etc).

Le Talmud nous livre donc en allusion les trois entités qui vont traverser l'histoire et se retrouver aux Temps de la fin, et si nous résumons cela nous donne :

Israël, comparé à un poisson. Plus il nage dans la Torah, plus il devient fort.
Le satân, comparé à un serpent. Plus nous péchons, plus il se nourrit de nos fautes, et il grandit pour devenir un dragon.
Edom (la civilisation chrétienne-occidentale), comparé à un porc. Plus il se nourrit de sang, plus il grandit pour devenir une énorme bête rouge.

Il est tout simplement fascinant de voir comment la Torah est en avance sur le futur et comment elle décrit le monde occidental et la religion chrétienne ! Un principe fondamentale est que la première apparition d'un mot, d'une lettre, d'un personnage, de sa prise de parole, d'un objet, dans le Texte Biblique, définit son essence profonde. Regardons- donc à nouveau en détail la première véritable apparition d'Essav dans la Torah :

« Et 'Esav dit à Ya'aqov : laisse-moi, je te prie, manger de ce rouge, de ce rouge-la, car je suis fatigué […] Voici, je vais mourir, à quoi me sert mon droit d'aînesse ? » (Béréshit/Genèse 25:30 et 32)

« Je t'en prie » : c'est une marque de raffinement, de politesse, mais juste une façade. Derrière ce savoir-vivre se cache une véritable bête (selon la Révélation !). La shoah n'a-t-elle pas eu lieu dans la lumineuse Allemagne des années 40 ? Un antisémitisme virulent n'est-il pas sorti des « Lumières » françaises ? L'inquisition n'a-t-elle pas eu lieu dans la grande Espagne d'il y a plusieurs siècles, lors de son âge d'or ?

Les plus grandes persécutions religieuses ne sont-elles pas sorties de la « religion de l'amour » qui se « fonde » sur « aime ton prochain comme toi-même » ? N'est-ce pas les adeptes du christianisme qui se donnaient à cœur joie, de fendre les ventres des femmes juives enceintes, après une réunion du dimanche matin ?

« manger de ce rouge, de ce rouge-la » : 'Esav ne désigne pas le plat sous son nom (lentilles) mais se contente de se concentrer sur son aspect extérieur, sa couleur. C'est comme si vous alliez dans un restaurant et au lieu de demander des frites vous disiez : « donnez-moi de ces jaunes-là ! ». Cela signifie que la civilisation occidentale est très superficielle, très « bling-bling ». Les belles voitures, les belles maisons, la mode, etc. Dans l'absolu, il n'y a pas de mal dans ces choses. Le problème c'est que, grattez un peu, et vous verrez le vide en-dessous. Car le matériel règne sans aucune spiritualité. Les gens de cette civilisation sont vides en vérité : extérieurement on souris, on affiche nos biens, on poste des milliers de photos sur les réseaux sociaux pour « prouver » au «monde » que notre vie est « intéressante », « remplie », « joyeuse » et « fun ». Mais grattez un peu derrière ces choses, et vous trouverez, à la place, les mots « dépression », « peurs », « angoisses », « vide », « malheureux ». N'oubliez jamais que les gens ne présentent (que ce soit sur les réseaux sociaux ou par d'autres moyens) que les événements « heureux » de leur vie. Ils ne vous montreront jamais des photos quand ils pleurent, quand ils sont angoissés, quand ils viennent de se disputer avec leur conjoint, de leurs problèmes psychologiques, de leurs questions existentielles angoissantes, de leur dépression ou de leurs épreuves. Ils ne montrent que « ce rouge-là », ce vernis brillant qui attire l’œil, mais qui cache tout simplement une carcasse vide.

Côté religion, pouvons-nous trouver une meilleure description également ? Le christianisme est une religion superficielle, sans saveur. Tout ne passe que par le « sang de Jésus ». La Parole n'est jamais creusé, la Torah orale, l'âme de la Bible, est rejetée. Il n'y a qu'un seul cri : « donne-moi de ce rouge-là ! ». Traduction moderne ? « Donne-moi de ce sang-là ! De ce sang de ce Jésus-là ! Je mange ce que je veux, comme je veux et où je veux. Plus de commandements, juste la grâce ! Juste l'extérieur de la Torah, juste le vernis ! Donne-moi de ce Jésus-là, superficiel, sans saveur, juste pour « échapper » aux « flammes éternelles », c'est tout ce qui m'intéresse ! »

« Car je suis fatigué » : la civilisation du moindre effort, aujourd’hui tout fatigue ! « Ne me casse pas les pieds », laisse-moi devant ma télévision, devant mes émissions idiotes, avec mes loisirs.
Côté religion : la grâce suffit, ne me demande rien d'autre, rien sinon la grâce ! Jésus a tout fait pour moi, alléluia ! Ne me fatigue pas avec la Torah, je n'ai rien à faire !
D'ailleurs, nos Maîtres enseignent depuis des milliers d'années (donc bien avant l'apparition de cette religion) que quand 'Esav a appris la responsabilité de « premier-né » (la Torah et les mitsvot, les commandements), il a de suite rejeté cela, préférant « s'amuser » ! Regardez la précision scientifique de nos Maîtres, c'est phénoménale !

« Voici, je vais mourir, à quoi me sert mon droit d'aînesse ? » : à ce moment-là, 'Esav est encore adolescent. Un jeune refuse-t-il quelque chose sous prétexte « qu'un jour il va mourir » ? Cela traduit bien la pensée du monde : mangeons, buvons, car demain nous mourrons. Donne les femmes, le pouvoir, l'argent, les loisirs à outrance, et éclatons-nous ! La vie est courte, donc profitons !
Côté religion (admirez la beauté de la prophétie cachée !) : Je vais mourir (avec Jésus) donc à quoi me sert mon droit d'aînesse (la Torah et les mitsvot) ? Ne suis-je pas mort à la « loi » ? Pourquoi donc m'embarrasser de cela ? (!!)

'Esav/le christianisme ne se base que sur « ce rouge-la », la lecture superficielle. Il en résulte de fausses compréhensions et doctrines, ce qui aboutit à « je vais mourir, à quoi cela sert-il ? »

Voilà comment en deux versets, la Torah authentique d'Israël décrit 2000 d'histoire ! Et quel sera la fin de tout cela ? Pour le « poisson », le peuple d'HaShem :

« Tout Israël sera délivré » (Lettre envoyée aux Romains)
« Tout Israël a part au Monde Futur » (Talmud)
Le peuple d'Israël devient la Lumière des Nations, l’Épouse d'HaShem, la Gloire Divine sur Terre, pour l'éternité.

Pour le dragon :

« Il sera jeté dans le lac de feu et de soufre » (Révélation 20:10)

Pour le porc, soit les idéologies occidentales et la religion chrétienne (on parle ici d'idéologies, de théologies, chacun homme étant jugé par HaShem Seul) :

« Lac de feu et de soufre...où se trouve aussi la bête » (Révélation 20:10)

Toutes les religions vont disparaître, toutes les fausses idéologies et théologies, tous les péchés et les manquements. Mais il restera une seule et unique chose :

« De Tsiôn sortira la Torah, et de Yéroushalayim la Parole d'HaShem » (Yésha'yahou/Isaïe 2:3)

Et alors :

« HaShem sera Roi sur toute la Terre, en ce jour HaShem sera Un et Son Nom » (Zékharyah/Zacharie 14:9)

Sources : inspirés des cours du Rav Dynovisz, du Rav Chaya, étude personnelle.

jeudi 29 mars 2018

La Torah de Moshé ou du Roi Messie ?

Péssah (« Pâque ») est une fête commémorant la délivrance du peuple d'Israël : HaShem nous sort de l'esclavage pour nous libérer à jamais ! Cependant, quelque chose pourrait « clocher » dans ce qui vient d'être dit : en effet, peu de temps après leur sortie, le Maître du Monde leur donna la Torah sur le mont Sinaï. Or, selon un certain nombre de personnes, la Torah est un esclavage, quelque chose de lourd à porter, mais Jésus vient pour nous libérer de cela. Ainsi, nous avons juste à « croire en Jésus » et la Torah...bien elle n'est plus d'actualité.

Mais est-ce vraiment cela la vérité ?

Rabbi Shaoul (Paul) nous enseigne ainsi :

« Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une Alliance Renouvelée, non par la lettre, mais par le souffle ; car la lettre tue, mais le souffle vivifie.
Or, si le service de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moshé, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le service du souffle ne sera-t-il pas plus glorieux ! Si le service de la condamnation a été glorieux, le service de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.

Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moshé, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture du Pacte antique, et il ne se lève pas, parce que c'est dans le Messie qu'il disparaît. Jusqu'à ce jour, quand on lit Moshé, un voile gît sur leurs cœurs; mais lorsque les cœurs font téshouvah à l'Adôn, le voile est ôté. Or, l'Adôn c'est le souffle; et là où est le souffle d' l'Adôn, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire de l'Adôn, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l'Adôn, le souffle
» (Deuxième Lettre envoyée aux Corinthiens 3:6-18)

Une lecture superficielle de ce Texte du Rabbi nous amène à la conclusion suivante : la « loi » c'est du passé, aujourd'hui c'est la grâce en Jésus !

Or, en vérité, c'était exactement dans le piège qu'il ne fallait pas tomber !

Et maintenant, expliquons, avec l'aide d'HaShem.

Remarquons que Rabbi Shaoul désigne la Torah de Moshé par les expressions : « service de mort » et « service de condamnation », tandis que Yéshou'a est désigné par les expressions « service du souffle » et « service de justice ». Ou encore que la « lettre tue » mais que le « souffle vivifie ».

L'on pourrait donc se dire : « ok, la Torah conduit à la mort, mais Yéshou'a à la vie » !

Seulement, voici ce que Shaoul écrit en un autre endroit :

« La Torah est souffle » (Lettre envoyée aux Romains, 7:14)

Donc, si nous suivons bien, cela nous donne : la Torah est le service de mort, elle tue, mais le souffle lui vivifie. Ah oui, et la Torah est souffle au fait !

Alors, il faut savoir Paulo : la Torah nous tue ou nous vivifie ? La Torah est condamnation ou justice ?

Réponse : les deux !

En vérité, la lettre, la Torah, tue ou vivifie, selon...notre cœur.

Et pour prouver et expliquer cela, il nous faut l'aide de la Torah Orale d'Israël, où sont rapportées les paroles suivantes :

« Les Tables étaient l’œuvre d'E.lohim, et l'écriture était l'écriture d'E.lohim, gravée [harout en hébreu] sur les Tables » (Shémot/Exode 32:16). Ne lis pas 'Harout, mais 'Hérout, la liberté, car seul celui qui s'applique à l'étude de la Torah est un homme libre » (Pirqé Avot, 6:2)

« Rabbi El'azar a enseigné : que veut dire : « gravée sur les tables » ? Si les premières tables n'avaient pas été brisées, la Torah n'aurait jamais été oubliée en Israël [car elle serait restée gravée à jamais dans leurs esprits] » (Torah Temima, Shémot 32:16 ; 'Erouvîne 54a).

« Il n'est pas dit « dans les Tables » mais « sur les Tables » car les Paroles Divines sont venues s'y fixer depuis le haut...Ces lettres étaient « libres » et nullement assujettis aux tables, si bien qu'elles n'ont pas été annulées par l'annulation des tables, puisque lorsque celles-ci ont été brisées, les lettres se sont envolées […] les mêmes lettres qui s'étaient envolées des premières tables se fixent sur les deuxièmes […] comme les lettres s'envolaient des tables, les pierres sont devenues lourdes, et sont tombées des mains de Moshé » (Kéli Yaqar sur Shémot/Exode 32:16)

« Lorsque Moshé est arrivé à proximité du veau, dans un lieu d'impureté et de péché, l'écriture des Tables s'est envolée » (Shémot Rabbah 46:1)

« En voyant le veau, il a perdu ses forces et il n'en a plus eu assez pour continuer à porter les Tables » (Rachbam sur Shémot/Exode 32:19)

Rabbi Shaoul nous apprends que la Torah, la lettre, est souffle en réalité. Nos Maîtres nous expliquent, dans ces passages du Talmud et du Midrash, que les lettres sont des énergies spirituelles (qui représentent le souffle, l'esprit) qui ont été gravées sur les Tables. Quand Moshé a vu le peuple danser et fauter avec le veau d'or, l'impureté de la faute est montée jusqu'à lui, et les lettres saintes gravées n'ont pu supporter ces grosses énergies spirituelles négatives. Elles se sont donc « envolées », laissant Moshé seul avec les deux Tables...vierges. Or, ces lettres rendaient la pierre légère comme une plume. En « s'envolant », celles-ci s'alourdir tellement que le berger d’Israël n’eut plus la force de les porter, et il les jeta devant lui, avant qu'il ne s'écroule sous leur poids.

Nous comprenons déjà, dans un premier temps, que les choses ne sont pas aussi simples que l'on veut bien le dire depuis 2000 ans. La Torah est souffle, dit Rabbi Shaoul, et là où est le souffle, là est la liberté. Et la Torah orale confirme donc cela en disant que les lettres de la Torah sont bien le souffle, et que celui qui s'adonne à la Torah est libre, car en hébreu, « libre » et « gravé » sont semblables.

Mais alors, où est le problème ? Et surtout, où est la différence entre la Torah de Moshé et Yéshou'a ?

Pour comprendre cela, il va nous falloir aborder quelques notions de kabbale, les secrets de la Torah d'HaShem.

Le Tanya nous enseigne que l'homme possède deux âmes en lui : une âme animale, la néfesh habéhémi, et une âme divine, la néfesh haéloki. Dans le langage de Rabbi Shaoul, ces deux âmes s'appellent la Torah de l'homme/de l'animal et la Torah de l'esprit, ou, selon les traductions, la « loi du péché » et la « loi de D.ieu », qui se font la guerre en l'homme (voir la Lettre envoyée aux Romains, dans les premiers chapitres).

L'âme animale pousse l'homme vers la faute, tandis que l'âme divine pousse l'homme vers son Créateur. Le but de l'homme n'est pas de supprimer la torah de l'animal mais de la soumettre, car il est écrit :

« Tu aimerais HaShem ton E.lohim de tout tes cœurs » (Devarim/Deutéronome 6:5)

En hébreu, il est écrit « lévavékhèm » soit littéralement de tout « tes cœurs » et non ton cœur. Or l'homme possède-t-il deux cœurs ? En un certain sens, oui : celui abritant le bon penchant/l'âme divine, et celui abritant le mauvais penchant/l'âme animale.

Or, pour ce qui concerne les messagers des Cieux (les anges), il est dit qu'il « n'est pas écrit lavékhem/vos cœurs, mais libékhem/votre cœur, car le penchant au mal ne règne pas sur les messagers des Cieux ». Il est également dit que Moshé fit descendre le pain des messagers pour nourrir les bnéi Israël dans le désert. Cependant, « la nourriture et la boisson n'existent pas dans les Cieux » (Béréshit Rabbah 48:14), car en réalité le pain dont il est fait allusion ici est la Torah, comme il est dit, et celui-ci nourrit le cœur :

« Le pain est la nourriture du cœur » (Béréshit Rabbah 48:11)

La place de la Torah est donc parmi les hommes qui possèdent un yetser harâ, une âme animale, et non parmi les messagers qui n'ont pas besoin de ce pain.

Ainsi, « Moshéh vous a donné le pain du ciel, mais les pères l'ont mangé et ils sont morts [spirituellement] » (Yéshou'a). Cependant, le Messie donne le pain véritable :

« De même que le premier Rédempteur a fait descendre la manne, car il est écrit : « Je vais faire pleuvoir pour vous du pain du haut des Cieux » (Shémot/Exode 16:4), de même le Rédempteur final fera-t-il descendre la manne, car il est écrit : « Foisonne le froment sur la Terre » (Téhilim/Psaume 72:16) » (Qohélèt Rabbah 1,28)

La première manne est descendue, mais est restée « des Cieux », tandis que la deuxième manne descend et foisonne sur Terre, elle arrive à s'unir et à intégrer, à épouser cette Terre. Pourquoi ? Car en réalité, la Torah du désert ne procédait pas de la malkhout, royauté (un Attribut Divin), mais de tiféret, vérité (un autre Attribut Divin), car « Tiféret désigne le don de la Torah » et « Tu as donné la vérité à Ya'aqov » (Mikha/Michée 7:20) et ne possède donc pas le pouvoir de transformer l'âme animale en bien.

Nous savons que les Attributs Divins se « divisent » en plusieurs « lumières spirituelles » qui sont :

Kéter = la couronne
Hokhmah = la sagesse
Binah = l'intelligence
Dâat = la connaissance
Héssed = la bonté, l'amour
Gévourah = la justice
Tiférèt = la vérité, l'harmonie
Nétsah = la victoire, l'éternité
Hod = la splendeur
Yessod = le fondement (pureté sexuelle principalement)
Malkhout = la royauté

Chacun de ces Attributs représente une « lumière spirituelle », une voie de conduite d'action du Divin. La Malkhout, la Royauté, par contre, ne possède aucune lumière en elle-même, cependant, elle « récolte », toutes les autres lumières qui lui viennent des autres Attributs.

Or, nous avons été créé sur l'image d'E.lohim, ce qui signifie que tous ces attributs se retrouvent aussi dans l'homme. La Torah que Moshé nous a donné est liée à Tiférèt et donc elle ne « remplit » pas tous les attributs qui se trouvent dans l'homme. A l'inverse, Yéshou'a nous donne le « véritable pain », celui de la « terre » (selon le Midrash), donc celui de la Royauté. Cette dimension de la Torah récolte donc toutes les « lumières spirituelles », donc elle seule est capable de remplit totalement l'homme, qui possède tous les attributs en lui !

Maintenant nous comprenons selon le secret de la Torah les dires de Yéshou'a : il n'est pas venu détruire, abolir la Torah de Tiféret, il est venu pour la remplir, la parfaire ! Et comment ? En incluant Tiféret dans Malkhout ! Dans un langage plus accessible, la mission du Roi Messie est de marier la Torah de Moshé avec le cœur de l'homme, et cela ne la supprime pas, mais au contraire, lui donne enfin les bonnes fondations pour pouvoir être pratiquée !

Et cette vérité était comprise et vécu car il est rapporte : « des dizaines de milliers de Juifs ont cru [en Yéshou'a] et TOUS son zélés pour la Torah ! »

Donc, la Torah du Messie, qui est la Torah de la Royauté, de la Terre, combinée à la Torah de Tiféret possède la force et la puissance d'opérer une transformation en profondeur en l'homme, car sa Torah est comprise et assimilée même par les améi haarets, les gens du peuple les plus simples :

« Les lèvres du Tsaddik/Juste nourrissent la foule » (Mishléi/Proverbes 10:21)

Ainsi, les pères sont morts spirituellement car les deux dimensions n'étaient pas réunies et la division provoque la mort. Mais la vie, qui est l'unité complète dans la différence se trouve dans la réunion de ces deux dimensions qui sont une dans la Torah du Messie et ainsi : « louanges soient rendues à HaShem, qui opère cela par Yéshou'a le Messie, notre Adôn » (Lettre envoyée aux Romains 7:24).

Car par l'entendement, l'homme est soumis à la torah divine, dans la nature terrestre à la torah de l'animal, et par la Torah du Messie, les deux Torot (Torah au pluriel) fusionnent et permettent à l'homme avec ses nouveaux outils de travail de parvenir au statut de tsaddik/Juste, car le Messie tsidkénou dévoile cette dimension « qu'un homme n'aurait pu atteindre par ses propres forces » (Tanya) et ainsi nous ne sommes plus soumis à la puissance de la torah de l'animal mais à la torah divine qui, dévoilée par la bonté d'HaShem permet d'atteindre le statut de tsaddik/juste, et c'est ici l'explication véritable de :

« La faute ne vous dominera plus, car vous n'êtes pas soumis à cette torah [de l'animal] mais soumis à [la torah de] la bonté » (Lettre envoyée aux Romains 6:14)

En résumé et pour conclure, la Torah que Moshé nous a donné n'avait pas la puissance d'unir les deux dimensions présentes en l'homme, c'est pourquoi elle provoquait sa mort, car la mort est la séparation, tandis que la vie est l'union. Or, la Torah de Yéshou'a permet ce mariage en l'homme, car les énergies spirituelles incarnées dans les lettres ont la capacité, dans l'Alliance Renouvelée, de se graver non seulement dans le cœur qui abrite l'âme divine, mais aussi dans le cœur qui abrite l'âme animale !

Or, la Torah étant souffle, et en Yéshou'a notre âme animale pouvant être mariée à notre âme divine, nous pouvons maintenant pratiquer la Torah comme il se doit !

Et c'est ici qu'Edom a chuté depuis 2000 ans, en croyant que simplement s'engager avec Yéshou'a sans pratiquer la Torah suffisait. Mais notre Roi Messie connaissait depuis le début la « peau de banane » que ces notions comportaient, et c'est pourquoi il s'empressa de dire :

« Ne croyez pas que je sois venu abolir la Torah, je ne suis pas venu abolir mais remplir », ce qui signifie que le Roi Messie ne vient QUE pour faire le travail qui nous est impossible à faire, c'est-à-dire réunir la Torah de Tiférèt à la Torah de Malkhout. Dans un langage plus compréhensible, graver les énergies spirituelles des lettres de la Torah dans notre âme animale. CEPENDANT, cela n'est qu'une base ! Nos pères n'ont pas réussi à rester fidèles à la Torah car il leur manquait ces fondations solides. Mais maintenant, nous avons les bons outils pour pouvoir ENFIN la pratiquer, et c'est l'avertissement de la suite du verset que je paraphrase :

« Faites attention ! Je ne vous apporte que les fondations pour pouvoir bâtir dessus ! Tant que les Cieux et la Terre existeront, la Torah perdurera ! Donc si l'un d'entre vous s'amuse à en abolir la moindre mitsvah, eh bien dans mon Royaume, il sera un « petit spirituel ». A l'inverse, enseignez-les et pratiquez-les et vous serez des grands dans mon Royaume ! » (Matityahou/Mathieu 5:18-19)

Et cette explication est la seule véritable, puisque cela se marie à la perfection avec les dires des prophètes :

« Mon Serviteur David [Le Messie] sera leur roi, et ils auront tous un seul guide. Ils suivront Mes ordonnances, ils observeront Mes loi pour les mettre en pratique » (hézqèl/Ézéchiel 37:24)

« Car de Tsiôn sortira la Torah, et de Yéroushalayim la Parole d'HaShem » (Yésha'yahou/Isaïe 2:3)

« C'est par le feu qu'HaShem exerce Ses jugements, c'est par Son glaive qu'Il châtie toute chair […] qui mangent de la chair de porc, des choses abominables » (Yésha'yahou/Isaïe 66:16-17)

« A chaque Rosh Hodesh et à chaque Shabbat, tout chair viendra se prosterner devant Moi » (ibid.66:23)

Notons bien que dans le prophète, ce dernier verset est lié avec celui d'avant, parlant des Cieux renouvelés et de la Terre renouvelée. La pratique de la Torah sera donc toujours actuelle dans le 'olam haba, le monde futur.

Les Écritures nous prouvent donc que la pratique de la Torah ne cesse pas. Tout discours contraire à cela est un discours anti-messie, car le Messie est la Torah et nous donne la Torah véritable, donc prêcher contre la Torah et sa pratique, c'est être contre le Roi Messie Yéshou'a.

Que cette Fête de Péssah nous sorte et nous libère de toutes les conceptions païennes et nous fasse entrer dans la liberté de la Torah du Roi d'Israël et des Nations, amen !

jeudi 15 mars 2018

Le mariage cesse-t-il avec la mort ?


Le mariage est-il éternel ou cesse-t-il avec la mort ?

[mode compréhension Juive du "nouveau testament" activée. Alerte, cibles édomiques, compréhension gréco-romaine, activation turbo-laser, destruction des cibles. Terrain dégagé, la compréhension authentique peut venir]


Le christianisme enseigne, à partir des paroles de Jésus, que dans le monde futur (appelé improprement le « paradis »), il n'y aura plus ni homme ni femme ni mariage. La Torah d'Israël enseigne l'absolu contraire. Voyons ce qu'il en est vraiment !

La religion d'Edom se base sur cet unique passage de l'Alliance Renouvelée pour avancer ses dires. Cependant, il se pourrait fort bien que leur compréhension de ces paroles de notre Rabbi soit faussée. Examinons cela...

« Quelques-uns des tsaddouqim, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à Yéshou'a cette cheela : Rabbi, voici ce que Moshé nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants. Le second et le troisième épousèrent la veuve; il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d'enfants. Enfin, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme? Car les sept l'ont eue pour femme.
Yéshou'a leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils d'HaShem, étant fils de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moshé a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle l'Adôn l'Elohé d'Avraham, l'Elohé d'Ytshaq, et l'Elohé de Ya'aqov.
Or, HaShem n'est pas l'E.lohim des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Quelques-uns des sopherim, prenant la parole, dirent : Rabbi, tu as bien parlé » (Luc 20:27-39)

Les tsaddouqim (Sadducéens) formaient un groupe de Juifs, à l'époque du Second Temple, qui ne croyait pas en la Torah orale, ni dans l'existence des anges ou encore dans la survie de l'être après la mort physique.

La première chose à relever, c'est donc qu'il s'agit d'un groupe dissident d'Israël qui pose cette cheela, cette question à notre Rabbi. La seconde chose, c'est que les sopherim (scribes) disent : « Rabbi, tu as bien parlé ». Or, les scribes sont d'obédience Pharisienne et les pharisiens croient à la résurrection, les anges et...les retrouvailles des âmes-sœurs dans le 'olam haba et dans le monde de la résurrection. Cela signifie donc que la réponse de Yéshou'a est en plein accord ici avec la Torah Orale qu'enseignaient les sopherim au peuple.

Le problème vient donc de nous, de notre lecture de ce passage.

D'abord la question des tsaddouqim : elle porte sur la résurrection en elle-même. N'y croyant pas, et pensant que cette doctrine soulève quantité de problèmes insolubles, ils inventent une histoire à Rabbi Yéshou'a, qui pourrait être possible dans la réalité, afin de le « coincer » dessus. Une femme qui aurait été mariée à sept reprise, puis elle-même meurt à la suite. A la résurrection, qui épouserait-elle alors, si résurrection il y a ? Un homme serait-il plus chanceux que les six autres ?

Maintenant, nous allons lire ce passage dans la version Chouraqui, la plus proche du texte grec, et nous allons comprendre ce Texte comme il se doit, en prenant le total contre-pied de la religion d'Edom et en l'harmonisant à la perfection avec la Torah d'Israël :

« Au relèvement, la femme, duquel sera-t-elle donc la femme? Oui, les sept l'ont eue pour femme ». Yéshou'a leur répond et leur dit : « les fils de cette ère épousent, et elles sont épousées, mais ceux qui ont mérité d'avoir part à l'ère qui vient et au relèvement des morts n’épouseront pas et ne seront pas épousés. Non, ils ne peuvent plus mourir : devenus semblables aux messagers, ils seront fils d'HaShem, étant fils du relèvement »

Maintenant, comprenons : dans notre ère actuelle (le 'olam hazé), la mort règne, et parfois il faut des remariages pour pouvoir assurer la descendance. Donc les « fils de cette ère » (soumise au péché et à la mort) épousent (par lévirat, yiboum en hébreu) et elles (les femmes) sont épousées (par lévirat), cependant, ceux qui se relèveront des morts et qui auront part à l'ère qui vient (donc plus soumis au péché et à la mort) n'épouseront pas (par des mariages léviratiques) et ne seront pas épousés (par ces mêmes mariages léviratiques). Pourquoi ? CAR ils ne pourront plus mourir (plus de mort, donc plus de cas semblable au cas du lévirat dans notre ère actuelle!) : comme les messagers célestes (les anges) ne meurent pas, de même nous ne mourrons pas.

Et cette femme donc, de qui sera-t-elle la femme ? Réponse : de son mari véritable, le premier de tous, son véritable zivoug (âme-sœur en hébreu). Car de même qu'Adâm et Havah étaient ensemble, unis en couple, avant la faute et le péché et le règne de la mort, de même après la faute, le péché et la mort, les couples âmes-sœurs se retrouveront dans le monde futur ! Monde dans lequel il n'y aura plus ni lévirat (car plus de mort), ni divorce, ni remariages...

La question des tsaddouqim porte sur le lévirat, Yéshou'a répond donc en fonction du lévirat !

Et cela est bien clair, puisque le Zohar (section Béréshit) enseigne que dans le monde futur, chaque enfant d'Israël sera uni à sa véritable âme-sœur, pour l'éternité ! Car « Tout Israël sera sauvé », « Tout Israël a part au monde Futur » (Rabbi Shaoul et Talmud Sanhédrîne) !

« Les époux vont se retrouver et continuer à vivre ensemble dans le monde futur » (Ben Ish H, Rav Péalim)
 

jeudi 8 mars 2018

L'origine véritable du christianisme



Avertissement : quand il sera parlé de « chrétien », cela ne vise pas les personnes à titre individuel qui ne sont que des victimes de l'histoire et de l'ignorance perpétré par l’Église, mais la religion dans son ensemble.

L'an dernier, un commentaire sur la parasha « Ki-Tissa » avait été fait, que vous pouvez retrouver ici : https://www.leroimessie.com/parasha-ki-tissa, expliquant les origines véritables du christianisme. Ce message fait suite à cette explication, que nous allons creuser.

Nous voyons donc que le christianisme, en réalité, est un nouveau veau d'or, construit par les Gentils (Non-Juifs) de la communauté du Messie. Toutes ces personnes, qui sont à l'origine de cette religion, ont agi à l'encontre des directives du Roi Messie et de ses élèves, ainsi qu'il est dit :

« et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matityahou/Mathieu 28:20)

Or, le Messie ne prescrit que la Torah. De même il est dit :

« Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux »  (Actes 20:29-30)

De son côté, Shi'môn écrira :

« Sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4)

Il est intéressant de constater qu'ici, Shi'môn avertit que des moqueurs viendront car Yéshou'a ne sera pas revenu. Mais de qui le talmid du Messie parle-t-il ? De gens païens, venant de l'extérieur pour se moquer du peuple ? Non ! « Il viendra », dans la communauté du Messie, « des moqueurs avec leurs railleries », des gens qui se moqueront des Nazaréens authentiques, « marchant selon leurs propres convoitises ». Le mot grec employé ici pour « convoitise » renvoi à l'idée de « désir, avidité, luxure ». A quoi est-il fait ici allusion ?

Nous trouvons une réponse à cela dans la Torah, plus précisément dans la Tradition Orale :

« Lorsque Moshé est monté vers les hauteurs, il a dit aux Bnéi Israël : « au bout de quarante jours, au début de la sixième heure, je reviendrai ». Au bout de quarante jours, Satân est venu et a semé la confusion dans le monde. Il leur a dit : « où est votre Maître, Moshé ? » Ils lui ont dit : « il est monté vers les hauteurs ». Satân leur a dit : « les six heures sont déjà passées ! » Mais le peuple n'a pas fait cas de lui. Alors Satân dit : « il est mort », mais le peuple ne fit toujours pas cas de lui. Satân leur a alors montré l'image du cercueil de Moshé. Et c'est pourquoi ils dirent à Aharôn : fais-nous un dieu car Moshé n'est plus » (Shabbat 89a)

Relions ce Texte aux commentaires de la Parasha Ki-Tissa donnés en lien plus haut, ainsi qu'aux paroles des talmidîm, des élèves du Messie. Rachi nous apprend que le 'erev rav, les convertis, ont dressé le veau d'or en y obligeant Aharôn (voir les commentaires) puis se sont levés pour se divertir, soit s'adonner, entre autre, à la luxure.

Nous retrouvons ici l'avertissement de Shi'môn : il va venir des gens, convertis, moqueurs et ne recherchant que leur plaisir, qui vont « voir le cercueil de Moshé », sous-entendu voir la « mort du Messie Juif ». En hébreu, le mot Moshé possède la même valeur numérique que le mot Shiloh, un des noms du Messie. Ils vont donc obliger Aharôn (les Juifs Nazaréens en infériorité numérique) à dresser un veau d'or (un Jésus déjudaïsé) car le « véritable, le Messie Juif qui enseigne la Torah » n'est plus !

Ce nouveau veau d'or, ce « Jésus » (et non plus le véritable Yéshou'a) devait « marcher devant eux pour les conduire en terre promise », comprendre : dans le monde futur.

Mais ce n'est pas fini, car la Torah de vérité a encore beaucoup d'allusions à livrer.

Dans le monde de la religion d'Edom (le christianisme), beaucoup se font appeler « Efraïm ». Sans même le savoir, ils accomplissent, en quelque sorte, l'allusion d'un prophétie à leur égard, quand il est dit :

« Efraïm a multiplié les autels pour pécher, et ses autels l'ont fait tomber dans le péché. Que J'écrive pour lui toutes les ordonnances de Ma Torah, elles sont regardées comme quelque chose d'étranger » (Hoshé'a/Osée 8:11-12)

La Torah est devenue étrangère aux yeux de la religion d'Edom, elle n'existe plus ! Car le « veau d'or » ne demande pas son étude et sa pratique ! Et tout cela le fait pécher de tous les côtés, le mot « péché », en hébreu signifiant « rater la cible ». Mais la prophétie va aller encore plus loin, et cela fait frémir :

« Maintenant HaShem se souvient de leurs iniquités, et Il punira leurs péchés : ils retourneront en Égypte » (8:13)

Toute la Torah, absolument toute la Parole Divine, se base sur une unique chose : sortir l'homme d’Égypte, de sa prison et de ses limites, pour l'amener à la liberté. Mais cela ne passe QUE par la Torah. Or, Efraïm a supprimé la Torah. Résultat : tu restes en Égypte !
Tu crois que le veau d'or va t'amener en terre Promise, mais en réalité, tu ne fais que tourner en rond, car le veau n'est, en définitive, que l'idole des égyptiens.

A l'époque de Moshé, le 'erev rav (les convertis) a donc coupé les liens qui existaient entre Israël et Moshé, le Messie Juif. La Torah dit de se sanctifier, mais durant la faute du veau d'or, ils se « levèrent pour se divertir », selon Rachi : pour s'adonner l’idolâtrie et à la luxure. Cependant, nous savons que dans la Torah, l'adultère, la luxure, renvoie aussi à la débauche « spirituelle », c'est-à-dire aller vers d'autres élohim, d'autres dieux, qu'HaShem.

En résumé, nous avons donc des personnes « converties » qui suppriment la Torah, commettent l'adultère spirituelle et restent esclaves en Égypte. Sachant cela, regardons de plus près les décisions qui ont été prises par la religion d'Edom, assez tôt dans son histoire :

« Les chrétiens ne doivent pas judaïser et se tenir oisifs le jour du sabbat, mais qu'ils doivent travailler ce jour-là ; qu'ils honorent le jour du Seigneur et qu'ils s'abstiennent autant que possible, en leur qualité de chrétiens, de travailler en ce jour. S'ils persistent à judaïser, qu'ils soient anathèmes au nom du Christ » Synode de Laodicée (343-381)

« L'on ne doit pas accepter des juifs du pain non levé et que l'on ne doit prendre aucune part à leurs sacrilèges » (ibid)

« Si des juifs veulent se faire catholiques, comme il est reconnu qu'ils reconnu qu'ils reviennent facilement à leur vomissement, ils devront rester huit mois dans le catéchuménat avant d'être baptisés. On n'avancera l'époque de leur baptême que dans le cas où ils tomberaient en danger de mort » Synode d'Adge (506)

« A partir du Jeudi-Saint les juifs ne doivent pas paraître parmi les chrétiens durant quatre jours consécutifs » 3ième Synode d’Orléans (538)

"N'ayons donc rien en commun avec les juifs, qui sont nos adversaires...cette irrégularité (le fait d'observer la pâque juive) doit être corrigée, afin que nous n'ayons plus rien en commun avec les parricides et les meurtriers de notre Seigneur" (Constantin)

"Il semble que ce soit une chose indigne que nous suivions les pratiques des Juifs... N'ayons donc plus rien en commun avec cette foule détestable juive ; retirons-nous de toutes les participations à leurs bassesses... Priez continuellement que votre âme ne soit pas souillée par une fraternité avec leurs coutumes... Nous devons tous nous unir pour éviter d'imiter la coutume des Juifs" (Eusèbe)

LE CONCILE DE LAODICEE (365 après Yéshou'a) - "Il est interdit de célébrer des fêtes juives, ni même de participer à des fêtes avec eux (Canon 37). Les chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le jour du shabbat, mais ils doivent travailler ce ou-là. Si l'on en trouve être JUDAÏSANT, qu'ils soient ANATHEMES du Christ." [Canon 37]

LE CONCILE DE NICEE II (787) - "(Ceux qui) ouvertement ou secrètement observent le shabbat et suivent d'autres pratiques à la manière juive, ne doivent pas recevoir la communion, ni la prière et ne doivent pas entrer dans l’Église" [canon VIII]

Etc, etc.

En réalité, nous savons que Rabbi Shaoul/Paul et Yéshou'a ont TOUJOURS prêché et vécu la Torah. Donc toutes les personnes qui ne font pas Shabbat et les Fêtes d'HaShem (la base de la Torah, pour commencer), en VERITE n'obéissent pas à Shaoul et au Messie mais obéissent à Con-stantin et ses copains. En VERITE, un chrétien « lambda » n'est donc plus sous la Torah et la Grâce du Messie d'Israël, mais sous « la Loi de l'Empire Romain ».

Et c'est, malheureusement, une réalité physique et spirituelle, car la religion d'Edom n'a fait que renforcer les liens de l’Égypte sur les croyants. En voulant « déjudaïser », ils se sont « égyptianisés » ! Car les us et coutumes de cette religion ne sont que des vestiges de l’Égypte et de la Babylone antique.

Beaucoup accusent de « Judaïser » la Parole, mais cela est complètement faux. Le salut vient des Juifs et un croyant authentique est greffé sur Israël contrairement à sa nature, il doit donc « judaïser » obligatoirement, car les Juifs deviennent SON peuple.

Par contre, la véritable accusation qui pourrait être faite est de ROMANISER la Parole Divine.

Rabbi Shaoul parle d'un olivier franc avec des branches d’olivier sauvage greffés sur lui. Mais cela c'est la théorie. Car en vérité la situation est la suivante : il existe deux oliviers : un olivier franc, Israël, et un olivier romain, le christianisme. Il ne suffit plus de venir de l'arbre sauvage, il faut aussi se déraciner de l'arbre édomique.

L'olivier édomique

« Ainsi ils craignaient HaShem, et ils servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations » (II Mélakhim/Rois 17:33)

Noël

Noël est une fête d'origine romaine donc païenne. Cette fête s'inscrit dans les saturnales, où l'on célébraient le « dieu » Saturne. L'Empereur Aurélien fera du 25 décembre le jour de la naissance du Soleil, célébrant par là même « sol invictus » (le soleil invaincu). Cette « divinité » prend racine dans le mythe d'Apollon et de Mithra, deux faux dieux.
Les coutumes ? Grands repas, cadeaux échangés, décorations avec des plantes diverses.

Concernant le « sapin de noël » :

« Une vieille fable babylonienne parle d’un arbre « toujours vert » qui était sorti de la souche d’un arbre mort. La souche était le symbole de Nimrod, mort, le nouvel arbre symbolisait Nimrod revenu à la vie en la personne de Thammuz ! Chez les druides, le chêne était sacré, chez les Égyptiens c’était le palmier, et chez les Romains c’était le sapin que l’on décorait avec des fruits rouges pendant les saturnales ! » (Walsh, Curiosities of Popular Customs, p. 242)

« Answers to Questions (Frederick J. Haskins) : « L’arbre de Noël provient d’Égypte et son origine date d’une période bien antérieure à l’ère de Noël »

« Écoutez la parole qu'HaShem vous adresse, Maison d'Israël [Greffés compris!] !
Ainsi parle HaShem :
N'imitez pas la voie des Nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent.
Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; La main de l'ouvrier le travaille avec la hache;
On l'embellit avec de l'argent et de l'or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu'il ne branle pas 
»
(Yirméyahou/Jérémie 10:1-4)

Marie et Jésus

En vérité, toutes les statues de « marie et jésus enfant » ne sont que des personnages mythologiques. En « christianisant » les mythologies, les « pères de l'église » n'ont que changé le nom de cette statue. Cette Marie est en réalité la déesse Astarté, la reine du ciel.

En Égypte elle représentait Isis et Horus (le bébé dans les bras)
En Inde Devaki et Krishna
En Italie Vénus et Jupiter

« Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d'autres dieux (la mère et l'enfant pris pour un dieu incarné), Afin de m'irriter » (Yirméyahou/Jérémie 7:18)


La « trinité »

“ On pourrait avoir l’impression qu’en dernier ressort le dogme de la Trinité est une invention de la fin du IVsiècle. Dans un certain sens, c’est exact. [...] La formulation ‘ un Dieu en trois personnes ’ n’a pas été solidement établie ni sans doute pleinement intégrée à la vie chrétienne et à sa profession de foi avant la fin du IVsiècle. ” — New Catholic Encyclopedia (1967), volume 14, page 299.

La « trinité » est un concept purement païen qui se retrouve dans toutes les mythologies païennes :
« Egyptian Religion », de Siegfried Morenz : « La Trinité était une préoccupation majeure des théologiens égyptiens », « Trois dieux étaient combinés pour ne former qu’un seul être auquel on s’adressait alors au singulier. La théologie chrétienne subi l’influence spirituelle directe de la religion égyptienne »

« les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28:19) → Ce verset n'existe par dans les manuscrits originaux, il s'agit d'un rajout ultérieur par les scribes !

« Écoute Israël, HaShem notre E.lohim, HaShem Est UN » (Devarim/Deutéronome 6:4)

Le dimanche comme « Jour du Seigneur »

Constantin vénérait le soleil « sol invictus » le dimanche, premier jour de la semaine. Ce-dernier fut assimilé au « jour du Seigneur ».

« Le septième jour est le jour du Shabbat d' HaShem ton E.lohim » (Shémot/Exode 20:10)

La « cène »

Le protestantisme est sorti du catholicisme. La « sainte cène » est un dérivé de l’eucharistie. Certaines définitions changent, mais le fond reste identique.

Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon (!) d’avoir inventé ces analogies ((L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963)

« Les disciples firent ce que Yéshou'a leur avait ordonné, et ils préparèrent Péssah » (Matityahou/Mathieu 26:19)

« Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19) → A chaque fois que vous ferez le repas de Péssah une fois par an, selon l'ordonnance de la Torah, quand vous mangerez de la matsah (pain sans levain) et que vous boirez dans la coupe de vin (comme tous les Juifs jusqu'à aujourd'hui), faites-le en vous souvenant de l'expiation que procure la mort d'un Juste, à plus forte raison celle du Mashiah/Messie. Tout simplement.

*

Râ, Horus, Isis, Nimrod, Mithra, Jupiter, Astarté, Marie, Jésus (le faux)...les noms changent, mais ce sont toujours les mêmes idoles depuis la chute de l'homme. Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Extérieurement, les rites évoluent, les traditions prennent d'autres configurations, mais ce qui se cache derrière tout cela ne change pas.

L'antiMessie

Mais allons encore plus loin ! Beaucoup parlent de l'anti-messie, et l'une des actions de cet esprit est de « changer les temps et la loi » (Daniel 8:25).

N'est-ce pas là l’œuvre de la religion d'Edom ? Les temps ont été changés : les Fêtes de la Torah sont remplacées par les fêtes de Babylone, et la loi n'est plus !

Le christianisme, qui n'a plus rien à voir avec le Judaïsme Nazaréen de Yéshou'a et des apôtres, est donc, dans son essence, anti-Messie.

Car le Messie, c'est la Torah vivante qui mène à la pratique de la Torah. Or, Edom abolit la Torah, efface les Fêtes, et impose les croyances de Babylone et de Rome au monde.

En vérité, Israël et les greffés véritables, les convertis authentiques, sont sous la Torah d'Israël et la Grâce du Messie Yéshou'a. Les chrétiens sont sous la loi de Constantin et sous l'esclavage de Satân, le Pharaôn de cette Babylone.

Et il n'y a qu'une seule chose à dire à ce stade : « sortez de Babylone mon peuple » ! Car de même que Moshé redescendit de la montagne et demanda aux Léviim de tuer tous ceux qui fautaient loin de la Torah, avec le veau d'or, de même Yéshou'a va revenir très rapidement, et demander à ses anges de tuer tous ceux qui se sont détournés de la Torah, comme il est dit :

« Il exerce la justice parmi les nations: tout est plein de cadavres; Il brise des têtes sur toute l'étendue du pays » (Téhilim/Psaume 110:6)

« Le Ben Adâm enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité » (Matityahou/Mathieu 13:41)

Le mot « iniquité » dans ce verset vient du grec « anomia » qui signifie littéralement « sans Torah ».

Encore une fois, nous parlons du christianisme en général, et non des chrétiens à titres individuels. Pendant 2000 ans, cette vérité a été occultés aux yeux des chrétiens sincères, et HaShem, qui est miséricordieux, prend tous les paramètres en compte.

Cependant, nous arrivons aujourd'hui dans la dernière phase de l'histoire Adamique, et la vérité se révèle et se répand. Tout ceux qui, en connaissance de cause, refuseront sciemment de revenir à cette vérité de la Torah éternelle en Yéshou'a, seront coupés de l'olivier franc, et périront spirituellement dans le pays de Babylone.

Nous arrivons dans peu de temps à la Fête de Péssah. Que tous les véritables greffés sur Israël puissent la célébrer selon la date fixée par la Torah d'Israël, et que cette Fête commémorant la sortie d’Égypte devienne également la commémoration de leur propre début de sortie d’Égypte !