Le mariage est-il
éternel ou cesse-t-il avec la mort ?
[mode compréhension
Juive du "nouveau testament" activée. Alerte, cibles
édomiques, compréhension gréco-romaine, activation turbo-laser,
destruction des cibles. Terrain dégagé, la compréhension
authentique peut venir]
Le christianisme enseigne, à partir
des paroles de Jésus, que dans le monde futur (appelé improprement
le « paradis »), il n'y aura plus ni homme ni femme ni
mariage. La Torah d'Israël enseigne l'absolu contraire.
Voyons ce qu'il en est vraiment !
La religion d'Edom se base sur cet
unique passage de l'Alliance Renouvelée pour avancer ses
dires. Cependant, il se pourrait fort bien que leur compréhension de
ces paroles de notre Rabbi soit faussée. Examinons cela...
« Quelques-uns
des tsaddouqim, qui disent qu'il n'y a point de résurrection,
s'approchèrent, et posèrent à Yéshou'a cette cheela : Rabbi,
voici ce que Moshé nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un
meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la
femme, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait
sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants. Le second
et le troisième épousèrent la veuve; il en fut de même des sept,
qui moururent sans laisser d'enfants. Enfin, la femme mourut aussi. A
la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme? Car
les sept l'ont eue pour femme.
Yéshou'a leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils d'HaShem, étant fils de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moshé a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle l'Adôn l'Elohé d'Avraham, l'Elohé d'Ytshaq, et l'Elohé de Ya'aqov. Or, HaShem n'est pas l'E.lohim des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Quelques-uns des sopherim, prenant la parole, dirent : Rabbi, tu as bien parlé » (Luc 20:27-39)
Yéshou'a leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils d'HaShem, étant fils de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moshé a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle l'Adôn l'Elohé d'Avraham, l'Elohé d'Ytshaq, et l'Elohé de Ya'aqov. Or, HaShem n'est pas l'E.lohim des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Quelques-uns des sopherim, prenant la parole, dirent : Rabbi, tu as bien parlé » (Luc 20:27-39)
Les tsaddouqim (Sadducéens)
formaient un groupe de Juifs, à l'époque du Second
Temple, qui ne croyait pas en la Torah orale, ni dans
l'existence des anges ou encore dans la survie de l'être après la
mort physique.
La première chose à relever, c'est
donc qu'il s'agit d'un groupe dissident d'Israël qui pose
cette cheela, cette question à notre Rabbi. La seconde
chose, c'est que les sopherim (scribes) disent : « Rabbi,
tu as bien parlé ». Or, les scribes sont
d'obédience Pharisienne et les pharisiens croient à la
résurrection, les anges et...les retrouvailles des âmes-sœurs dans
le 'olam haba et dans le monde de la résurrection. Cela
signifie donc que la réponse de Yéshou'a est en plein accord
ici avec la Torah Orale qu'enseignaient les sopherim au
peuple.
Le problème vient donc de nous, de
notre lecture de ce passage.
D'abord la question des tsaddouqim :
elle porte sur la résurrection en elle-même. N'y croyant pas, et
pensant que cette doctrine soulève quantité de problèmes
insolubles, ils inventent une histoire à Rabbi Yéshou'a, qui
pourrait être possible dans la réalité, afin de le « coincer »
dessus. Une femme qui aurait été mariée à sept reprise, puis
elle-même meurt à la suite. A la résurrection, qui épouserait-elle
alors, si résurrection il y a ? Un homme serait-il plus
chanceux que les six autres ?
Maintenant, nous allons lire ce passage
dans la version Chouraqui, la plus proche du texte grec, et nous
allons comprendre ce Texte comme il se doit, en prenant le
total contre-pied de la religion d'Edom et en l'harmonisant à la
perfection avec la Torah d'Israël :
« Au
relèvement, la femme, duquel sera-t-elle donc la femme? Oui, les
sept l'ont eue pour femme ». Yéshou'a leur répond et leur
dit : « les fils de cette ère épousent, et elles sont
épousées, mais ceux qui ont mérité d'avoir part à l'ère qui
vient et au relèvement des morts n’épouseront pas et ne seront
pas épousés. Non, ils ne peuvent plus mourir : devenus
semblables aux messagers, ils seront fils d'HaShem, étant fils du
relèvement »
Maintenant, comprenons : dans
notre ère actuelle (le 'olam hazé), la mort règne, et
parfois il faut des remariages pour pouvoir assurer la descendance.
Donc les « fils de cette ère » (soumise au péché et à
la mort) épousent (par lévirat, yiboum en hébreu) et elles
(les femmes) sont épousées (par lévirat), cependant, ceux qui se
relèveront des morts et qui auront part à l'ère qui vient (donc
plus soumis au péché et à la mort) n'épouseront pas (par des
mariages léviratiques) et ne seront pas épousés (par ces mêmes
mariages léviratiques). Pourquoi ? CAR ils ne pourront plus
mourir (plus de mort, donc plus de cas semblable au cas du lévirat
dans notre ère actuelle!) : comme les messagers célestes (les
anges) ne meurent pas, de même nous ne mourrons pas.
Et cette femme donc, de qui sera-t-elle
la femme ? Réponse : de son mari véritable, le premier de
tous, son véritable zivoug (âme-sœur en hébreu). Car de
même qu'Adâm et Havah étaient
ensemble, unis en couple, avant la faute et le péché et le règne
de la mort, de même après la faute, le péché et la mort, les
couples âmes-sœurs se retrouveront dans le monde futur ! Monde
dans lequel il n'y aura plus ni lévirat (car plus de mort), ni
divorce, ni remariages...
La question des tsaddouqim porte
sur le lévirat, Yéshou'a répond donc en fonction du
lévirat !
Et cela est bien clair, puisque le
Zohar (section Béréshit) enseigne que dans le
monde futur, chaque enfant d'Israël sera uni à sa véritable
âme-sœur, pour l'éternité ! Car « Tout
Israël sera sauvé », « Tout
Israël a part au monde Futur » (Rabbi Shaoul
et Talmud Sanhédrîne) !
« Les
époux vont se retrouver et continuer à vivre ensemble dans le monde
futur » (Ben Ish Haï,
Rav Péalim)
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