יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


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vendredi 12 juillet 2013

Le Messie et le serpent - המשיח והנחש


Le Messie et le serpent

Dans le Séfer Bémidbar ספר במדבר/Livre des Nombres, nous pouvons lire l'histoire des serpents qu'HaShem יהוה envoya à Israël, pour leurs murmures envers Elohim אלהים et Moshé משה/Moïse (voir le chapitre 21, passoukim/versets 4 à 9). Beaucoup moururent dans le désert à cause des morsures de ces reptiles, et suite à la téshouva, à la repentance du peuple, Moshé, sur l'ordre d'HaShem, fabriqua un serpent qu'il plaça sur une perche, pour que quiconque le voit conserve la vie.

Ainsi, nous lisons donc :

« Et Moshé fit un serpent en bronze et il le plaça sur la perche, et ainsi, si le serpent mordait un homme, il regarderait vers le serpent de bronze et vivait » (passouk 9)

D'emblée, une question se pose : comment se fait-il que le serpent qui donne la vie puisse également donner la mort ? Quelle association peut-il y avoir entre la Lumière et les ténèbres, entre Yéshou'a et le satân, entre la Torah et le néant ? La vérité est qu'il n'y en a aucune. Pour comprendre ce passage, il faut étudier le Texte hébraïque original, et non une traduction.

En hébreu, le mot serpent se dit nahash נחש, sa guématria (valeur numérique) est de 358. Or, un autre mot possède également une guématria de 358, il s'agit du mot Messie, Mashiah en hébreu משיח. Le Prince de la Vie a donc la même valeur que le prince de la mort. Pourquoi ? Car le Mashiah est celui qui fait le tikoun, la réparation du serpent. Le serpent à introduit la mort dans les bnéi Adam, les fils d'Adam, le Mashiah vient introduire la Vie en eux. Leur combat se situe donc au même niveau : tirer l'homme vers la Vie ou vers la mort. Leur mission est donc identique tout en étant opposée.

Maintenant, essayons de mieux comprendre ce passage. Nous avons deux fois le mot serpent qui apparaît dans ce passouk sans article défini, et une fois avec l'article défini (la lettre Hé ה est rajoutée devant le mot). Or, en rajoutant l'article défini, la valeur numérique du mot serpent change, évoluant de 5 unités (la lettre Hé a une valeur de 5). Il n'y a donc plus de relation avec le Mashiah, qui lui reste 358.

De plus, les 5 unités supplémentaires font allusion aux 5 Livres de la Torah, que le nahash a volé en Eden. En effet, le mot Torah, signifie enseignement, ou dans un langage plus contemporain, mode d'emploi. En prenant la place d'Elohim et en enseignant Adam et Hava/Eve sur ce qu'il convenait de faire concernant l'arbre de la connaissance, le nahash a pris la place du Père et du Fils, qui est d'enseigner la Torah à l'humanité.
D'ailleurs, lors de la confrontation dans le désert entre Yéshou'a ישוע et le satân, nous voyons ce-dernier utiliser impunément la Torah pour essayer de contrer le Roi. Ainsi, par sa mort et sa résurrection, Yéshou'a a repris ce pouvoir à l'ennemi, en arrachant la Torah de sa gueule de serpent.

Lisons donc maintenant ce Texte en remplaçant le 358 du serpent par celui du Mashiah :

« Et Moshé fit un 358 (נחש donc משיח/Messie) en bronze et il le plaça sur la perche, et ainsi, si le serpent (הנחש, soit le serpent, de valeur numérique 363) mordait un homme, il regarderait vers le 358 (נחש donc משיח/Messie) de bronze et vivait »

En réalité, il y a deux entités distinctes ici, le « serpent » Mashiah et le véritable serpent. Néanmoins, en mourant sur le poteau, Yéshou'a a dû prendre sur lui la nature du serpent, le péché, afin de le condamner et le détruire. Voilà pourquoi la Torah, ici, fait « glisser » le Roi dans la « peau de son ennemi », car elle prophétise sur la mission du Rédempteur, comme il est dit :

« De même que Moshé éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que le Ben Adam soit élevé » (Yohanan/Jean 3:14)

Cette mission, seul le Roi pouvait l'accomplir, celui qui est Ben Adam, Fils de l'homme, et Ben Elohim, Fils du Créateur. D'ailleurs cela apparaît également dès le début de ce verset :

« Et Moshé fit »

Il fit, en hébreu, s'écrit ויעש, ce qui est l'anagramme du Nom Yéshou'a en hébreu ישוע, car seul le Mashiah est capable de faire la Volonté Parfaite du Père, et comme il dit :

« Sans moi [Yéshou'a] vous ne pouvez rien faire » (Yohanan/Jean 15:5)


Sources : Tanakh תנכ (Première Alliance)
B'rit Hadasha ברית חדשה (Alliance Renouvelée)
Commentaire du Ba'al Hatourim (יעקב בן אשר)
בעל הטורים

 

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