יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


לעלוי נשמת

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lundi 13 janvier 2014

La Puissance de la Louange



La Puissance de la Louange

Le Roi David, un homme selon le Cœur d'HaShem, avait fait de la louange la base de sa vie, le fondement de son existence. Dans ses moments de bonheurs et de malheurs, sur le champ de bataille et dans sa maison, errant dans les déserts et marchant dans son palais, son lien, sa connexion avec HaShem était ce qui préoccupait ses pensées.

Dans les Téhilim, les Psaumes, nous apprenons que louer le Seigneur débloque les situations les plus épineuses de la vie. La louange est une expression de la émounah (la foi, la confiance en HaShem), et montre que nous considérons le Créateur infiniment plus élevé que chaque problème de nos existences. Quelqu'un un jour a dit : « ne dit pas à Elohim que tu as de grands soucis, mais dit à tes soucis que tu as un Grand Elohim » !

Dans la Torah, nous voyons que la faute des explorateurs a été de murmurer contre Elohim, ce qui a valu au peuple d'Israël d'errer quarante années dans le désert. Cependant, dans le Livre de Yéhoshou'a, Josué, nous voyons qu'en louant HaSHem et en Le mettant à la première place, les murailles de Yériho se sont écroulées, et la ville a été livrée entre leurs mains. Cela signifie, dans notre vie quotidienne, que nos paroles ont une certaine puissance, et que notre Père « fera ainsi que nous avons parlé à Ses Oreilles » (Bamidbar/Nombres 14:28). Si tu as des paroles négatives, cela traduit ton manque de foi, et donc le Seigneur ne peut agir face à un cœur fermé. Mais si tu prends courage et que tu t'appuies sur Celui qui peut Tout, alors tes paroles de foi libéreront la Puissance d'Elyon, le Très-Haut.

La louange à HaShem et les paroles de foi contribuent à la délivrance de l'homme, comme il est dit :

« Je m'écrie : Loué Soit HaShem ! Et je suis délivré de tous mes ennemis » (2 Shmouël/Samuel 22:4).

Cependant, une question se pose : pourquoi Elohim nous met-Il dans des situations souvent inextricables, sans issues à vue humaine ? La réponse se trouve dans le Shir HaShirim (le Chant des Chants), où nous lisons :

« Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce, et ta figure est agréable » (2:14)

De là nous apprenons qu'HaShem nous met dans des positions difficiles, comme cette colombe bloquée dans une fente, afin que nous crions vers Lui pour qu'Il nous sauve. Non seulement pour reconnaître notre incompétence, mais également car « notre voix est douce » ! En effet, notre Père désire ardemment notre cœur et avoir une relation intime avec nous. Or, quand tout va bien dans nos vies, nous avons tendance à Le délaisser, tandis que quand la tempête nous frappe, nous nous tournons vers Lui. Désirant notre être entier, notre Père permet donc des situations de crises dans nos vies, afin que nous approfondissions notre relation avec Lui, et pour nous pousser à Le louer.

On raconte que « seule dans la brousse, loin de tout secours médical, une femme de D. se mourrait de la variole. Malgré bien des prières et des pleurs, elle voyait son mal empirer et la mort approcher. Mais un jour, pendant qu'elle priait, D. lui fit voir en vision une balance dont l'un des plateaux était bien plus bas que l'autre. D. lui montra que ce plateau était chargé de ses plaintes, de ses soucis et de la variole tandis que le plateau qui était tout en haut contenait sa louange. Elle comprit tout de suite ce qu'elle devait faire : en laissant délibérément de côté les symptômes et les douleurs, elle se mit à louer D. et à le remercier comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Ceux qui la soignaient crurent que la souffrance lui faisait perdre la tête parce qu'heure après heure, elle louait D.

Plus elle persévérait dans la louange, plus le plateau de la louange s'alourdissait et plus celui des plaintes s'élevait. Peu de temps après, elle s'est levée, totalement guérie ! Pendant qu'elle ne regardait qu'à la Grandeur de son D., et qu'elle Le louait, au lieu de regarder à son besoin, D. était intervenu en sa faveur ».

Si tu ne remercies pas le Créateur pour chaque situation, mêmes celles qui te paraissent mauvaises, cela montre que tu ne crois pas qu'Elohim tient tout entre Ses Mains et qu'Il Sait ce qu'Il fait. Tu crois être sous l'emprise de la nature, du « hasard », des personnes, des situations. Or, rien n'existe hormis HaShem, et rien ne se passe sans qu'Il soit derrière la chose. Ta montagne, c'est HaShem qui s'y cache, ton épreuve c'est HaShem qui s'y cache, ta difficulté, c'est HaShem qui s'y cache.

Que faire ? Remercie-Le pour ta situation, car tout est pour le bien. Puis demande-Lui de te montrer quelle leçon tu dois tirer, où dois-tu travailler pour t'améliorer et que faire pour progresser vers Lui. Alors la situation, quelque quelle soit, se résoudra.

Rabbi Shalom Arush dira pour sa part : « Celui qui possède une grande foi qui se diffuse dans tous ses membres, mérite aussi de comprendre intellectuellement ce qu'il ne pouvait saisir originellement, mais seulement y croire. Il ressort de ses paroles que c'est là l'ordre des choses. Au début, l'homme ne comprend pas intellectuellement, mais il croit. Ce n'est qu'après une période de forte croyance, qu'il mérite de comprendre intellectuellement. Il s'agit d'un processus continuel de la foi à l'intellect, et qui recommence sans arrêt de la foi à l'intellect. Et plus l'homme se renforce dans sa foi, plus il mérite de comprendre intellectuellement de nouveaux concepts.

Ainsi, tout se transforme en délivrance ! Car dès que l'homme se fortifie dans sa foi que tout est compassion, il croit d'abord sans comprendre intellectuellement. Mais par la suite, en se renforçant dans la foi, elle s'élève vers l'intellect et il appréhende ce concept ! Il reçoit alors la connaissance pour comprendre vraiment comment tout n'est que compassion. Une fois qu'il a intériorisé la connaissance, les souffrances ne sont plus nécessaires ».

Enfin, dans la Parasha Béshalah, nous voyons 'Amaleq venir combattre Israël, juste après que ce-dernier ait posé la question : « HaShem est-il avec nous ou pas ? » (Shémot/Exode 17:7). Or, 'Amaleq עמלק, en hébreu, a une valeur numérique de 240, qui est également la guématria du mot safek, le doute. Ainsi, au moment où une personne ne croit plus en HaShem, quand la Torah de vie quitte la pensée, c'est la « Torah du doute » qui vient remplir le vide laissé !

Comment prendre la victoire sur 'Amaleq ? En levant la main comme Moshé pour louer et prier ! Et alors « Yéhoshou'a vainquit » (Shémot 17:13).

HaShem nous a fait une Promesse : « Une lumière brille pour les Tsaddikim/Justes au sein des Ténèbres » (Téhilim/Psaume 112:4). Cela signifie que si vous appartenez vraiment au Créateur, si vous marchez véritablement dans la Torah, l'Enseignement d'HaKadosh Baroukh Hou/Le Saint, Béni Soit-Il, en vous laissant conduire par le Rouah HaKodesh, le Souffle de Vérité, alors dans chaque épreuve, même la plus noire, brillera déjà l'étincelle de votre Délivrance, qui ne s'enflammera que grâce à votre émounah, votre confiance en El-Shaddaï.

Ainsi, louer HaShem après une épreuve, c'est excellent, mais Le louer pendant l'épreuve, c'est encore mieux ! Car nous proclamons ainsi que la Toute-Puissance de notre Père s'accomplit également dans les situations les plus noires, et que des ténèbres jaillit la Lumière de la Vie.

« Remerciez pour toutes choses, car telle est la Volonté d'HaShem pour vous qui êtes unis au Messie Yéshou'a » (1ière Lettre adressée aux Thessaloniciens, 5:18)

« Que tout ce qui respire loue Yah !
Halélou Yah ! »
(Téhilim/Psaume 150:6)



Note : Elohim est un des Noms de D. que la Torah emploie pour Le désigner sous Ses attributs de Créateur et de Justice.
HaShem (le Nom qui n'est pas prononcé - יהוה -) désigne le Créateur sous Ses attributs de Miséricorde et d'Acteur dans le Monde.


Sources : Tanakh תנכ (Première Alliance)
B'rit Hadasha ברית חדשה (Alliance Renouvelée)
« Le jardin des louanges » de rabbi Shalom Arush
« J'ai vaincu mes soucis » de George et Helen Jesze


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